Xtreme Fest 2018 – Jour 2

Et voilà, c'est déjà le mois d'août et l'Xtreme Fest vient de remettre le couvert pour sa sixième édition sur le parc de loisir de Cap Découverte près d'Albi. Mais cette fois-ci, le festival a décidé de changer son fusil d'épaule en s'étalant sur 4 jours (au lieu de 3) du jeudi 2 au dimanche 5 août. Et comme on pouvait s'y attendre, l'équipe de Pollux Asso a mis les petits plats dans les grands en mettant une grosse affiche sur pied sous l'égide du punk et du hardcore avec Hatebreeed, The Adicts, Millencollin, Terror, The Adolecents, Municipal Waste ou bien Comeback Kid !

En effet, pour cette nouvelle édition, le festival a opté pour le parti pris de revenir à ses primes amourettes punk comme au bon vieux temps du Zguen Fest et de se passer des plateaux metal actuels. Un véritable challenge s'il en est puisque les metalleux n'ont de prime abord pas grand-chose à se mettre sous la dent mis à part les costauds de Municipal Waste, Insanity Alert ou bien Converge. Mais force est de constater que le choix de Pollux Asso a payé puisque les soirées du vendredi et du samedi ont été vite sold out et que le magnifique site de Carmaux a attiré beaucoup monde. Bref, cette nouvelle édition placée sous le signe du soleil et de la chaleur a (encore une fois) tenu toutes ses promesses et permis à l'Xtreme Fest de se créer SA véritable identité !
Retour sur 3 jours de folie…
 

SAMEDI 4  AOÛT

HYPOCONDRIAX – 16h20 / 17h00 (Zguen Stage)


Il est 16h20 quand les locaux de The Hypocondriax montent sur scène malgré la grosse entorse à la cheville du chanteur Jimmy qui arrive sur un fauteuil roulant habillé en infirmière. Ce n'est pas un petit pépin physique qui causera l'annulation du concert ! C'est donc le pied posé sur un tabouret haut que le président de Pollux Asso va assurer le set avec les costauds de The Hyponcondriax.

Evoluant dans un hardcore punk façon 90's bien ficelé, le groupe va attirer les premiers festivaliers dans son escarcelle et lancer les hostilités du samedi avec pas mal d'aplomb. Il faut dire aussi que les Tarais ne sont pas des manchots et que les compositions sont plutôt accrocheuses, à l'image du costaud "Firing Up", même si elles restent assez classiques dans leurs approches : à défaut de l'inventer, le groupe fait parler la poudre ! En l'espace d'une petite quarantaine de minutes, The Hypocondriax va balancer des brûlots hardcore redoutables sous une chaleur accablante… La température ne va pas s'arrêter de monter !

 

BLACK MOUNTAIN BASTARDS – 17h / 17h45 (Main Stage)
 


C'est à 17 heures pétantes que les locaux de Black Mountain Bastards montent sur les planches devant un parterre un peu clairsemé mais bien décidé à prendre une bonne dose de hardcore teinté de thrash qui se situerait entre Terror et Municipal Waste (pour faire le parallèle avec l'affiche du jour). Evoluant donc dans une musique sans concession et redoutable d'intensité, Black Mountain Bastards va asséner à l'audience pas mal de titre plutôt costauds et faire bouger les festivaliers. Aux dernières nouvelles, le groupe n'a qu'un album en poche sorti en 2016 intitulé Crisis et on compte bien aller y jter une oreille (et même les deux) en attendant la suite. Ça joue plutôt bien, l'ensemble est plutôt bon… Que demande le peuple ?
 

Setlist
Down To Nothing
Garden Party
The Choice
Crisis
Couch Zombie Army
Insane War
Scum
Go Away
Never Stop
Mace Maniac
Jewels
Les Heures Sombres
More Beer
Unleash The Bastard
As One / Spit My Rage / Till The And / Little Boy
 


GIUDA – 17h45 / 18h30 (Zguen Stage)

Venus tout droit de Rome, les Italiens de Giuda ne laissent pas le temps aux festivaliers de reprendre leur souffle après la prestation de Black Moutain Bastards que les voilà qui taillent directement dans le lard en distillant un punk rock mélodique avec des teintes plutôt intéressantes qui ne sont pas sans rappeler l'œuvre de Danko Jones et de Slade. Ainsi, en proposant une musique simple, efficace et attractive, le groupe capte très vite l'attention des auditeurs qui viennent se masser sur le devant de la barrière. Il faut dire aussi que le quintet n'est pas un nouveau venu dans le p'tit monde du punk rock puisqu'il jouit d'une solide réputation chez nos voisins transalpins et qu'il n'en est pas à sa première incartade dans l'hexagone.

