Entretien avec les Mallory pour Sonora R.F part 1

Depuis sa formation en 2012, le groupe Mallory raconte une histoire. L’histoire de cette quinquagénaire d’aujourd’hui, ayant tout quitté dans les années 80 et 90 pour vivre de folles aventures dont un road trip haletant et dangereux. Quelques 20 ans plus tard, elle rencontre à Paris 4 garçons avec qui elle se lie d’amitié.  Ensemble, ils décident de raconter sa vie aussi mouvementée qu’imaginaire.

Cette histoire n’aurait pu être que musicale finalement, mais elle est devenue multiforme lorsqu’est créé le blog proposant la version écrite de l’histoire de Mallory. Illustrée par un morceau du groupe (avec les paroles en plus) à écouter pendant la lecture ou après, à la fin de chaque épisode, les yeux fermés (ou pas), pour se mettre dans l’ambiance.

C’est sur Skype que nous nous rencontrons avec les 4 musiciens de Mallory, Phil le chanteur, le guitariste, Mat le bassiste et Twist le batteur. Ils sont dans un restau à Paris, je suis chez moi à Lyon. Un « blop » magique et je les invite là, comme s’ils étaient à la maison autour d’un thé, mais c’est sur mon 24 pouces que je les vois, serrés les uns contre les autres pour tous rentrer dans le rectangle magique. C’est beau !

Bérénice : Salut les Mallory, enchantée ! Je ne vous connaissais pas du tout avant de faire la chronique de votre nouvel album Sonora R.F part 1. En fait en étant intéressée par la musique, j’ai gratté un tout petit peu et je suis tombée sur plein de chose en plus de la musique : L’histoire de Mallory, le personnage, votre blog qui suit les albums, les images,  etc. Je me suis alors posé pas mal de questions.

D’abord, qui du personnage de Mallory ou du groupe Mallory a été créé en premier ? Et comment vous est venue cette histoire entre le groupe et Mallory ?

: Je laisse les autres commencer car je suis arrivé en dernier dans le groupe Mallory. Au départ, Phil, le chanteur était aussi guitariste et ils avaient, avec Twist et Mat, formé un trio…

Mat : Déjà pour le sens c’est le groupe qui a créé l’histoire et pas l’histoire qui a créé le groupe.

Phil : C’est un hasard en fait. On a fait une sorte de bœuf et lors de cette heure de répète sont sortis 3 morceaux. Je faisais du charabia en anglais, enfin je disais n’importe quoi puis on en a parlé un peu et j’ai trouvé que les morceaux étaient très imagés.
Le premier morceau « Alone » me faisait penser à quelqu’un qui se barre, prend une bagnole et qui traverse les Etas-unis. C’est la musique qui nous a fait penser à raconter l’histoire de cette nana en fait. C’est vraiment comme ça que ça a commencé.

Bérénice : Et cette nana, vous l’avez créée comment alors ? Est-ce que vous aviez lu certaines histoires avec une Mallory ? ou vu des films avec un personnage au nom de Mallory ? ou vécu avec une Mallory ? au moins dans la tête ?
 

Mat : En fait, on a tous un petit peu vécu avec cette Mallory dans le sens ou cette histoire, ce personnage, a été créé à partir de tous les bouquins, les films qu’on a vu… On a tous à peu près les mêmes gouts, on aime beaucoup Tarentino, Badlands...

: Sur la route de Jack Kerouac...

Phil : Thelma et Louise aussi, Mallory Knox en effet.

Mat : Ouais, Natural born killers [nda : Tueurs Nés, d'Oliver Stone], en fait c’est toute ces ambiances un peu de road movies américains qu’on a tous kiffés un moment et quand on a fait la musique ça nous a fait penser à ça en terme d’ambiance.
Je ne sais pas pourquoi on pensait à quelqu’un qui se barrait en voiture et puis assez rapidement on s’est dit que ça pourrait être une nana qui plaque tout, qui plaque son mec, qui plaque sa vie et qui va vivre des aventures un peu cheloues. 
En fait tout s’est construit au fur et à mesure des morceaux c’est-à-dire qu’à chaque fois qu’on faisait un nouveau morceau, on dégageait une ambiance qui nous faisait penser à un bout d’histoire de cette fille pour s’apercevoir qu’à la fin tous les morceaux s’enchainaient.
On avait vraiment un fil conducteur, une histoire qui continuait.


