Edi Fitzroy – mort de l’auteur de Youthman Penitentiary

Certains réseaux sociaux, pour peu que l’on en fasse bon usage, nous permettent de rentrer en contact avec des artistes qui ont bercé notre jeunesse. Ils nous permettent aussi d’être au plus près de leur actualité et ce, en temps quasi réel.  Et puis il y a cette réalité, qui vous vient en pleine face quand vous apprenez au détour d’une actualité sur un mur la disparition d’un héros jamaicain comme il s'en fait peu.


Ce samedi 4 mars 2017 n’échappe pas à la règle, puisque Edit Fitzroy s’en est allé après un dur combat contre le cancer.

Retour sur un artiste discret et humble mais qui a joué un rôle important dans reggae music.

 

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Edi Fitzroy, né Fitzroy Edwards en 1954 dans la paroisse de Clarendon vient très tôt avec sa mère à Kingston et comme tout adolescent de la capiltale suit les Sound System, Anchio One étant son favori.

Edi Fitzroy est considéré comme un héros pour le peuple jamaïcain. Alors que l’unique radio de l’île à l’époque  ne passait que du rythm’n’blue et de la soul, Edi Fitzroy s’est enfermé dans la cabine avec un collègue et ont diffusé du reggae toute la journée, C’est une scène qui a été reprise pour le film rockers et jouée par Dirty Harry et Leroy Horsemouth. De ce jour, plusieurs radios reggae sont nées.
 


Il a fait ses premiers enregistrements en 1978 avec des titres comme "Miss Molly", "Countryman" ou encore "the gun". Fort de ses titres aux succès fulgurants, ils s’envole pour l’Angleterre avec Mikey Dread et fera les 1ères parties de The Clash.

De retour en Jamaïque, il se rapproche de Trevor Elliott pour lequel il sort son premier album, Check For You Once, en 1981 et qui comprend les hits "Youthman Penitentiary", "African Queen", "People Dem A Suffer", album qui ressortira sous le titre de Youthman Penitentiary peu de temps après aux USA.
 


Edi Fitzroy, tout comme un Jacob Miller en son temps, est reconnu comme une voix du peuple et on peut le voir donner de nombreux concerts pour améliorer la vie des jamaicains, tant au niveau scolaire, que religieux et social. Il se dit avoir pour mission d’élever les consciences, inspiré par la générosité de Bob Marley et ses textes sont conscients, axé sur sa foi en Dieu, sur les droits des hommes, sur la beauté de la femme. Il a un charisme proche de celui du pape du reggae.

Toute sa vie et sa carrière, il la consacre aux autres. Aujourd’hui,  un homme saint est  parti pour Zion.  Il avait 62 Ans.
R.I.P.

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