The Inspector Cluzo – Rockfarmers

Le duo rock’n’roll survolté et déjanté The Inspector Cluzo vient de sortir son cinquième album Rockfarmers et, attention, il décoiffe. Le duo gascon est un peu à part dans le paysage musical par son parcours et sa manière de le construire, de le mener. Loin d’être des rêveurs, ils ont choisi l’indépendance totale et une certaine idée de la liberté avec un esprit rock’n’roll. La couleur des années 70 est toujours là et avec ce nouvel album, les garçons ont levé le curseur d’un gros cran.


J’avais été moyennement séduit par le précédent Gasconha Rocks, autant là, Rockfarmers déchire tout et c’est un album jouissif et brillant. A l’image de la pochette de l’album, on commence dans la basse-cour avec le cri des poules sortant tout droit du poulailler et quelques secondes plus tard, le son va se faire plus massif et gras. La batterie se nourrit d’une frappe lourd, précise et sonne tellement garage, c’est jubilatoire. La guitare très heavy colle parfaitement à la rythmique.

Sur les 15 titres que nous balance The Inspector Cluzo, on passera du blues à des sons garage, punk, rock avec talent et aisance. Pour rester dans cette époque bénie du rock, le duo a filé à Nashville pour mixer ce très joyeux bordel avec l’ami Vance Powel un producteur, ingénieur, mixeur de talent et c’est peu dire. Intéressez-vous à son parcours et vous comprendrez.

Ce qui me plait tant dans ce nouveau disque, c’est la diversité de la musique et la richesse des mélodies. Ils ne sortent pas que des riffs qui tuent car Rockfarmers est également une belle machine à groover. A l’image du groupe, Rockfarmers s’est nourri des origines du blues, du rock et de sa culture du terroir dans le sens où tout est authentique chez The Inspector Cluzo. On sent la moiteur, la ruralité, la poussière, le bitume tout chaud et la terre du sud des Etats-Unis. C’est trop bon pour mes oreilles de rockeur.
 

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L’album tient bien la route dans son ensemble. Je mettrai une mention spéciale au titre "Rockfarmers" qui claque tellement bien, à "Lost in Traditions" et cette envolée à la Jeff Buckley, au sévèrement burné "Fishermen", au déjanté "Erotic", au sublime "Kiss Me" un des grands morceaux de l’album, à "The run" qui est un croisement vocal entre Johnny Cash et encore Jeff Buckley.

Concernant la deuxième partie de l’album, je retiens le délirant "Gmo and Pesticides", le très soul "bluesy Alright Georges", le saillant "Quit the Rat Race" et le très Rhythm&Blues "Romana". 

Rockfarmers n’est pas parfait mais il est excitant. Rockfarmers est parfaitement à l’image des deux garçons. Il est authentique, fou, énergique et sincère. Rockfarmers est déjà disponible sur les marchés et pendant les concerts, sur le stand de The Inspector Cluzo, en version limitée (livre, double CD +DVD) et  en version vinyle, CD et digitale sur le site du label Fuckthebassplayer.

 

Le groupe est également en tournée, voir le Digitick ci-dessous :

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NOTE DE L'AUTEUR : 8 / 10



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