Phil : On avait 2 manières d’inventer l’histoire. Soit c’était les morceaux qui nous inspiraient la suite, soit, une fois qu’on avait fini 4 morceaux, on se disait « bin qu’est-ce qui lui arrive alors ? » « Là il va lui arriver ça » et on faisait un morceau qui ressemblait à cet épisode qu’on avait dans la tête.
Donc en fait c’est soit la musique qui inspire l’histoire, soit c’est l’histoire qui inspire la musique.

: Pour te donner un exemple, sur le premier album on avait pensé à faire un holdup dans l’histoire et on a composé un morceau dont l’ambiance nous rappelait cet épisode. Donc ça va un peu dans les 2 sens. Soit on invente une histoire pour composer, soit l’inverse.

Phil : Et en même temps, bien sûr, on met toutes nos références littéraires, on est à peu près fan des même choses, moi j’adore Bukowski, j’adore depuis peu Virginie Despentes, tous ces gens qui racontent une forme de liberté un peu archaïque, un peu primaire… Même dans les films qu’on a cités Thelma et Louise, Badlands, tous ces trucs qui laissent une sensation de poussière dans la bouche. C’est vachement agréable de fabriquer une fausse bande son pour un faux film, du coup ça devient vrai mais c’est ça, on met toutes les influences tout ce qu’on a aimé dans la littérature, dans le cinéma et puis dans la musique aussi bien sûr.

Bérénice : Comment s’est fait le lien entre l’arrivée de Mallory et le premier album, à quel moment vous êtes-vous dit, "l’histoire s’arrête pour le moment" puis comment avez-vous enchainé avec la suite, le 2ème album : 2 ?

Mat : En fait, on avait pas prévu particulièrement de faire un album quand on a composé les morceaux qui nous on servit pour le réaliser… Un moment on s’est rendu compte qu’on avait plus d’une dizaine de morceaux. Y’en a quelques-uns d’ailleurs qu’on a enregistré mais qu’on n’a pas mis sur le premier album : Honey moon et puis on s’est dit, là où on en est de l’histoire, ça pourrait être une fin de chapitre et on avait suffisamment de morceaux pour faire un album. Donc on s’est dit qu’on allait graver ça sur un disque et qu’on allait en faire un album.
 

 

Phil : En fait comme pour les super séries qu’on voit en ce moment et qui finissent un épisode en donnant trop envie de voir le prochain, on avait la fin d’un premier chapitre.

Mat : Oui on avait « Alone » qui ouvrait l’histoire et puis « time to go » qui clôturait ce chapitre.

Phil : Ca aurait pu s’arrêter là, mais on s’est dit « on ne va pas faire un concept album, on va faire un concept groupe ! »
D’où le commencement où on dit que Mallory nous rencontre quand elle a à peu près 47-48 balais à Paris dans un bar et elle nous raconte l’histoire. Du coup, comme on lui fait démarrer son récit quand elle est assez jeune, on sait qu’on a de la marge avant qu’elle arrive en France.

Mat : On a déjà la fin de l’histoire puisque la fin de l’histoire c’est quand elle nous rencontre ! Donc maintenant on est en train de remplir les blancs entre le moment où elle part, c’est le début du premier album et le moment où elle nous retrouve qui est notre 87ème album et qu’on a 70 ans (rires).

Bérénice : Est-ce qu’à ce moment-là vous aviez déjà l’idée de faire le 2ème chapitre, donc le 2ème album qui donnerait sur un troisième, etc ? Et le blog, vous ne l’avez pas commencé dès le début non plus je crois ?

: Le blog bien après ouais.

