Live report du concert de Forever Slave au Glaz’art

Les espagnols de Forever Slave se produisaient dimanche 5 mars 2006 au Glaz'art, avec Chugga Chugga, SOM et Hevius. Un concert qui mélangeait quelque peu les styles donc, et tant mieux pour le publique ! Après une première rencontre la veille avec la bande d'Angellyca, je les retrouvait en pleine forme le lendemain, après la séance de dédicaces réussie du début d'après midi.

Le samedi 4 mars en fin d'après midi, nous nous sommes rendu avec Arnonours, au Katabar, pour rencontrer Forever Slave. A l'écoute de leur album, je n'avais pas été conquis. Je l'avais trouvé un peu trop linéaire dans l'ensemble, peut être à  cause d'un manque de risques, qui les fait ressembler à  d'autres groupes du genre. C'est domage parcequ'ils ont de bonnes idées qui mériteraient d'être exploitées plus à  fond, et une couleur musicale qui leur est propre. Le violon d'une part, le jeu blues d'Oswalth, et puis l'alternance des voix douces et lyriques de Lady Angellyca, avec les vocaux death d'Edward Vert le batteur. Voilà  les éléments qui à  mon avis, pourraient donner à  Forever Slave une identité forte. Mais en définitive, j'avais trouvé cet album timide, pas assez affirmé, mais pas désagréable non plus. Prometteur si le groupe décide de mettre en avant ses différences à  l'avenir.

Forever Slave est un groupe qui possede une image forte, aspect cultivé part la chanteuse Angellyca. C'est naturellement dans la cave voutée du katabar et son ambiance médiévale, que nous avons rencontré les sept Espagnols, pour un entretient en français avec Ignaz le violoniste et Leal le clavieriste. Nous les avons trouvé exité à  l'idée de jouer, heureux d'être là , et respirant la bonne humeur après une après midi d'interviews. Restait à  le souhaiter bonne nuit et à  leur donner rendez-vous le lendemain pour le concert au Glaz'art.

Glaz'art dimache 5 mars 2006

La soirée était ouverte par les excellents Chugga Chugga, toujours aussi visuels. Du show et du beau jeu comme à  leur habitude. Pas évident devant un publique composé exclusivement de métaleux, mais malgré leurs ambiances à  la ZZ Top et une reprise de Purple rain de Prince, les quatre compères ont su convaincre par leurs énergie débordante, les passages plus péchus de leur zique, la virtuosité de soliste des deux guitaristes, et le spéctacle qu'ils nous ont offert.

Site de Chugga Chugga

Pas évident pour SOM de prendre la relève, ils le savent et se motivent d'autant plus en montant sur scène. Leur metal rock est parfait pour faire une bonne transition avec les groupes plus typiquement heavy metal de la deuxième partie. Mis à  part deux trois pains sur certaines mises en places en début de concert, le set est maîtrisé et les morceaux, que je commence à  bien connaitre, sont toujours aussi accrocheurs. Les frères Senecal, J.P à  la batterie et Franck guitare chant, emènent le tempo, tandis que Chuck assure la basse et de très bons choeurs, et que Yoni fait sonner sa Yngwie Malmsteen signature. Mission accomplie que cette date pour les parisiens, ils attirent même des oreilles qui ne me sont pas inconnues en la personne de Marc, un ancien propriétaire de l'Astronef, qui comme par hazard est venu les voir, et est en train de monter son label.
Le point principal à  améliorer à  mon sens, c'est la communication avec le publique. Franck annonce les titres brievement, sans s'étendre, et sans un seul regard pour les gens devant lui, ce que je trouve domage dans un lieu si intimiste. Cela explique peut être une certaine froideur du publique en réponse, et cela margré un bon concert des SOM.

Site d'SOM

C'est au tour d'Evius d'ouvrir pour Forever Slave. Les gars de la bande à  Fabio sont plus jeunes que les deux groupes précédents, ils évoluent dans un metal plus classique, avec du Synthé et des influences proches de Stratovarius ou de Sortilège. Le publique est visiblement venu nombreux pour les soutenir, et c'est vrai que leurs mélodies sont facilement mémorisables, avec des refrains typiques du metal mélodique.Cependant, les tempos restent encore assez approximatifs et les mises en places laissent à  désirer. Bref, si j'ajoute les paroles en français parfois trop naïves, je dirais que le groupe manque encore un peu de maturité pour cette place dans l'affiche. En jouant avant SOM et Chugga Chugga, peut être que leur jeunesse aurait été plus facilement pardonnée ?
Toujours est-il que nous recevrons le groupe mardi prochain dans la housse à  gratt', Evius qui se font en ce moment une bonne expérience et devraient progresser rapidement s'ils continuent sur cette voie.

Site d'Evius

Enfin voilà  l'heure de vérité pour Forever Slave. Je le dis d'entrée, leur CD m'avait rendu sceptique avant même leur entrée en scène, et malheureusement, une partie de mes craintes se sont vérifiées.
Angellyca avait enfilé une robe moulante en cuir rouge, et c'est volontaire et provocatrice, qu'elle est entré dans ses morceaux comme une véritable furie. D'un autre coté pas le choix au Glaz'art, surtout que ses zicos jouaient bien plus fort que les groupes précédents. Il lui fallait donner de la voix pour percer le mur de son des deux guitares, du synthé, du basse batterie et du violon. Du coup, ses nombreux passages en chant de tête ont été un peu trop poussés, pas tout à  fait juste parfois, et malgré une généreuse débauche d'énergie et de belles mélodies, la précision n'était pas au rendez vous.
Derrière ça envoyait sévère, mais là  aussi je regrette que le son général ai été si diffus. Il était parfois difficile de distinguer les instruments les uns des autres. Le son cependant était gros et puissant, et le publique venu nombreux spécialement pour accueuillir les espagnols, s'est régalé à  redécouvrir les titres de "Alice's Inferno" sur scène. Visiblement Forever Slave est un goupe expérimenté sur scène, mais comme pour l'album, il leur manque le petit quelque chose en plus pour en faire un groupe d'envergure. C'est mon avis, et les conditions du Glaz'art ne leur a pas non plus permis beaucoups de liberté d'expression. La scène n'est pas très grande et je rappel qu'ils sont sept. De plus ils ne jouaient pas sur le matos et leur ingé son n'avait pas fait le déplacement.A revoir donc dans de meillurs conditions peut être ?

Site de Forever Slave

close

Ne perdez pas un instant

Soyez le premier à être au courant des actus de La Grosse Radio

Nous ne spammons pas ! Consultez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.



Partagez cet article sur vos réseaux sociaux :