Grosse soirée à La Batterie, le 1er février
Comme nous vous l’avions relayé sur le webzine il y a quelques semaines, La Batterie - le pôle musique de la ville de Guyancourt organisait une soirée le 1er février qu’il ne fallait surtout pas manquer. Pour nous en mettre plein les oreilles, Gaëlle and The Old Dodge Fellows, Lidiop et son band de zikos plus talentueux les uns que les autres et le collectif Roots Heritage et ses instrumentalistes de génie étaient bien présents.
Une affiche plus qu’alléchante où La Grosse Radio était là et histoire de pouvoir vous faire un p’tit retour, on a fait quelques tofs.
Arrivés sur place un peu avant le concert, on en profite pour faire le tour de cet endroit que l’on découvre pour la première fois. Au-delà, ce soir d’avoir le droit à 3 concerts, nous nous retrouvons dans un endroit plus que joli, un cadre idéal pour une big soirée, nous tenions à le dire…. Merci à La Batterie, le pôle musique de Guyancourt.
Et les hostilités n’ont pas tardé puisque Gaëlle et son band - The Old Dodge Fellows sont les premiers à fouler la scène ce soir.
La chanteuse est venue ce soir nous présenter Power of Roots, son album sorti le 26 octobre 2018. Gaëlle commence son show avec " Every Walking Day " avant de nous interpréter le titre éponyme de son opus, " The Power of Roots " et " Why ".
S’en suit le seul titre que Gaëlle chantera ce soir dans la langue de Molière " J’ai attendu l’heure ".
Durant près d’une heure de concert et devant un public qui commence à s’avancer en nombre aux abords de la scène, on entendra la chanteuse sur " I Don’t Care ", " Bored ", " King Stone " ou encore " On My Mind " qui vient finir le premier concert.
Petite pause, le temps pour les spectateurs d’aller chercher un verre ( l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, on vous le rappelle ) et le temps à Edwin Cardot, Bastien Fayce, Vincent Tuân Lépinaux, Jonathan Horowitz, Pierre Marcus, Clem Touron et Papis de prendre place dérrière leur instrument et de nous balancer les premières notes de l’intro du set de Lidiop.
Après avoir eu la chance de faire la chronique de son album, d’être parti à sa rencontre, c’est un réel plaisir d’être à ce concert ce soir. Outre le fait que Lidiop soit un artiste de talent, c’est avant tout un homme plein de bonnes valeurs et cela se ressent dans sa musique. Lidiop commence par " Hurting Inside " et dès les premières notes, on sent que le public est emporté par l’énergie communicative du chanteur.
Le chanteur continue de nous régaler avec " Baye Fall ", " Jah Love " ou encore " Soul and Mind " et " Road of Jah ", titres qu’il partage pour les deux derniers cités sur son opus avec Méta Dia, malheureusement absent ce soir. ( on est gourmand, on le sait ).
Pendant son set, Lidiop nous fera plusieurs déclarations pour l’égalité de tous quel que soit sa couleur de peau ou peu importe que l’on soit de telle ou telle religion avant d’interpréter "Only One ", un de nos coup de cœur !!!
Le chanteur Sénégalais nous fera découvrir une bonne partie de Soul’n Mind durant ce concert, invitant parfois le public à chanter avec lui. Hyper communicative, la musique de Lidiop est un délice sur scène, on pourra entendre le titre en hommage pour sa mère " Mama Love " ou encore " Avec "Elle " ou encore le titre qu’il partage avec Théo de Jahneration " Survivor " pour finir son show par " Africa We Love ".
Merci monsieur Lidiop et toute sa team, on s’est régalé….
De nouveau, nous faisons une petite pause le temps de mettre tout en place pour le dernier concert de ce soir. Le groupe à suivre est Roots Heritage. Si vous ne connaissez pas encore ce groupe, on peut vous dire que c’est du très très lourd qui arrive.
Histoire de vous donner une petite idée du niveau de cette team, faisons un petit tour rapidement du côté de leur expérience.
-Jason, batteur avec Alpha Blondy, Jimmy Cliff et bien d'autres artistes à travers le monde.
-Do, le bassiste avec Admiral T, Toots, Gladiators, Max Romeo...
-Rudi aux claviers avec beaucoup de monde aussi, Gladiators, Max Romeo, Takana Zion.
-Greg, le guitariste a joué avec Fatoumata Diawara, Soom T...
-Rico au Sax et à la flûte qui a joué et contribué à énormément de projets a travers le monde dans différents styles, notamment avec Paco Sery, ou Max Romeo…
-Pierre au Trombone avec Liz Mc Comb et qui joue avec Boney Files ou Max Romeo
-Xavier a la trompette qui lui aussi officie dans différents styles allant du jazz au reggae.
-Louis ingé son du NoJoke Studio.
Sans oublier Farshad Eman comme manager et tout le reste via Strong Foundation.
Né de la rencontre de tous ces musiciens plus que chevronnés, Roots Heritage joue un reggae live, quelques notes de musique qui vous transportent en Jamaïque à une époque où le reggae ne provenait encore que de cette belle île.
Et la ballade sur la terre du reggae fût intense, on s’est laissé emporter dès les premières notes de " Spirit of Jah ", riddim par lequel le groupe commence ce concert pour enchainer par " Rought Time " et " Rmaz ".
La puissance des cuivres, les riffs de guitare, les effets du clavier, le niveau est au rendez-vous, Roots Heritage nous promènent sur leurs riddims pendant plus d’une heure. On entend durant cette soirée " Ilailai ", " Brother Jalal ", " Roots Awakening ", " Fee Nengue ".
Autant de compositions qui se retrouveront sur le projet à venir en CD dans le courant de l’année et qui s’intitulera Levelution qui se verra complété par une sortie en version dub encore un peu plus tard dans l’année. On vous en reparle sur le webzine au moment de sa sortie.
Roots heritage finit ce concert en invitant Gaëlle pour débuter et Lidiop par la suite à partager un dernier morceau.
Une soirée plus que réussie où les groupes nous ont fait voyager sur les terres du reggae. Des artistes bourrés de talent, bref des soirées qu’il ne faut pas manquer !!!
La Grosse Radio tient à remercier La Batterie – le pôle musique de Guyancourt, tous les artistes, chanteurs et musiciens pour leur gentillesse et leur accueil.
On en place une spéciale pour Farshad et Lidiop, big up les gars !!!
Sans oublier de citer Strong Foundation
Crédit photos : Parker Morain, Samuel Dufour et Mamats