Phil : Le blog il est venu suite à une critique. Y’avait un des webzines qui nous avait chroniqué qui avait dit qu’il regrettait de ne pas avoir les paroles des chansons, parce qu’elles ne sont pas sur le livret, d’ailleurs il n’y a pas de livret…
En effet je trouvais ça dommage aussi et du coup on s’est dit «après tout pourquoi pas justement créer un blog ou on fait une version littéraire de ce qui arrive à Mallory» parce que même si il y a les paroles des chansons, elles sont quand même assez imagées, un peu poétiques donc elles ne sont pas précises sur le déroulement de ce qui lui arrive.
Le blog est un peu en retard par rapport à la progression des albums. En même temps c’est bien parce qu’entre les clips, comme on fait tout nous-mêmes, enfin aidés par nos copains, nos copines, c’est un peu décalé faute de temps mais ça marche. C’est vraiment un truc, comme tu l’as dit qui est multiforme. Joindre la plume, enfin tous les arts qu’on aime, la musique, la poésie, l’écriture, le dessin.

Mat : C’est Phil aussi qui fait les dessins, sur le blog, t’as un dessin différent par morceau qu’il a signé. Il joue aussi de la guitare et du piano (qu’on entend sur le 3ème album).

Phil : Ce blog permet de tout centraliser, c’est ça qui est cool. L’écriture pour ceux qui aiment lire, tout le monde n’aime pas forcément lire… Des gens qui veulent voir des dessins, écouter la musique enfin y’a de tout quoi. Et nous ça nous fait plaisir parce que c’est marrant de pouvoir toucher à tout.

Mat : De pouvoir illustrer de plusieurs manières différentes la musique.

Phil : On a précisé parce que si t’entends les paroles d’une chanson tu ne peux pas forcément comprendre le déroulement d’une histoire donc voilà c’est à ça que sert le blog.

Bérénice : Ne craignez-vous pas de vous retrouver un jour, enfermés dans cette histoire avec Mallory et d’avoir envie de raconter d’autres histoires ou de partir ailleurs ?

Mat : Tant qu’on ne se sent pas enfermés ça marche comme ça…
Peut être effectivement qu’un jour on en aura marre de Mallory, du personnage de Mallory et de raconter cette histoire et je pense que ce jour-là on n’hésitera pas à raconter autre chose à faire autre chose ou à ne plus rien raconter du tout ou à faire quelque chose de très différent.
Au-delà de ça on n’est pas enfermés ni musicalement, ni en terme de ce dont on veut parler puisque c’est un prétexte Mallory.
C’est une histoire qu’on raconte mais ce n’est pas très terre à terre en fait. On se sert de ce fil conducteur pour parler de beaucoup de choses différentes.

Phil : On parle de la condition des femmes et des femmes, de la liberté en fait c’est comme si au lieu d’avoir un chanteur qui va te parler de ses déboires, de sa vie et de sa profondeur, on va utiliser un masque un peu comme Bowie, tu vois, qui est mort y’a pas longtemps avec Ziggy Stardust. On prend un personnage qu’on aime et moi je vais y projeter toutes mes interrogations d’homme, ou d’être humain sur cette planète de merde… On peut justement tout balancer, y’a une sorte d’effet cathartique.

Mat : C’est une vraie liberté du coup parce qu’on n’est pas limités par nous-mêmes et notre propre expérience. On peut transposer dans Mallory qui est un personnage imaginaire des tonnes d’expériences qu’on n’a pas forcément vécues mais dont on a envie de parler parce qu’on y trouve en fait un certain sens avec les choses qu’on vit réellement.

Bérénice : Le fait d’avoir pris un personnage féminin alors que vous êtes 4 mecs, est-ce parce que vous aviez envie de transposer un peu d’une vie masculine sur une vie féminine ou d’avoir une expérience féminine en tant que mec ?

Phil : Je vais te répondre par une phrase de Virginie Despentes : « Le jour où les femmes pourront être viriles sans qu’on les emmerde et le jour où les mecs pourront assumer leur féminité sans qu’on les emmerde, on aura un fait grand pas vers l’égalité » Tu vois ! Dans une des paroles de chanson je dis « les femmes comme moi », alors que je suis un mec et j’utilise ça. Dans un autre morceau je parle en tant que Mallory et je dis « je suis las de tout » comme si j’étais un mec, donc cette ambiguïté c’est très bien de l’utiliser pour dire des choses.
 