Ce coup-ci c'est avec un 7" sous le bras, intitulé Rock n' Roll Machine et sorti en tout début d'année, que Giuda vient nous rendre visite. Et force est de constater que les Italiens ne sont pas venus pour enfiler des perles. Ainsi, avec des titres dépassant rarement les trois minutes, le groupe met en place un set nerveux qui va mettre tout le monde d'accord avec une recette simple mais ô combien efficace : des riffs accrocheurs et des mélodies qui rentrent dans le cervelet. Quarante-cinq minutes après, la messe est dite. C'était parfait.

Setlist
Born Under A Bad Sign
Back Home
Coming Back To You
Maybe It's All Over Now
Get It Over
Watch Your Step
Rock n' Roll Music
Wild Tiger Woman
Get On The Line
Roll The Balls
Number 10
Saturday Night
Bonehead Waltz
Roll On
 

BROKEN TEETH – 18h30 / 19h15 (Main Stage)

Mine de rien les Anglais de Broken Teeth font leur petit bonhomme de chemin depuis quelque temps au travers de festivals prestigieux comme le Brutal Fest, le Ieper Festival ou le Persistence Tour 2018 et bien d'autres encore. Autant dire que les p'tits gars de Manchester sont remontés à bloc et comptent bien en découdre avec le public avec un hardcore agressif, même s'il est un peu linéaire sur la longueur.

Quoiqu'il en soit, dès son entrée en scène le chanteur Dale Graham se donne à fond et arpente la scène dans tous les sens. On sent que Broken Teeth a engrangé pas mal d'expérience depuis la sortie de son premier EP Ain't No Rest For The Wicked au regard de la qualité de son set ultra intense. Evidemment, la recette des compositions qui lorgne vers Terror est éculée jusqu'à la moelle mais force est de constater que le groupe maîtrise plutôt bien son sujet suite à la récente réalisation de At Peace Amongst Chaos chez Nuclear Blast. D'ailleurs, Scott Vogel (Terror) en personne viendra même pousser la chansonnette avec Dale histoire de faire monter la pression sur la Main Stage. C'est chaud !

 

SVETLANAS – 19h15 / 20h15 (Zguen Stage)

Il faut bien l'avouer : personne n'avait entendu parler de Svetlanas avant que le groupe italo-russe ne monte sur scène. Du haut de ses environ 1m37 et 45kg, la chanteuse Olga va vite scotcher le public grâce à une gouaille hors norme et ses grimaces qui en auraient fait pâlir d'envie Nina Hagen dans les années 1970 ! Ainsi, en l'espace de quelques secondes, le quartet va envoyer un hardcore / punk des familles et hypnotiser tous les festivaliers ("Pussification", "Fucking Retard", "Tell Me Why"…). Il faut dire que la hurleuse en chef possède un charisme fou et que sa prestation scénique est à couper le souffle : Olga focalise toute les attentions et impose le respect en sautant partout et en haranguant la foule à grands coups de "fuck" à l'instar de "Put Your Middle Fingers Up" … Difficile de ne pas obéir à une telle furie qui en ferait presque passer Candice de Walls Of Jericho pour une gentille écolière !

Svetlanas distille un son ultra brut et craspec (le batteur tape tous les temps à la grosse caisse) qui fait mouche malgré des compositions plutôt courtes et relativement simples. Mais l'énergie déployée par Olga transforme les morceaux en de véritables rouleaux compresseurs qui écrasent tout sur leur passage ("Lose Control", "This Is Moscow Not L.A"). Autant dire que ce concert a été une véritable découverte et se place comme l'un des sets les plus marquants de cette sixième édition de l'Xtreme Fest 2018. Quelle claque ! Le lendemain matin à 11h30, Svetlanas doit jouer dans la X Cage, la cage en ferraille au milieu du camping… autant dire qu'il y aura du monde !

Setlist
Jump
Lose Control
Pussification
Tell Me Why
Put Your Middle Fingers Up
Fucking Retard
Vodka n' Roll
This Is Moscow Not L.A
Don't Do It
Manowar
 

TERROR – 20h15 / 21h (Main Stage)

Ce qui est bien avec Terror c'est qu'on sait qu'on va en prendre plein la figure et que le groupe va sortir l'artillerie lourde. Cette fois-ci encore, ça n'a pas loupé. En effet, dès ses premières secondes sur les planches Scott Vogel et sa bande vont donner au public de l'Xtreme Fest ce qu'il veut : du hardcore sans concession. Et autant dire qu'à ce petit jeu-là, les Californiens sont les plus forts ! De fait, le quintette va tout exploser dès les premières mesures de "One With The Underdogs" et dérouler "tranquillement" une énergie violente qui va laisser des traces dans le pit. Ainsi, en distillant allègrement ses parpaings sonores, Terror va asséner à son audience des bombes comme "No Time For Fools", "Live By The Code", "Stick Tight" ou le costaud "Always The Hard Way" et faire un tour d'horizon plutôt complet de son imposante discographie.

