StoneRider – Fountains Left to Wake


Une nouvelle année commence, il est temps de se tourner vers le futur. Ok, avancer dans le temps c’est bien, mais regarder en arrière parfois, c’est cool aussi. Car en matière de musique, le revival n’a jamais fait de mal à personne. Au contraire, on replonge avec nostalgie et plaisir dans une époque révolue. Et si je dis ça c’est parce que depuis quelques années, le trio de StoneRider va chercher ses influences dans une époque qui nous fait musicalement rêver, les seventies.

 

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Si le hard rock a connu son heure de gloire dans les années 1970 avec Deep Purple ou Led Zeppelin, certaines formations comme The Answer, Parlor Mob ou StoneRider essayent de faire perdurer ce style au sein d'une nouvelle génération. Nouvelle génération qui, bien souvent, a perdu la notion du son, du vrai. Mais, alors que les amateurs de rock se lamentent en écoutant la radio ou en regardant les chaînes musicales, une bonne nouvelle vient de tomber. D’après George Ergatoudis, patron de la BBC Radio 1, "le rock et les guitares vont revenir en force en 2013". Ouf ! Parce que oui, cela ferait tellement plaisir de pouvoir zapper d’une station radio à une autre dans sa voiture et tomber par exemple sur…StoneRider tiens. 

Bon, il ne faut pas trop rêver non plus, mais Matt Tanner (guitare, voix), Adam McIntyre (basse, voix) et  Jason Krutzky (batterie, voix) ont sorti en 2012 un album qui vaut pourtant la peine d’être écouté. Le trio essaye aussi bien au niveau de la musique que de la coupe de cheveux de faire perdurer les émotions que nous procure ce bon vieil hard rock. Sans surprise, ce son composé par ces gars originaires d’Atlanta sonne très américain. Mais le groupe a un panel de ressources varié. Après ‘’When I Was Young’’, une première piste qui n’est pas sans rappeler T. Rex, et un second morceau (‘’Trigger Happy’’) aux résonnances british, on découvre que le groupe voue aussi un culte au blues rock. Il a certainement beaucoup écouté Creedence Clearwater Revival (‘’Hot Summer Nights’’).

La formation mélange guitare électrique (pour de délicieux solos) et country. Une touche d’harmonica (‘’When The Sun Goes Down’’) ou de tambourin (‘’Red Moon’’) et voilà un album qui tient la route, même s’il est parfois un peu brouillon. Le trio ne propose qu’une seule ballade (‘’Don’t Forget To Breathe’’), mais elle reste dans un genre hard rock et est complètement enchanteresse. En revanche, pour clôturer cet opus, ils ont voulu s’essayer à quelque chose de plus psyché et planant (‘’The Sleeper’’), mais il aurait mieux valu  que l’album se finisse sur la piste précédente. On retiendra aussi la voix rock’n roll et écorchée de Matt. Cependant ce dernier doit encore faire des efforts pour davantage la contrôler lorsqu’il monte dans les aigus.

 

On est loin d’avoir entre les mains la révélation de l’année. Disons qu’il n’y a rien de bien nouveau ou d’original. Mais les amateurs du style vont aimer cet album qui a été composé avec le cœur, dans la sincérité et la simplicité.

Tracklist:
01 - When I Was Young
02 - Trigger Happy
03 - Undercover
04 - Hot Summer Nights
05 - You Don't Have to Try
06 - When the Sun Goes Down
07 - Say I Won't
08 - ElDorado
09 - Fire and Brimstone
10 - Red Moon
11 - Show Me the Light
12 - Too Many Times
13 - Lady and I
14 - Interlude
15 - Don't Forget to Breathe
16 - The Sleeper

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NOTE DE L'AUTEUR : 7 / 10



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