Bérénice : Vous n’avez donc pas choisi un personnage féminin parce qu’elle a des gros lolos et que vous pouvez l’imaginer dans des positions lascives ?

- Mat : Si justement (rires)

Twist : Ca ne nous dérange pas

: Mais ce n’est pas forcément le propos.

Rires collégiaux !

Bérénice : J’ai justement trouvé que l’écriture était parfois féminine. Même si je ne sais pas si on peut sexer la musique, sexer des paroles mais en tout cas j’ai senti une connivence avec une sensibilité féminine sur quelques morceaux.

Phil : C’est très plaisant en tant que chanteur de se féminiser ! Je ne parle pas de me grimer ! Enfin si,  je pourrais me foutre en talons aiguilles ça ferait marrer les gens, mais de pouvoir féminiser une voix, je ne vais pas essayer d’avoir une voix de femme, mais au moins féminiser une attitude et une compréhension et de pouvoir la balancer…
Tant mieux si ça marche et que tu sens cette touche de féminité, c’est ce qu’on défend dans l’ambigüité entre 4 mecs qui aiment les femmes mais on aime aussi être des hommes qui parlent des femmes et on aime aussi essayer de s’imaginer ce que peut ressentir une femme et comment elle le voit, surtout comment elle le vit dans notre époque.
Pouvoir le foutre comme ça dans la tête des gens c’est super cool… enfin ça fait vraiment plaisir.

Bérénice : ça peut-être un piège aussi car il faut vraiment aller vers vous et gratter pour tout comprendre, aller au fond des choses. Vous risquez de vous couper d’un certain public, non ?
Et du coup, est-ce une des contraintes que vous auriez évoquées auprès de votre maison de prod lorsque vous avez signé ?

 

Mat : En fait tout ça s’est fait pour le 2ème album. Cet album est venu parce qu’on a rencontré Christophe et Sarah de Dooweet Agency qui nous ont signés pour Sonora. On les avait rencontrés pour Honey moon (le premier album), lorsqu’on avait fait un concert avec eux sur la péniche Antipode, ils ont bien aimé ce qu’on faisait et ils nous ont proposé de faire la promo de notre album mais le problème c’est qu’il était sorti déjà depuis quelques mois et que donc pour eux c’était compliqué, qu’ils ne pouvaient pas trop le faire tourner, en tout cas, auprès des journalistes parce que l’album était trop ancien [note du rédac' chef de LGR Rock : "Artistes, envoyez-nous vos albums anciens car pour nous il n'y a pas de DLC sur la musique !]. Donc quand ils nous ont dit ça, ça nous a énervé, on leur a demandé s’ils avaient besoin d’un album récent pour faire de la promo et que ça marche, ils nous ont dit « oui ! »
« Bon et bin alors on va vous faire un album pour dans 3 mois » et c’est ce qu’on a fait. On a pris 3 mois pour écrire, parce qu’on avait déjà plein d’idées évidemment, on avait déjà commencé à travailler d’autres morceaux pour un deuxème album mais là, on était pris par cette espèce d’urgence de dire « on va faire un album parce qu’on va profiter de cette rencontre pour qu’ils puissent un petit peu faire la promo »… Parce que le premier album, on l’avait sorti dans notre chambre grosso modo !
Donc on a fait ça, on l’a composé en 3 mois et enregistré en 3 jours et on est assez fiers de ça effectivement.
Le deuxième album est sorti un peu comme ça et pour dire vrai même si on avait une idée de ce qu’on voulait raconter dans cet album, l’histoire a vraiment pris forme une fois enregistrée. On a déduit un peu l’histoire là pour le coup de ce qu’on avait fait, même si on avait des pistes mais c’est venu après, tellement c’est allé vite.
Du coup de ce deuxième album, ils ont fait la promo. Ça a plutôt pas mal marché, on a eu des retours très positifs d’un peu partout, y compris à la Grosse Radio qui était partenaire de la sortie de l'album 2 et Dooweet agency, qui aimait bien le projet et qui sont vraiment sympas, ont décidé de nous signer en licence pour le 3ème  album. On a alors pris beaucoup plus de temps pour le faire.

