Freedom Call (+ Vexillum et Dreamcatcher) au Divan du Monde (07.05.2013)

Le metal dans ce qu’il a de plus festif et innocent était fièrement représenté ce mardi 7 mai au Divan Du monde. En effet, quelques mois après leur passage au Trabendo avec Rhapsody, les joyaux lurons de Freedom Call ont gratifié l’hexagone d’une nouvelle date placée sous le signe de la bonne humeur. Voyons un peu si cette « happy metal party » a tenu ses promesses.

DREAMCATCHER

Premier à investir l’espace, les français de Dreamcatcher ont bien l’attention de convaincre les parisiens d’acheter leur nouveau CD, Emerging From The Shadows. Finalement la descritpion du sticker rend justice à leur musique : c’est à un heavy/thrash piochant aussi bien chez Megadeth que Maiden que nous avons droit. Certains riffs sauront décrocher quelques hochement de tête tandis que les gratteux nous gratifient de duo de soli plutôt réussis. Malheureusement, comme souvent pour les premiers groupes, le son est assez brouillon et les français peinent à réellement embarquer le public, malgré l’énergie dégagée par leur frontman 80s au possible !

VEXILLUM
 

Profitant du désistement de Power Quest, les italiens de Vexillum foulent une fois de plus le sol de la capitale avec Freedom Call après la tournée avec Lt’s Rhapsody. Le groupe bénéficie cette fois ci d’un espace bien plus large et d’un set allongé, les conditions sont réunies pour avoir un show digne de ce nom.

C’est affublé de leur traditionnel kilt que les transalpins entament leur show sur le tonitruant « The Wanderer’s Note ».  Le son est au poil si ce n’est le chant qui là encore est quelque peu sous mixé et nous devons tendre l’oreille pour apprécier le prenant refrain de l'ouverture de The Bivouac, dernier album en date des italiens. Le public est réceptif et c’est face à un parre-terre conquis que les morceaux de The Bivouac sont retranscrits avec précision. Des afficionnados du groupe sont même présents, ces passages répétés à Paris semblent avoir porté leurs fruits.

Les musiciens affichent une bonne humeur saisissante et arrivent même à faire sauter la fosse sur leur hit « Avalon », mid tempo heavy aux accents folk bien efficace. Entre gaffe du batteur qui se trompe dans les samples et blagues du frontman, le set passe comme une lettre à la poste et c’est sur le speed et ambiancé « The Hunt » que nous quittent les italiens. Les chœurs rendent plutôt bien et le refrain épique à souhait fera son effet. Pari réussi  pour Vexillum et nul doute que la formation repassera en France prochainement

Vexillum a chauffé la fosse comme il se doit et l’attente pour Freedom Call n’en est que renforcée, espérons que les allemands sauront faire le spectacle !

FREEDOM CALL

Autant le dire tout de suite, Freedom Call a été pleinement à la hauteur de sa réputation ce soir et c’est à une véritable fête metallique que nous avons assisté ! Les trompettes de "Back Into The Land Of Light" retentissent et c’est tout sourire qu’apparaisse Chris Bay et sa bande. L’un des morceaux les plus réussis du dernier album passe franchement bien le cap du live et l’euphorie gagne rapidement la fosse du Divan du Monde. Euphorie poussée un cran au-dessus avec l’ultime "Freedom Call", perle de leur discographie et petite pépite de power à l’allemande.

Le son est au rendez-vous et la voix de Chris Bay sera de mieux en mixée au cours du show, rien à redire de ce côté-là. Mais Freedom Call, ce n’est pas seulement de bons hymnes speed, c’est aussi de la musique décomplexée pouvant prêtée à sourire sur album et gagnant réellement en intérêt en live. Ainsi les plus ou moins bancals, « Power And Glory », « Hero On Video » ou « Rockin’ Radio » s’avèrent bien plus efficaces sur scène. Entre les vannes de Chris Bay et l’énergie affolante de ce monstre Klaus Sperling, Freedom Call tient sa scène comme peu le savent. Ah que c’est bon de voir un batteur autant apprécier ce qu’il joue !

Enfin ne nous égarons pas, le groupe ne se résume pas à quelques titres pour faire la fête et les ravageurs "We Are One" ou  "Farewell" offrent un pur moment de bonheur aux parisiens. Le second extrait de Crystal Empire est une véritable ode à la fantaisie et est introduit par Chris Bay comme  le "morceau le plus happy qu’on ait composé", ce qui pour un groupe comme Freedom Call est lourd de sens. Quel pied que ce pont opératique ( "Welcome To The Dome of Pleasure…"), niais à souhait mais tellement jouissif. Et que dire de "Tears Of Babylon" et ses cuivres belliqueux qui là encore font sauter la foule sur un refrain fédérateur au possible.

C’est avec l’un de leur plus beau morceau que se conclu le set des allemands et votre serviteur se laisse rapidement embarquer dans l’épique  "Metal Invasion", ouverture du désormais culte  Eternity. Mais bien évidemment, le public en redemande encore et le Divan Du Monde se met alors à scander à plein poumon l’air du hit en puissance de Freedom Call : "Land Of Light". Les allemands refont vite leur réapparation pour des rappels 100% Eternity : "Warriors" et l’imparable "Land Of Light", un des morceaux les plus efficaces que le power metal a pu offrir, cloturent dans l'hystérie générale cette soirée. 

Si la musique de Freedom Call peut horripiler bien des metalhead, force est de constater que les performances du groupe sont un véritable festival d’allégresse. Que toute personne ayant encore une once de crédulité juvénile ne loupe pas le prochain passage des allemands !

 

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