Dimanche 23 juin - Temple - 15h05
Lucifer's Child
Prestation occulte sous la Temple
La tâche de Lucifer’s Child est simple: envoûter le public de la Temple. Alors, le formation grecque lancée par George Emmanuel (Rotting Christ, ex-Chaostar) et Stathis Ridis (Nightfall) y parviendra-t-elle ? Le public ne s’est pas déplacé en masse sous la tente, ce qui est bien dommage, car le show de Lucifer’s Child vaut le détour.
L’entrée en scène se fait avec “Black Heart”, donnant d’emblée le ton de la prestation. Une atmosphère malsaine, mais par laquelle on se laisse assez rapidement emporter.
Le combo n’hésite pas à communiquer avec les festivaliers. Les musiciens haranguent la foule, lui demande de lever les bras, ou ordonne un circle pit à plusieurs reprises, notamment en envoyant l’incroyable “Fall Of The Rebel Angels”. Les musiciens communiquent également entre eux, George Emmanuel et Marios Dupont se plaçant régulièrement face à face en grimaçant.
Il est clair que Lucifer’s Child livre tout de même un show énergique et les musiciens donnent clairement tout ce qu’ils ont. Rythmique solide de Nick Vell, tantôt rapide, tantôt plus lent, collant parfaitement aux ambiances et aux morceaux contrastés de la formation.Des choeurs viennent accompagner le rituel, ajoutant déjà un aspect oppressant aux morceaux sur album, mais accentuant encore cette atmosphère en live.
Le set proposé par Lucifer’s Child est évidemment sombre, un black metal aux accents progressifs, teinté d’occultisme. Le chant hargneux et criard de Marios Dupont donne de la puissance à cette prestation. Le son de Lucifer’s Child est cru et sans concession et le public semble bel et bien réceptif à l’univers proposé par le groupe.
Crédit photo: Julie Gazzoti
Utilisation interdite sans accord du photographe.
