Avant de vous atteler à la lecture de ces lignes, je tiens à vous informer que l'auteur de l'intégralité de cet article (texte et photos) est Frédo Mat.
Les 28, 29 et 30 juillet ont eu lieu le
Summer Vibration, organisé par
Zone51, à Sélestat, ravissante petite ville alsacienne chargée d'histoire... La programmation alliait stars internationales du reggae, comme
Alpha Blondy,
Tarrus Riley,
Harrison Stafford ou
Alborosie, valeurs sûres du reggae hexagonal comme
Taïro,
Sinsemilia ou
Yaniss Odua... mais aussi des étoiles montantes du reggae comme
Chronixx...
Un savant mélange programmatique qui a attiré les spectateurs venus nombreux sur le site des Tanzmatten...
Le premier jour a vu
Lionsize feat. Vidjah & I-zaak ouvrir les festivités, puis ce fut au tour de
Mike Love, artiste hawaïen qui était pour la première fois en France et que j'affectionne particulièrement pour ses ballades acoustiques...
Yaniss Odua, accompagné de son fidèle
Artikal Band, a enflammé le site du festival...Tout le public s'est lâché sur « Rouge Jaune Vert » ou sur « Chalawa » où d'épaisses volutes de fumée s'élevaient dans le ciel alsacien.... Mais
Yaniss nous a également gratifié de quelques nouvelles tunes, présentes sur son prochain album, dont un morceau aux accents ska, qui laisse augurer un très bon album...
Chronixx, une vingtaine d'années, fer de lance de cette nouvelle scène reggae jamaïcaine, qui s'est fait connaître aux amateurs de reggae sur le titre « Who knows » avec
Protoje, a repris ses titres « Here comes trouble » ou « Smile Jamaïca ».
Alborosie, accompagné du
Shengen Clan, nous livre un concert intense où les morceaux du dernier album
Freedom & Fyah côtoient ses tunes « Kingston Town » ou « Herbalist »....
Enfin c'est au groupe
L'Entourloop de clore cette première soirée...
Trêve de blabla, voici les photos...
Lionsize feat Vidjah & I-zaak



Mike Love




Yaniss Odua & Artikal Band




Chronixx & Zincfence Redemption



Alborosie & Shengen Clan



L'Entourloop
Le deuxième jour commence tôt... 16h00... alors qu'il fait lourd, les festivaliers préfèrent se rafraîchir dans l'Ill plutôt que de profiter du concert proposé par
Spirit Revolution, emmené par le chanteur
Fyah Max (qui nous fait le cadeau de jouer son dernier titre : « Warn di world ») et où l'on aura le plaisir de voir
Ilements se faire inviter sur scène... dommage pour eux...
Ce sont les
Banyans qui suivent... les Toulousains ravissent le public présent, et même quelques cigognes qui n'hésiteront pas à faire un détour au-dessus du festival pour écouter leur bon son roots ... un groupe talentueux que l'on aimerait forcément voir plus souvent sur les scènes hexagonales...
Puis vient le tour de
Taïwan MC, qui précède les Italiens de
Mellow Mood, avant que la tête d'affiche de la soirée n'apparaisse :
Alpha Blondy, accompagné du
Solar System... fidèle messager de la paix,
Alpha Blondy rappellera à tous les festivaliers qu'aucun Dieu ne justifie les atrocités et les crimes commis...
Les vétérans du reggae français,
Sinsemilia, font leur entrée sur scène en reprenant les titres qui ont fait leur notoriété : « Douanier 007 », « La Flamme » ou « La mauvaise réputation »....
Enfin,
Hilight Tribe et son son électro-tribal feront bouger la foule encore nombreuse sur le site des Tanzmatten...
Voici les photos de ce deuxième jour :
Spirit Revolution & Ilements


The Banyans





Taïwan MC


Mellow Mood


Alpha Blondy & the Solar System





Sinsemilia




Hilight Tribe
Le troisième et dernier jour débute encore plus tôt que la veille : 15h00...
Autant vous dire qu'il n'y a pas plus de monde que la veille... Quel peut être l'intérêt d'un festival de programmer des groupes à des heures où les festivaliers ne font que se réveiller ??... Est-ce bien valoriser le travail de groupes émergeants ?...
Toujours est-il que
Caporal Poopa, que j'avais découvert au
No Logo, ne se pose pas autant de questions que moi et met en place son show énergique accompagné par
JC du
Rootikal Vibes...
Le duo de
Jahneration prend le relais... une belle découverte personnelle !!...
Ensuite c'est
Djanta, le régional puisqu'originaire de Mulhouse, qui nous réserve bien des surprises... Accompagné de
Jo Benza,
Djanta va inviter sur la scène du
Summer Vibration Patko et
Volodia... Autant vous dire la bonne dose énergétique que le public reçoit... rien de mieux pour continuer la soirée !!....
Et c'est au tour de l'Allemand
Sebastian Sturm, accompagné de l'
Exil Airline... Le roots de
Sebastian Sturm envoûte les festivaliers...alors que son claviériste, emporté par les bonnes vibes, n'hésite pas à monter sur son instrument !!....
Taïro et son
Family Band rejoignent la scène...Il reprendra, bien sûr, ses big tunes que sont « Bonne Weed » et « Une seule vie »....
La nuit commençant à tomber, les étoiles du reggae apparaissent...
Harrison Stafford, accompagné de
The Professor Crew, avec le légendaire
Leeroy Horsemouth Wallace à la batterie, monte sur scène... Avec son timbre de voix si reconnaissable,
Harrison nous gratifie de reprises de
Bob Marley et de titres de son dernier album... Un des meilleurs shows de ce festival...
Enfin,
Tarrus Riley, avec le
Black Soil Band, qui compte en son sein la légende
Dean Fraser au saxophone, enflamme le festival... A noter que c'est la jeune chanteuse jamaïcaine
Alaine qui a la lourde tâche de chauffer le public...
Le public est encore bien là pour
Panda Dub, accompagné comme très souvent par son ami
Tetra Hydro K... Le duo cloture ce festival avec un set électro qui fera bouger les moins fatigués par ces trois jours intenses...
Caporal Poopa


Jahneration




Djanta & friends (Jo Benza, Patko)



Sebastian Sturm & Exile Airline




Taïro & Family Band



Harrison Stafford & the Professor crew



Alaine, Tarrus Riley & Black Soil Band
Je ne serais pas totalement complet si je n'évoquais pas le sound system corner, qui, à la grande surprise de beaucoup se déroulait en intérieur... les amateurs de bonnes grosses basses pouvaient skanker sur les sélections du
Rootikal Vibes, qui avaient ramené quelques amis comme le
Skank Addikt Hi Powa ou les
Bredrin Records... Durant trois jours ils ont ambiancé les changements de plateau alternant les sessions roots, dub,...
Merci aux organisateurs qui furent au top, bien que quelques petits points peuvent être améliorés (comme le coin presse qui n'était pas accessible en dehors des heures d'ouverture du site... pas facile de recharger les batteries de l'appareil photo...) mais, en tous les cas, mes grosses félicitations à l'équipe de
Zone51 qui réussit le pari d'organiser un festival familial, à taille humaine, avec une programmation digne des plus grands festivals de l'hexagone...
Enfin, un Gros Big Up à tous ceux que l'on croise sur les concerts, festivals et qui soutiennent la
Grosse Radio !!!