Deadland Ritual au Hellfest 2019

Samedi 22 juin, Mainstage 2, 16h45

Deadland Ritual

Le cover band de 2019

Il semblerait que ce soit en passe de devenir une tradition au Hellfest : après Hollywood Vampires en 2018, l’édition 2019 a aussi droit à son cover band de prestige, en la personne de Deadland Ritual. Le groupe a trois quarts d’heure pour faire taire les sceptiques et prouver que sa présence sur la scène est justifiée.

D’emblée, le groupe anglo-américain offre un son beaucoup plus puissant que Böhse Onkelz, qui vient de quitter la scène voisine. Même si Deadland Ritual ne s’est formé qu’en 2018, ses membres ont de la bouteille : le chanteur et occasionnel percussionniste Franky Perez a œuvré pour  Apocalyptica  et chanté pour Scars On Broadway, le guitariste Steve Steve ns a collaboré aussi bien avec Billy Idol qu’avec Michael Jackson, Geezer Butler est célèbre pour être le bassiste de Black Sabbath, et Matt Sorum a tenu les fûts de Gun’s’Roses et de Velvet Revolver.

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N’ayant sorti que deux singles jusqu’à présent, le groupe va donc présenter un spectacle essentiellement basé sur des reprises, dont plusieurs des différentes formations de ses membres. Il n’est alors pas illogique d’attaquer avec « Symptom of the Universe » de Black Sabbath. Franky Perez a une voix aigüe et très écorchée qui fait grincer certaines dents, mais pour ceux qui ne sont pas réfractaires à son timbre, il a tout de même un certain coffre. C’est en quelque sorte une voix de heavy glamisant poussée à l’extrême.

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Sur ces reprises, que ce soit de Black Sabbath, de Velvet Revolver ou de Billy Idol, Deadland Ritual ne réinvente pas la poudre. A vrai dire, sur ces quatre compositions non plus. Mais il a un son puissant et bien distordu par moments, de très bons soli de guitare – Stevens se fait clairement plaisir-, une basse qui apporte une certaine profondeur aux morceaux. Si le groupe est présenté comme une formation de hard rock – et clairement, ses soli de guitare ne le démentent pas – on trouve aussi des influences de heavy, de blues, de glam, voire, selon les sensibilités, de doom – notamment sur le deuxième single présenté, « City of Night », bien lourd.

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La fosse, relativement remplie mais pas blindée, réserve un bon accueil à la formation sans non plus déborder d’excitation. La présence du chanteur aux barrières sur le dernier titre fera cependant bien s’agiter les premiers rangs.

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En définitive, le Hellfest a assisté à un bon concert, avec des musiciens expérimentés et très doués qui se sont faits plaisir, mais ce n’était pas non plus le concert le plus marquant de la journée. Reste à voir ce que donnera la formation quand elle aura plus de titres propres, car avec des musiciens pareils, elle a évidemment du potentiel.

Setlist
Symptom of the Universe (Black Sabbath)
Dimas
Neon Knights (Black Sabbath)
City of Night
Slither (Velvet Revolver)
Broken and Bruised
Rebel Yell (Billy Idol cover)
Down in Flames
War Pigs (Black Sabbath)

Photo : Hysteria / Valetin Laurent. Reproduction interdite sans autorisation du photographe

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