Nashville Pussy au Forum de Vauréal (30.01.2014)

C’est au forum de Vauréal que commence la tournée européenne de Nashville Pussy. Le point de départ qui va nous permettre de découvrir les nouveaux titres de leur nouvel album Up The Dosage.

Ce soir c’est la jeune formation française Wizzö qui entame la soirée dans un Hard Rock classique mais tellement vrai. Leur musique déborde de sincérité. Leur jeunesse donne un grand coup dans la fourmilière d’une musique rafraichissante à laquelle ils arrivent à mettre de la bonne humeur et déjà un professionnalisme du haut de leur jeune âge ; la voix du chanteur tient largement la route en nous envoyant des sonorités bien soul.


 

Wizzö


La rythmique tient les fondations d’une musique qui donne envie de battre le rythme du pied tout en headbangant à l’unisson pendant que les guitaristes nous envoient des solos du plus bel effet. Le public est satisfait et se fait entendre tout comme leur fanbase. L’ambiance est jeune pour une musique revue à la sauce Wizzö où les copines n’hésiteront pas à rejoindre les musiciens sur scène à la fin de leur set. Blaine de Nashville Pussy dira même à la fin de son set que Wizzö est « The best french rock band ever », rien que ça ! C’est Phil Campbell qui serait content !
 

Wizzö Wizzö

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High-School Motherfuckers a revêtu les costards du grand soir. Un vent de Punk Rock traverse la salle. Les enfants des Ramones joue vite et fort des titres relativement courts dans un esprit Punk US mais agréable à écouter. Ce ne sont pas des petits jeunes et ils connaissent les ficelles du métier, leur son garanti 100% Rock passe bien. Ils ont vraiment de la classe. Ça rentre bien dans le lard comme avec « Jesus (hates me) » ou le poétique « Another Hangover in Hungary ».
 

High-School Motherfuckers High-School Motherfuckers

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Les santiags sont de mise. Blaine a ressorti celles en écaille de serpent bien usées au bout et Ruyter celles en peau de vache. Rock n’ Roll. Jeremy Thompson imperturbable derrière ses futs va faire le job, c'est-à-dire maintenir la rythmique tout au long du set. Quant à Bonnie Buitrago la petite nouvelle (depuis déjà la dernière tournée), elle surveille ses accords tout en contrôlant ceux de Blaine. Elle qui a été fan du groupe et qui se retrouve maintenant auprès d’eux sur scène pour jouer de la basse ne doit toujours pas en revenir.
 

Nashville Pussy


Comme d’habitude, ils arrivent dos à la scène, font genre « je fais les derniers réglages » sur les amplis Marshall bien vintages (dont l’un doté du Drapeau des Confédérés), histoire de montrer (enfin de faire croire) que les roadies font un boulot de m---- !
 

Nashville Pussy Nashville Pussy


La casquette bien vissé sur la tête de Blaine et T-shirt de la tournée légèrement customisé pour Ruyter, les Nashville sont là pour nous envoyer une bonne dose de Rock n’ Roll façon Redneck et pour entamer leur tournée européenne rien de tel qu’un bon « Keep on Fuckin’ » pour mettre le point sur le « i » de Fucking. Les amplis qui ont plus que vécu crachent des décibels bien gras. Blaine porte une jolie veste flashy au couleur du drapeau des sudistes, Ruyter a légèrement échancré le nouveau T-Shirt aux couleurs de Up the Dosage, la SG en bandoulière, c’est parti.
 

Nashville Pussy


Contents, ils le sont, ça tombe bien, nous aussi ! Et ça commence fort, les pneus surgonflés du truck sont en train de fondre sur le bitume des planches du Forum. Les petits yeux malins de Blaine n’en perdent pas une miette, content de voir sa chère et tendre toujours aussi habile de ses doigts sur son manche de bois qu’elle n’hésitera pas à embrasser avec sa langue ! 
 

Nashville Pussy


Comme d’habitude avec les Georgiens ils mettent le paquet sur les deux premiers albums Let Them Eat Pussy et High As Hell qui représentent à eux deux plus de 70% des morceaux en délaissant au passage le plus que dispensable Get Some. Franchement qui pourrait passer à côté de « Keep on Fuckin’ », « High as Hell », « Wring Side of a Gun » ou « She’s Got the Drugs » ? Seul un titre de From Hell to Texas est représenté, collant bien à la peau de Blaine quand on peut entrapercevoir ses pupilles qui émergent difficilement des paupières avec « I’m So High ».

« Gonna Hitchhike Down to Cincinnati and Kick the Shit Outta Your Drunk Daddy » est toujours aussi prenant en live, ça vous attrape les « Corones » d’une façon sauvage et ne vous les lâche plus pendant 3 minutes au rythme insufflé par les cheveux de Ruyter qui partent dans tous les sens.

Après avoir posé sa guitare devant les amplis et s’être pris une bonne rasade de bourbon sous le regard approbateur de Ruyter, Blaine se met à danser comme un Cowboy pendant des séances de square dance dans un saloon sur « Milk Cow Blues » tout en regardant sa partenaire avec de l’amour dans les yeux. Ensuite il joue avec le câble du micro le poussant vers la foule pour le rattraper au dernier moment sur « Snake Eyes » pendant que Bonnie Buitrago suant à grosse goute s’agenouille sur scène la basse en avant.
 

Nashville Pussy


Comme ils le disaient pendant l’interview les nouveaux morceaux arrivent à se noyer dans la masse, que ce soit « Everybody's Fault But Mine » qui ouvre l’album d’une façon rentre-dedans ou « Rub It to Death », classique mais efficace, ou encore le titre éponyme juste avant le chef d’œuvre du groupe « Go To Hell », leur « The Butcher And Fast Eddy » assez magique qui verra dans le Forum un crowdsurfer se faire virer par le service de sécurité.
 

Nashville Pussy


Avant d’arracher les cordes de sa guitare, Ruyter à genoux sur scène sort les derniers larsens de sa Gibson SG sur le bien attendu « Go Motherfucker Go » pendant lequel la gente masculine n’a que plus l’occasion de découvrir les magnifiques soutiens-gorges léopard de Ruyter, mais recevra toujours de la bière dans la tronche, enfin surtout le premier rang et certains photographes…
 

Nashville Pussy


Le temps passe, les corps prennent de la bouteille, mais l’énergie reste et c’est pourquoi on aime les voir sur scène. Keep on Fuckin'!!!
 

Lionel / Born 666

Nashville Pussy
 

 

Photo : Lionel / Born 666 / © 2014
Toute reproduction interdite sans autorisation écrite du photographe.

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