Sodom au Hellfest 2011

Sodom pénètre la Mainstage 2 le samedi à 19h55

A peine un an après leur dernier passage en France, les sodomites reviennent pour botter des culs clissonnais en présentant leur nouvel album, In War And Pieces.

Comme leurs compatriotes de Destruction, Sodom se permet une mise en scène dépouillée, avec pour seul décor leur mascotte guerrière, Knarrenheinz. Mais le thrash allemand implacable et terre à terre est rarement à l’aise avec les fantaisies scéniques, l’absence de décor correspond donc tout à fait avec la musique percutante de la bande menée par Tom Angelripper.

C’est donc devant un parterre de thrashers déjà bien chauffés par Destruction que Sodom arrive sur scène, cette même scène qu’ils avaient foulés au Hellfest de 2008. Les allemands n’ont pas perdu de leur rage dévastatrice, et les fans non plus. Les slammeurs s’en sont donnés à cœur joie, et un a même tenté le diable en se faisant porter…avec son fauteuil roulant ! On a pu voir le public redoubler d’attention et les vigiles se mettre a trois sur celui qui venait de vivre un précieux moment de gloire. Les circle pits se formaient par légions et soulevaient la poussière du sol clissonnais.

Le groupe n’était évidemment pas en reste et a su bourriner de toutes ses forces, avec la fée décibel de son côté. En effet, le son était gras mais on distinguait sans problème les différentes parties du power trio. Et au leader charismatique Tom Angelripper de vociférer sa haine au micro, en ne laissant les survivants « In War And Pieces ».

On remarque que les nouveaux titres s’agglutinent avec les anciens sans dépareiller, Sodom étant un groupe qui a su emprunter le virage vers le modernisme avec talent et grande maitrise en sortant leur album éponyme il y a 5 ans de cela (album qui ne sera pas représenté lors de ce concert, alors que le backdrop rappelait très bien la pochette).

La setlist est essentiellement centrée sur les titres anciens, comme « Blasphemer », « Outbreak Of Evil » ou encore « The Saw Is The Law ». Le grand classique Agent Orange est aussi bien représenté par deux titres, dont le classique « Agent Orange » introduit de manière amusante par l’ami Tom, qui a sifflé la mélodie de « Wind Of Change », pour indiquer que l’album était sorti en 1989 (année de la chute du mur de Berlin, sujet abordé dans le tube interplanétaire de Scorpions). A part cela, la setlist avait a peu près la moitié des titres en commun avec celle de leur dernier passage au Hellfest, mais l’interprétation sans faille des missiles thrash bombardés par ce groupe implacable fait facilement oublier ce défaut minime. On aurait peut-être aimé au moins un titre de Persecution Mania, mais on ne chipote pas devant Sodom.

Les allemands ont réussi une fois de plus à montrer que le thrash qui tache, c’est leur affaire, le public l’a bien compris. Reste maintenant à les voir en tête d’affiche, a moins que le « package » dont avait parlé Schmier (voir le report de Destruction) n’ait vraiment lieu.

Setlist :

In War and Pieces
The Vice of Killing
Outbreak of Evil
The Saw is the Law
Sodomized
M-16
Agent Orange
The Art of Killing Poetry
Blasphemer
Remember the Fallen

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