Alice Cooper à  Marseille (20.11.2010)

*Samedi 20 novembre 2010 à Marseille, une de nos plus fidèles lectrices, l'amie Sande, a pu assister au show du grand Alice Cooper. C'est donc son Live Report que vous allez pouvoir découvrir le long de ces quelques lignes...*

C’est sur les coups de 18h30 et sous une pluie battante que nous arrivons Lulu et moi au Dôme de Marseille, le Maître Alice Cooper nous faisait l’honneur de venir y planter son décor. Si il y avait bien un show a ne pas louper en cette fin d’année c’était celui-ci. D’autant que notre pionnier du rock n’était pas revenu dans la cité phocéenne depuis 1982 !

C’est donc à droite de la scène au 4ème rang que nous découvrons la première partie avec les français de Black Rain au look vestimentaire et capillaire comme en en fait plus, forcement ils officient dans un style Rock/Glam/ Metal.

- BLACK RAIN -

Dès les premiers morceaux on peut en dire que leur principales influences sont Motley Crüe avec une légère touche de W.A.S.P. surtout dans la voix. Swan le chanteur monte avec aisance dans les aigus, musicalement ce n’est pas désagréable et ça joue bien.

Quelques titres plus tard je vous le donne en mille : le chanteur nous demande si nous sommes des « pervers sexuels » en nous balançant des capotes à leur effigie. Mieux encore, en annonçant le titre «  I Need My Doctor » ! A l’inverse W.A.S.P. eux n’en n’avaient pas eu besoin (« I don't need no doctor »).

Black Rain

Ils remercient Gérard Drouot, et on peut dire que c’était bien vu cette première partie compte tenue de l’âge d’une partie du public même si ce dernier ne leur a pas réservé un accueil très chaleureux. Les Black Rain ont cependant eu le mérite de nous replonger trois décennies en arrière dans un style beaucoup moins à la mode de nos jours. Pas évident donc.

A noter que eur troisième album  Lethal Dose of... sortira en Février prochain.

Lineup :

- Swan : Guitare et Chant
- Max 2 : Guitare
- Matthew H : Basse
- Franck Frusetta : Batterie


- ALICE COOPER -

21h, il est grand temps de passer aux choses sérieuses : le rideau du théâtre de la mort tombe...

L’heure a sonné, le show-man est là, cravache en main... « School’s Out » nous met tout de suite dans l’ambiance et ça pousse très fort derrière moi, tant mieux, j’en profite et hop me voici au deuxième rang. Parfait, je n’en bougerai plus.

Alice Cooper

« No More Mr. Nice Guy » le maître enchaîne d’emblée avec des vieux titres que le public chante déjà a tue-tête. Mais là, tout de suite, c’est le son de la batterie qui me met une véritable claque : forcement, il s'agit de Monsieur Jimmy De Grasso (ex-Ozzy, ex-Megadeth) qui tape sur les futs, quel pied ! Les guitares se déchaînent sur « I’m Eighteen », et ce n'est que le début...

Le côté cruel s’installe peu à peu, Alice transperce littéralement son bourreau sur « Wicked Young Man » et c’est donc en camisole de force que ce psychopathe enchaîne « Ballad Of Dwight Fry ». Le maitre chante toujours aussi bien sans pour autant être aidé de background vocal, plus qu’il n’en faut contrairement à certains chanteurs de sa génération qui parfois laissent chanter le public à outrance dans le seul but de reposer leur organe.

Alice Cooper

Le spectacle monte en puissance, la guillotine entre en scène, le théâtre de la mort prend tout son sens, la décapitation est sans appel : rien a dire, c’est très bien fait ! Et c’est avec sa tête en main qu’il enchaîne « Go to Hell », la tenant par la tignasse. Vu de près, la réplique est a s’y méprendre.

« Cold Ethyl » s’en suit, l’horrible infirmière tout aussi sexy que sadique, aidée de ses bourreaux, lui injecte le « Poison » dans le ventre à l’aide d’une seringue géante, « From the Inside ».

Alice Cooper

« Nurse Rozetta » en fauteuil roulant, ce mec est un malade, il nous le prouve. « Be My Lover » en ombre chinoise. « Only Women Bleed » un vrai moment de tendresse dans ce théâtre d’hémoglobine qui nous amènera tout droit à sa pendaison haut et court sur « I Never Cry ».

On en oublierait presque les musiciens... non impossible ! Car Alice Cooper n’a eu de cesse de s’entourer que de très bon musiciens tout au long de sa carrière, la confirmation ne tardera pas ici avec la sublissime « Black Widow » où tour à tour Keri Kelli et Demon Johnson nous balancent des soli d’une efficacité redoutables soutenus par Chuck Garric et Jimmy de Grasso. Les mecs prennent leur pied, nous aussi, la scène leur appartient et croyez moi ils ont su l’occuper : la fosse est en transe, quel bonheur !

Alice Cooper

« Vengeance Is Mine », extrait du dernier album en date, puis vint le fameux jeter de colliers « Dirty Diamonds ». Le lâcher de billets se fait juste au dessus de ma tête sur « Billion Dollar Babies ». « Killer » nous tue,  « I Love The Dead » nous rendrait nécrophile... et le monstre vert apparaît sur « Feed My Frankenstein » !

« Under My Wheels » ... un rouleau compresseur, sous lequel nous nous sommes volontiers jetés ! Quel spectacle , quelle mise en scène, on en voudrait encore. Le public le rappelle, l’icône du rock théâtral revient faire flotter le drapeau français sur « Elected » avant d’en finir avec « School’s Out, tel qu'il avait commencé son show.

Alice Cooper Elected

Marseille vient de prendre une grosse claque bien sanguinolante. Les 4000 spectateurs applaudissent, la communion est belle et bien finie. Et pour tout vous dire, j’en frissonne encore...
 

Setlist :

School's Out
No More Mr. Nice Guy
I'm Eighteen
Wicked Young Man
Ballad Of Dwight Fry
Go To Hell
Cold Ethyl
Poison
From The Inside
Nurse Rozetta
Be My Lover
Only Women Bleed
I Never Cry
Black Widow Jam
Vengeance Is Mine
Dirty Diamonds
Billion Dollar Babies
I Love The Dead
Feed My Frankenstein
Under My Wheels

Rappel :

Elected
School's Out


*Un grand merci et un bisou à Sande pour ce partage d'émotions et de sensations fortes*


Alice Cooper sur La Grosse Radio

Revivez le show d'Alice Cooper au Hellfest 2010

close

Ne perdez pas un instant

Soyez le premier à être au courant des actus de La Grosse Radio

Nous ne spammons pas ! Consultez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.



Partagez cet article sur vos réseaux sociaux :