Napalm Death à  La Maroquinerie (04.03.2012)

Alors, prêts pour une soirée grincore death avec pogos de folie ? Nous le fûmes en cette soirée entre printemps et hiver...

Nous arrivons tout juste à temps pendant la première partie d'un groupe... qui n'aurait pas dû êtyre là ! Pas très au point par manque de répétition, il faut tout de même souligner le challenge qu’a relevé les français de Necroblaspheme en acceptant de remplacer Kadaverik à la dernière minute...

Les musiciens ont un peu du mal à se régler en début de show, surement dû à la pression, mais font rapidement contre mauvaise fortune bon cœur. En s’améliorant au fur à mesure que le temps passe, ils arrivent tout de même à imposer leur musique et nous saluons leur prestation quasiment improvisée.

C’est donc après 30 ans d’existence et 13 albums studio que l’on retrouve avec plaisir les fringuants Napalm Death, toujours heureux de fouler les planches de toutes les salles du monde.

La Maroquinerie est bien remplie de « die hard » chauds bouillant prêts à tout donner pour son groupe élevé au piédestal de mythe.

 

Napalm Death

Avec un petit sourire en coin, les musiciens montent sur scène pour prendre leurs marques et c’est un Barney surexcité qui déboule devant nous avec l’intro du dernier album « Circumspect » qui permet de faire monter l’ambiance. Comme le dit Barney ce titre est un peu « The Calm before the Storm ». Dans le pit c’est la guerre (n’est ce pas Nidhal ?), ça bouge fort et il y en a certains qui pèsent leur poids en bière et il ne vaut mieux pas être sur leur passage sinon c’est comme au billard quand 2 boules se rencontrent vous risquez de gicler direct dans le trou.

La sécurité est rapidement débordée par les slameurs, les pogoteurs, les circle pits qui sentent bon la sueur des chevelus.

 

Napalm Death

Napalm va tout simplement nous anéantir. Mark « Barney » Greenway, en bête de scène, va tout donner sans paraître fatigué. Malgré une discographie plus que conséquente ils sont tout de même là pour nous proposer des titres de leur dernier album Utilitarian avec bien sûr « Errors in the Signals » pour entamer le show et mettre les points sur les « i ».

A ce moment les photographes bien placés au premier rang vont littéralement exploser comme des fétus de pailles et pour ne pas ralentir la cadence ils envoient un « Everyday Pox » assez biscornu pour du Naplam. A croire qu’ils veulent nous en mettre plein les oreilles avec leur dernier opus puisque on retrouve ensuite « Protection Racket » et « The Wolf I Feed » aux relents Punk, ainsi que « Nom de Guerre » qui explosera les derniers tympans encore en fonctionnement.

 

Napalm Death

« Fatalist » reste toujours aussi déconcertant quand on observe un Barney bouger la tête frénétiquement tout en remuant ses bras dans tous les sens comme un possédé.

Les 6 secondes de « Dead » nous fera toujours aussi plaisir ainsi que les 1,316 secondes de « You Suffer » (cette chanson a obtenu le record dans le livre Guiness des Records de la chanson la plus courte de tous les temps) avec comme paroles pour ceux qui ont arrivé à les déchiffrer « You suffer - but why? » (« Tu souffres, mais pourquoi ? »).

La reprise « Nazi Punks Fuck Off » offre encore un grand moment de violence dans le pit et bien que fatigués les fans de Napalm sont toujours aussi virulents. A croire que la musique est l’énergie qu’ils leur permettent de rester debout.

 

Napalm Death

En rappel  « Scum » « Human Garbage » ainsi qu’ « Instinct of Survival » clôturent un show époustouflant montrant à nouveau la maîtrise parfaite de Napalm Death avec sa musique si particulière et tellement puissante. Napalm reste Napalm, son Grind/Death fait toujours autant de dégâts et si vous avez l’occasion foncez dans le pit pour les voir de près cette année à la Hellfest. Sinon restez chez Maman devant The Voice...


Lionel / Born 666

Setlist :

Circumspect
Errors in the Signals
Everyday Pox
Protection Racket
Can't Play, Won't Pay
Silence Is Deafening
The Wolf I Feed
Fatalist
Practice What You Preach
Quarantined
Next of Kin to Chaos
Analysis Paralysis
Dead
Deceiver
Dementia Access
When All Is Said and Done
Unchallenged Hate
Nom de Guerre
Suffer the Children
Breed to Breathe
Nazi Punks Fuck Off (Dead Kennedys Cover)

Rappel :

Scum
Human Garbage
You Suffer
Instinct of Survival
 

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