Dropkick Murphys (+ Didier Wampas) au Zénith (02.02.2013)

Huit mois après leur prestation remarquée lors de l'édition du Hellfest 2012, les Dropkick Murphys remettent le paquet dans cette prestigieuse salle parisienne qu'est le Zénith.

Avec une première partie de qualité en la personne de Didier Wampas, le show ne peut être que prometteur ! Rappelons que ce tout jeune retraîté (non, sérieux ?!) est un immanquable de la scène punck rock française, en témoignent les 30 années passées au micro des.. Wampas ! « Le dinosaure est plus que jamais vivant !» doit s'écrier une foule complètement médusée face à la prestation plus que déjantée du cinquantenaire, flanqué d'un costume de scène aux allures de costume rouge – qu'il otera peu à peu sous les acclamations de la foule.

Le bonhomme n'hésitera en aucun cas à entasser les wedges et tout ce qui lui tombe sous la main (il se fera d'ailleurs reprendre par les roadies des Murphys !) pour culminer le plus haut possible devant un parterre médusé par tant de vigueur ! Une setlist bien burnée – comme d'acoutumée – et d'innombrables bains de foule lui rajouteront un fort sentiment de sympathie de la part du public ; l'homme est là et bien content d'y être.

C'est l'heure de la pause, changement de plateau et.. l'ambiance est déjà au rendez-vous puisque le public – venu en nombre il faut le dire – se fait d'ores et déjà entendre, en témoignent les innombrables « Let's go, Murphys ! » qui émanent de la fosse et repris en choeur par plusieurs milliers de personnes.

A l'écoute des premières notes, la fosse ne se fait pas prier ; c'est carrément démentiel. « The Boys Are Back » ainsi que « Burn », toutes deux tirées du nouvel album Signed and sealed in blood se font donc entendre, très vite suivies de chansons tirées de la – tout de même – large discographie du groupe. Le rythme ne faiblit pas ; bien au contraire la foule semble être galvanisée par l'atmosphère qu'ont instauré les 7 musiciens présents sur scène..

« Your Spirit's Alive », « The Irish Rover », « The Battle Rages On » et j'en passe ; les titres s'enchaînent et ne se ressemblent pas – ou presque ! Notons tout de même que la setlist contient beaucoup de morceaux du nouvel album ; c'est plutôt une bonne nouvelle quand on sait que celui-ci est une sorte de « condensé » de ce que les Dropkick savent faire le mieux : mettre le feu !

On en vient par moment à se demander si la bière n'aurait pas laissé place à de la potion magique à tel point l'ambiance n'est pas prête de retomber ! On prend les mêmes, et on continue pour un show de près de deux heures, qui risque de laisser des traces malgré l'ambiance festive qui émane de cette fosse en furie.

Le lightshow est tout en beauté ce soir, et ce n'est pas l'allure de cette scène qui ira rabaisser la note «esthétique » de ce concert ; l'espace scénique est très bien occupé par toute la troupe, et même sur scène il n'y a pas de répit ça bouge dans tous les sens. Il faut dire qu'il faut être sacrément de marbre pour ne pas réagir frénétiquement sur ce Irish-Celtic Punk Rock ! Et quand les musicens montrent l'exemple, cela ne peut être qu'encore meilleur !

Le groupe enchaîne, sans laisser le moindre répit aux fans, jusqu'à ce que « Captain Kelly's Kitchen » suivie d'un splendide – et redoutable - « I'm Shipping Up To Boston » (qui aura calmé les plus récalcitrants) ne vienne mettre un terme à ce show qui restera gravé dans la mémoire de bon nombre de fans venus d'un peu partout en France (et pas mal d'étrangers aussi ont visiblement fait le déplacement pour l'occasion !).

« Mais... que nenni » ! Voilà que les américains déboulent de nouveau sur cette scène pour un « long » rappel composé de – quand même ! - pas loin de cinq titres ! L'un  d'entre fait – encore – la part belle au dernier album, et relevons tout de même la petite pépite « Dirty Deeds Done Dirt Cheap » qui n'est autre que du AC/DC assaisonné à la sauce irlandaise (yummy !). « Citizen C.I.A. » aura raison des plus récalcitrants..

Une ambiance de folie, un son – il faut l'avouer - de qualité, un lightshow agréable, un groupe au top de sa forme et une setlist de 26 (oui oui !) morceaux auront contribué à la réussite de cette soirée.

« Come back, Murphys ! »

Setlist :

- The Boys Are Back
- Burn
- Johnny, I Hardly Knew Ya
- Going Out In Style
- The Gauntlet
- A Few Good Men
- Your Spirit's Alive
- Prisoner's Song
- The Irish Rover
- My Hero
- Jimmy Collins' Wake
- Worker's Song (acoustique)
- The Battle Rages On
- Fields Of Athenry
- Forever
- Out Of Our Heads
- The Warrior's Code
- The Gang's All Here
- Rose Tattoo
- Captain Kelly's Kitchen
- I'm Shipping Up to Boston

- Barroom Hero
- End Of The Night
- Skinhead on the MBTA
- Dirty Deeds Done Dirt Cheap
- Citizen C.I.A.

 

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