Orphaned Land au Hellfest 2011

Orphaned Land bénit la mainstage 2 à 14h30

Groupe israélien qui a fêté ses 20 ans il y a peu, le groupe Orphaned Land a réussi à se construire un certain parc de fans en dehors de leur terre natale il y a quelques années. Après une tournée des clubs en France l’année dernière, le groupe revient mettre le couvert en ce jour du seigneur.

Malgré les 40 minutes qui leur ont été allouées et leur heure de passage peu stratégique (beaucoup de gens profitent du début d'après-midi pour manger), nos metalleux israéliens ont tout de même trouvé le moyen de regrouper un bon nombre de fans et de curieux. Il faut dire que le mélange de musique orientale et de metal n’a jamais été aussi bien maîtrisé que par Orphaned Land. Si l’avantage culturel dont ils jouissent est en grande partie responsable du résultat, on ne peut éclipser le talent de nos 6 joyeux musiciens.

En plus de leur talent musical indéniable, le groupe étonne par sa proximité avec son public. Malgré le grand nombre de spectateurs, le groupe a su les rallier à sa cause et faire danser tout ce beau monde sur leur musique à la croisée des cultures. Leur idéal pacifiste était palpable tout le long du concert, avec les interventions fédératrices de Kobi Fahri, qui expose clairement son but "d’unir les nations". Situé dans un carrefour de cultures et de religions, le groupe en tire un avantage en fournissant une traduction musicale de cette situation.

C’est donc à grands coups de mélodies envoutantes et de riffs lourds qu’Orphaned Land a su impressionner le Hellfest. Comme sur le reste de la tournée, l’accent est mis sur leurs deux derniers albums, Mabool (2003 - Century Media) et The Neverending Way Of The OrWarrior (2010 - Centuri Media). Ce sont ces albums qui contiennent les titres les plus à même de convaincre une foule de non-initiés, malgré leurs structures alambiquées. Les mélodies font le liant, et sont reprises en chœur par le public. Le final épique de « The Kiss Of Babylon » reste donc un moment de communion parfaite entre le groupe et ses fans. Un autre grand moment reste le final du concert, avec le tube "Norra El Norra", véritable synthèse de la musique du groupe, avec ses envolées mélodiques, ses riffs entêtants et sa rythmique sautillante.

Avec Orphaned Land, pas de temps mort, pas le temps de s’ennuyer, surtout quand le groupe se permet le luxe d’inviter une danseuse orientale, Johanna Fakhri, venue tout droit du Liban, qui a séduit le public comme elle a séduit le groupe Therion, qui l’invitera sur la même scène quelques heures plus tard.

L’espace de 40 minutes, le groupe a réussi à faire voyager le public de Clisson venu des 4 coins du monde vers le Moyen-Orient, a ensoleillé la Loire-Atlantique de sa musique colorée et unique. Une expérience qui a fait l’unanimité chez les festivaliers et les membres du groupe, qui « se sont sentis chez eux ».

Setlist :

In Thy Neverending Way (Epilogue)
The Kiss of Babylon (The Sins)
Birth of the Three (The Unification)
Olat Ha'tamid
Sapari
Ocean Land (The Revelation)
Thee by the Father I Pray
Norra el Norra (Entering the Ark)
Ornaments of Gold (outro)

Pour accéder à toute la galerie photo de ce concert, visitez :
http://www.yog-photography.com

Photos : © 2011 Nidhal Marzouk  / Yog Photography
Toute reproduction interdite sans autorisation écrite du photographe.

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