Dimanche 5 août - 13h30
Broken Teeth!
Du hardcore furieux comme on aime !
Avec un nom pareil, on s’attend à ce que le prochain set déménage. Les musiciens originaires de Manchester ont intérêt d’assurer, et on ne sera pas déçu.
Ca démarre direct en mode énervé : riffs rapides, zikos torses nus, ça se remue et c’est violent. Les pogos ne se font pas attendre, encouragés avec les invectives de Dale Graham en maillot de bain (tenue de circonstance au vu de la canicule) à coup de « make some noise ». Les musiciens handbanguent de concert et malgré la chaleur écrasante le public s’en donne à cœur joie en sautant dans tous les sens. Fidèle à sa réputation, Broken Teeth! casse la baraque avec du hardcore qui défonce. A coup de mosh parts, voix growlée et une attitude agressive, tous les codes d’un bon show de core sont présents.
Si on pensait avoir tout vu, c’est loin d’être le cas : les Anglais continuent d’enchaîner les titres enragés tels que « My Law », « Show No Mercy » ou « Evil Eyes » avec toujours plus de colère et de férocité. C’était la débandade, mais là c’est la guerre ! Il est difficile de suivre le rythme effréné, heureusement les tuyaux d’arrosage revigorent les festivaliers qui sont prêts à relever le défi.
Face aux provocations de Broken Teeth!, on a envie de répondre avec encore plus de violence ! Les Anglais ne nous croient pas capables d’être encore plus énervés ? Challenge accepted ! C’est parti pour un circle pit : la foule ressemble à une nuée d’électrons libres qui ne cessent de s’agiter. Ceux qui voulaient écouter un concert tranquille et posé se sont trompés d’endroit ! Ils feraient mieux de s’éloigner car cette ambiance enragée est contagieuse. Telle une épidémie, la fièvre se propage au sein des festivaliers. Il s'amassent autour de la scène et en redemandent !
Même si les morceaux sont empreints de brutalité, ça reste propre et carré. Les Anglais ont compris ce que le public attendait d’eux et envoient la sauce sans ménagement mais toujours avec l’art et la manière si on peut dire.
CREDITS PHOTOS : (c) HYSTERIA 2018 - Utilisation interdite sans autorisation du photographe