Phil : Oui 6 mois !

Bérénice : Ce n’est pas tant que ça, ça fait quasi un album par an !

Phil : Oui c’est ce qu’on veut faire. Un album par an.

: Minimum !

Phil : Parce que là en fait on peut peut-être te le dire…

Mat : Je ne sais pas si on peut...

Bérénice : Suspense insoutenable !

Phil : Bin si on va le dire : L’album que tu as chroniqué c’est "part 1" mais on a déjà enregistré "part 2" et on va la sortir un peu plus tard, pour que les gens aient le temps de digérer 10 morceaux plutôt que 20 d’un coup, mais il va sortir cette année de toutes façons.

Bérénice : Vous n’avez pas eu envie de sortir un double, Part 1 et  2 ensembles ?

Phil : C’est ce qu’on voulait au départ mais finalement on s’est dit que ça allait être trop d’infos peut-être et que 20 titres d’un coup ça pouvait être un peu chiant.

Bérénice : Vous n’avez pas de date plus précise du coup ?

Tous ensembles : Courant 2016

Bérénice : Ce n’est pas trop frustrant ça ? D’avoir encore plein de morceaux sous le coude et de ne pas pouvoir les faire écouter ?

: Au contraire !

Mat : C’est une excitation de malade.

Phil : On est là, on a 12 ans ahhhhrgghhhhh !

Mat : On distille comme ça les infos et les morceaux.

Bérénice :  [rires] oui parce en fait votre 3ème album, Sonora R.F part 1 n’est pas encore sorti, c’est le 29 janvier 2016 !

Phil : Voilà ! On vient de recevoir le physique là, tout à l’heure.

Bérénice : Parlons un peu de la scène. Vous avez fait pas mal de concerts mais seulement sur Paris ?

Mat : Que sur Paris oui, parce que c’est très compliqué quand on est tout seul, quand on n’a pas de structure et de logistique pour pouvoir sortir de Paris. Et puis on n’a pas non plus les réseaux pour connaitre les salles en dehors de Paris. Etant parisiens, les salles dans lesquelles on joue, ce sont des salles qu’on connait, qu’on a déjà fréquenté donc c’est un peu plus facile de lier des contacts. Maintenant on jouerait bien à Lyon par exemple, mais je ne connais personne, je ne connais pas les salles, si t’as un plan on est preneurs !
Pour l’instant ce qu’on sait faire c’est la musique. Depuis que le groupe existe c’est-à-dire depuis 2012 on a fait 3 albums, on a fait des clips, on a le blog et ça c’est ce qu’on sait faire. Après, trouver des dates on l’a fait aussi mais tout seuls c’est compliqué.
Pour l’instant on a signé avec Dooweet donc on espère qu’avec cet album, on va un peu parler de nous, qu’on va intéresser des tourneurs, des festivals et qu’on pourra jouer plus souvent déjà, dans de meilleurs lieux et surtout pas qu’à Paris !

Bérénice : Ok on lance un appel à tous les tourneurs de France et de Navarre !

Mat : Ouais et surtout on est un vrai groupe de live, même si on a fait beaucoup d’albums, on a fait aussi beaucoup de concerts, notre truc c’est de jouer et je pense que ça vaut le coup de venir nous voir, ce n’est pas pour nous envoyer des fleurs mais je pense que c’est sympa.

Bérénice : C’est vrai j’ai regardé 2 ou 3 vidéos et je vous trouve une tenue à la Doors… Enfin… pré-drogue.

Mat : Ah bin non ! Nous c’est post drogue !

[Rires]

Bérénice : Et bien je vous souhaite plein de choses, j’espère avoir le plaisir d’écouter la suite, de vous voir partout sur scène et que Mallory aura moins de soucis que dans le 3ème album car vous lui en avez mis vraiment plein la tronche….

Mat : Oui mais du coup on est tous Mallory ! (rires) A bientôt La Grosse Radio !

[Rires]

A bientôt, merci les Mallory !
 

  • Crédit photo : Avril Dunoyer
  • Dessins : Phil


 

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