Sólstafir au Hellfest 2014

Dimanche, 21:50 – Temple

Le drapeau islandais flotte dans les premiers rangs lorsque les musiciens arrivent sur scène dans une lumière bleutée et que le batteur Guðmundur Óli Pálmason nous filme.

Les cowboys de l’Islande sont là, le son, la dégaine, l’esprit, tout y est…la musique sublime comme à l’accoutumée, on peut dire qu’ils savent y faire pour faire monter une ambiance, tout en progression lente pour décrocher des accélérations au moment opportun.
 

Sólstafir


Regarder donc la montée de l’intro « Náttfari »  suivi de « Ljós í Stormi » où Aðalbjörn Tryggvason se penche sur les amplis pour créer du larsen avec son médiator électronique qui caresse les cordes de sa Flying V qu’il porte toujours au niveau des genoux pour créer ce son si particulier et propre au groupe.

Les nattes de Svavar Austman s’agitent sous son chapeau au fur et à mesure que la musique s’accélère comme sur « Pale Rider ». Aðalbjörn Tryggvason demande s’il y a des islandais dans le public (et visiblement il y en a un petit paquet agitant leurs petits drapeaux) avant d’envoyer la sauce avec « Svartir Sandar » qui déboule à vive allure.

 

Sólstafir


Grand frisson dans l’assemblée lorsque retentissent les premières notes du nouveau single « Ótta » sous la Temple. Pas de précipitation, du planant, de l’émotion, du grand art. Sólstafir possède la science de la montée de l’adrénaline tout en finesse et lenteur pour nous faire chavirer dans un délire onirique. Dommage qu’il n’y ait pas le banjo comme sur le disque à venir.

Après cela, une seule envie nous vient directement à l’esprit : vivement que l’on puisse écouter leur nouvel album en entier qui sortira chez Season of Mist le 29 Août en Europe et le 2 Septembre en Amérique du Nord...
 

Sólstafir


Quelle maîtrise, quelle science du détail, de la passion. Ici on est dans un Sergio Leone où les Longs Manteaux arrivent dans cette ville abandonnée au milieu de la Vallée de la Mort qui aujourd’hui s’appelle Clisson.
 

Sólstafir


Nous sommes très émus aussi lorsqu’Aðalbjörn s’approche du micro pour nous faire une déclaration « On a perdu une bonne ami l’année dernière, elle était française… », et dédie à Mariane (Séjourné), alias LSK (bassiste d’Antaeus, Hell Militia, et Vorkreist) le titre « Fjara », « Je sais que tu es avec nous ». On sent que le chanteur a les yeux remplis de larmes et nous la gorge serrée.

A n’en pas douter avec son style si particulier, Sólstafir deviendra une valeur incontournable dans les années à venir…

Lionel / Born 666

Setlist :

Náttfari
Ljós í Stormi
Svartir Sandar
Ótta
Pale Rider
Fjara
Goddess of the Ages

Photo : Lionel / Born 666 / © 2014
Toute reproduction interdite sans autorisation écrite du photographe.

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