La Réunion, ses décors paradisiaques, ses cirques, sa nvégétation luxuriante, son rhum, sa musique, ses volcans... Ses volcans ? Comment ça, SES volcans? On connaît le piton de la fournaise, toujours en activité, qui crache le feu, mais c'est tout! Alors?
Alors, il faut aller chercher un peu plus loin, et sortir des sentiers touristiques. Et là, tu entendras le chant des Tukas, qui n'a pas grand chose à voir avec un séga, non non non! Parce que les Tukatukas, c'est chaud, c'est rock, c'est punk, c'est sauvage. Depuis quelques années déjà, le combo entre en éruption aux quatre coins de l'île, et vient déverser sa lave y compris en la lointaine métropole, pour le plus grand plaisir d'un public acquis à sa cause.
2016, les Tukas ont sorti leur deuxième galette, bien abrasive. Red Blood, ou comment faire revivre le rock alternatif des années 80/90, punk rock sans fioriture, toujours à fond. 15 morceaux, 45 minutes, le compte est bon.
Tukatukas, ce sont 6 énervé-e-s. Laëtitia au chant, Gérald et Marko aux 6-cordes, Nono aux baguettes, Nico à la 4-corde, et Loïc au sax. Prenez tout ça, mettez-le dans un mixer, appuyez sur le bouton, et servez fort, très fort même. Avec un saxo qui apporte la touche Béru, des paroles engagées comme tout bon groupe de punk-rock, un extrait des Specials en plein milieu d'un morceau, des chants indiens au milieu d'un autre, les Tukatukas mélangent les influences.
Le résultat est un punk-rock teinté de ska, avec des relents de jazz, ou de boogie-rock, le tout servi avec force piment, très fort, très très fort. Un album agréable à l'écoute, et qui donne envie d'aller plus loin.
Lors de leur dernière tournée en Gaule, ils ont participé entre autres dates au festival Vive le Punk 2016 en Bretagne, la prestation a été filmée. Tu veux voir ce que ça donne? Et bien, clique!
Les Tukatukas sont retrounés dans leur île, pour nous préparer sans doute une tournée l'été prochain, et plein d'autres choses, qu'il faudra suivre sur leur page Facebook.