Véritablement à l'aise avec son public, ce bon vieux Scott Vogel réussir à se mettre tout le monde dans la poche dans un joyeux bordel hardcore d'une rare intensité. Car l'homme est comme un lion en cage qui arpente la scène dans tous les sens tandis que ses comparses ne sont pas en reste. A ce titre, le nouveau bassiste Chris Linkovitch arrivé l'année dernière, tient parfaitement son rôle et apporte une présence scénique plutôt bienvenue. Bref, les gars de Terror sont bien les plus forts…

Setlist
One With the Underdogs
Overcome
Stick Tight
The Solution
Spit My Rage
Live by the Code
Always the Hard Way
Keep Your Mouth Shut
Out of My Face
Lowest of the Low
Return to Strength
The 25th Hour
No Time for Fools
You're Caught
Keepers of the Faith
 


OPIUM DU PEUPLE – 21h / 22h (Zguen Stage)
 


Avec de nombreux spectacles déclinés sous différentes formes, des clips, des albums et même un long métrage disponible sur YouTube intitulé Les 7 Salopards, Opium du Peuple est de retour à l'Xtreme Fest pour jouer sur un petit créneau d'une heure. Etant  habitué à voir le groupe jouer en tête d'affiche ici et là, le public était donc curieux de savoir ce que pourrait donner un concert d'ODP encarté dans une petite heure. En effet, ça fait quelques années déjà que les Tarnais ont mis en place un véritable spectacle découpé en scénettes humoristiques pour entamer les morceaux, et la question est donc de savoir si le temps de jeu réduit allait bouleverser cette pratique ou non. Mais dès l'intro où chaque musicien monte sur scène en habit de religieux, on est rassuré : Opium Du Peuple a opté pour le spectacle ce soir et on va encore en prendre plein les yeux et les oreilles dès l'entame de "Que Je t'aime" qui laisse découvrir le superbe t-shirt de Johnny Hallyday du chanteur Slobodan.

A partir de là, le groupe va enchaîner les reprises à la sauce punk rock ("Capitaine Abandonné", "Le Lion Est Mort Ce Soir"…) au travers de différents interludes qui mettent en avant les Opiumette ("Laisse Tomber Les Filles", "Fais-Moi Mal, Johnny" ou "Comme Une Vierge" – "Like A Virgin" de Madonna en français) ou les différents musiciens du groupe ("Car J'suis Défoncé", "Voyage Voyage").
Encore une fois, Opium Du Peuple maîtrise son sujet et réussit le tour de force à insuffler un vent nouveau dans des reprises enfin dépoussiérés !

Setlist
Intro
Que Je t'aime
Capitaine Abandonné
Laisse Tomber Les Filles
Le Lion Est Mort Ce Soir
Osez Joséphine
Eau à la Bouche
Fais-Moi Mal, Johnny
Voyage Voyage
L'Internationale
Comme Une Vierge
Car J'suis Défoncé
Marche
L'Aigle Noir
Rocky
Mexico
Outro
 


MUNICIPAL WASTE – 22h / 23h (Main Stage)
 


Voilà, c'est l'heure du crossover thrash de Municipal Waste. On peut poser nos cerveaux au vestiaire et mettre nos neurones de côté car c'est parti pour une bonne heure de débilité comme on aimerait en avoir plus souvent ! En effet, si les p'tits gars de Municipal Waste n'ont pas inventé la (fameuse) machine à courber les bananes, on ne peut pas dire qu'ils n'ont rien compris au thrash à l'ancienne. Ainsi, le groupe a repris  à son compte tous les clichés et l'essence du genre pour les faire siens et proposer une musique redoutablement ficelée et ô combien bien maîtrisée toute à la gloire de la bringue à l'instar de "Breathe Grease", "Bourbon Discipline", Beer Pressure" etc.


Comme à son habitude, le combo de Virginie enchaîne les brûlots à vitesse grand V et ne manque pas de mettre le feu dans le pit à la plus grande joie des fans qui vont se donner à fond dans une surenchère de grand n'importe quoi jouissif ! Et à ce petit jeu, on peut dire que Municipal Waste connaît son sujet puisqu'il va envoyer du très lourd au détour de "Mind Eraser", "Thrashin' Is My Business… And Business Is Good" ou bien "Slime And Punishment" tout simplement imparables. Les Américains sont des bêtes de scène à l'image du chanteur Tony Foresta mais aussi de l'excellent bassiste Philip Hall et du gratteux Ryan Waste qui s'avèrent être de véritables techniciens ("I Want To Kill The President", "Unleash The Bastards"). Bref, le set de Municipal Waste est un modèle d'énergie thrash tout simplement imparable et qui réussirait le tour de force de transformer n'importe quel grand ponte de la Nasa en débile attardé et buveur de bière. Chapeau les artistes…

Setlist
Breathe Grease
Mind Eraser
You're Cut Off
Unleash The Bastards
Sadistic Magician
Bourbon Discipline
Beer Pressure
Thrashin' Is My Business… And Business Is Good
I Want To Kill The President
Black Ice
Poison The Preacher
Slime And Punishment
Haunted Junkyard
Terror Shark
The Art Of Partying
Born To Party
 


DEAD KENNEDYS – 23h / 00h15 (Zguen Stage)
 


Il faut bien l'avouer : quand Jello Biaffra a quitté les Dead Kennedys en 1986, cela a signé la mort du groupe même si East Bay Ray (guitare) et Klaus Flouride (basse) ont continué à faire vivre la bête contre vents et marées dès 2001 avec respectivement les chanteurs Brandon Cruz, Jeff Penalty et  Ron "Skip" Greer. Autant dire que la présence du groupe sur l'affiche a fait couler beaucoup d'encre entre les fans heureux de (re)voir cette formation légendaire et les die hard fans pour qui les Dead Kennedys sans Jello Biaffra n'est qu'un obscur cover band…

Bref, quand les Américains montent sur la Zguen Stage, le public reste plutôt circonspect dans la mesure où East Bay Ray et Kaus Flouride paraissent bien vieux et fatigués, ce qui n'augure rien de bon ! En effet, les musiciens semblent un peu éteints et dès les premières minutes d'un set très poussif, on ne peut pas dire que le groupe fait honneur à sa légende ! Ainsi, le chanteur Ron "Skip" Greer en fait des caisses autant dans la gestuelle que dans le chant tandis que derrière, on ne peut pas dire que ce soit fôlichon avec un Klaus Flouride quasi immobile et un East Bay Ray qui semble perdu avec sa guitare. Dur, dur ! Et même si les Dead Kennedys s'emploient à faire revivre les morceaux d'antan qui ont façonné sa gloire ("Too Drunk To Fuck", "Nazi Punks Fuck Off !", "Caliornia Über Alles" etc.), il faut bien avouer que l'électrocardiogramme est bien plat ce soir. On a l'impression de voir un groupe de papis faire des reprise des DK avec un chanteur qui cherche à plagier son illustre prédécesseur… autant dire qu'il est bien loin de l'aura du patron ("Holiday In Cambodia"). Cette fois c'est sûr : Kennedy est bel et bien mort ! Paix à son âme.
 

PUNISH YOURSELF – 00h15 / 1h30 (Main Stage)

 

Ça faisait un petit moment qu'on n'avait pas vu Punish Yourself depuis le départ de la guitariste Miss Z (remplacée par le batteur X.av lui-même remplacé par Xa Mesa de Parabellum) et force est de constater que la sortie de l'album Spin The Pig en 2017 a vite relancé la machine. Du coup, le public est venu se presser devant la Main Stage pour pouvoir en prendre plein les yeux et les oreilles. En effet, Punish Yourself est une valeur sûre en live et chacun de ses concerts est une véritable invitation au voyage plein de turbulence. Dès son arrivée sur le costaud "Spin The Pig", le groupe va donner le la de ce que sera le reste du concert : de l'électro punk énergique et ultra puissant qui va faire des ravages dans le pit. Les patrons sont dans la place !

Puisant allègrement dans les nouveaux morceaux issus de Spin The Pig comme "Backlash", "Lo-Cust" ou "Die-s-I-Ray" ou des titres plus anciens à l'instar de "See You Later Alligator" ou "Gimme Cocaïne", le groupe va mettre sur pied un gros set nerveux et agressif que l'artiste Klodia va agrémenter de pyrotechnie DIY. On en prend plein les yeux et les oreilles ! Devant, l'inénarrable vx éructe dans son micro et se donne à fond sur scène avec une redoutable intensité à la plus grande joie des fans qui eux aussi, de donnent à fond dans le pit. L'ambiance dans la Maison de la Musique est complètement déjantée et hypnothique : Punish Yourself démontre encore une fois qu'il est intouchable sur scène et n'a pas de mal à mettre tout le monde d'accord notamment dans l'enchaînement de la triplette "Worms", "Sexy" et "Suck My TV" qui closent avec la manière un set d'une rare énergie…

Setlist
Spin The Pig
See You Later Alligator
Backlash
CNN War
Rock n' Roll Machine
A Station In Space
Lo-Cust
Whitesunblackbones
Gimme Cocaïne
Primitive
Shiva Only Is God
Die-s-I-Ray
Zmeya
This Is My Body, This Is My Gazoline
Worms
Sexy
Suck My Tv

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