Ina-Ich pour le Crossroads Festival de Roubaix (12-15/09/18)

A l'occasion du Crossroads Festival de Roubaix qui se tiendra du 12 au 15 septembre, nous nous sommes entretenus avec 14 groupes rock qui y seront présents. L'occasion de faire connaissance et d'aller les voir sur scène à la Condition Publique. Aujourd'hui Ina-Ich que nous suivons depuis un bon bout de temps sur La Grosse Radio (voir liens sous l'article).

Infos pour Ina-Ich au Crossroads ici sur le site du festival.

1/ Quel festival auriez-vous aimé faire cette année (pour sa prog' ou pour le trip) ?

Les Eurockéennes de Belfort pour sa super prog (NIN, QOTSA, At The Drive-In… et du coup pour le trip…)  

2/ Si vous étiez programmateur, quel groupe n'auriez-vous pas programmé cette année en festival ?

Whaou... C’est tordu comme question ! Tu m’aurais donnée une liste dans laquelle piocher ça aurait été possible de répondre mais comme ça sans référence je ne peux pas te dire !!! Y’a trop de groupes que j’aurais pas programmés ahahah !!!!  

3/ Quel groupe vous donne des frissons en concert ?

Radiohead 

4/ Qu'est-ce qui pourrait vous faire devenir populaire ?

Nos deux prochains albums qui vont tout déchirer, plus beaucoup de diffusion et d’exposition. 

5/ Souhaitez-vous être populaire ?

La popularité amène de la crédibilité, du poids.… Lorsque nous sommes indépendants, nous avons besoin d’être crédible pour trouver des partenaires financiers, de trouver les moyens de nos ambitions et de nos exigences artistiques. Nous ne sommes que 2 à la manoeuvre avec Aurélien, mon binôme dans la vie et sur scène depuis plus de 10 ans, alors pour gérer la machine administratives et avancer artistiquement il faut évidemment de l’argent et du temps. Produire, créer, investir dans de nouveaux matériels, solliciter d’autres talents pour nous accompagner dans la réalisation d’albums, de nouveaux clips, de nouvelles tournées pour toujours surprendre notre public.
La popularité s’accompagne forcément de revenus conséquents. Dans ce sens là nous voulons bien être populaire, pour faire tourner la machine !  

6/ Qu'est-ce que vous devriez changer dans votre groupe ?

Nous avons maintes et maintes fois changé de configuration durant les 10 dernières années pour trouver la véritable identité d’iNA-iCH. Nous avons travaillé depuis 2013 en trio avec Brad Thomas Ackley pour la réalisation d’ « ii3 » et les concerts. Brad nous a apporté  beaucoup de confiance et de bienveillance. Il est actuellement très pris avec les projets de Matthieu Chedid et c’est lui le premier qui a eu la vision d’une performance scénique en duo. Nous avons eu l’occasion de tester cette formation au festival Cosmopolite l’été 2016 où Brad été en déplacement aux Etats-Unis. Ça a été une vraie révélation avec Aurélien.  Je crois que nous sommes parvenus à nous trouver dans cette nouvelle config en DUO qui permets une plus grande liberté et pousse à la création.    

7/ Quels sont vos plus belles et vos pires paroles ?

Les plus belles : "Âme armée, libre comme l’eau, sans visage, au revoir, triste danse…."
Les pires : y’en a pas…  ou alors il faut retourner dans mes vieilles maquettes lorsque je commençais mes tous premiers essais en français voir même en anglais !!! 

8/ Qu'est-ce qui vous gave en concert ?

Les gens qui parlent pendant que tu chantes ( souvent dans les titres très intimistes !!! ) 

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9/ Comment prenez-vous votre pied en concert ?

Bah faire un concert, c’est déjà le pied !!!!  La qualité du son sur scène, la qualité de notre humeur, de ma voix, de notre concentration, de nos prestations instrumentales, la qualité d’échange entre moi et Aurélien, si tout cela est réuni sur scène, c’est le pied TOTAL ! 

10/ Que changeriez-vous à l'industrie musicale ?

RIEN ! Elle est déjà en pleine mutation avec les nouvelles technologies… Si elle ressemble à ce que nous connaissons aujourd’hui, c’est qu’il y a une raison et je pense que nous n’y pouvons rien… Les intérêts financiers sculptent notre champs musicale depuis longtemps déjà… Il y a la musique et il y a les fond sonores. Aujourd’hui, il y a plus de fonds sonores que de musique. C’est à nous de nous adapter, de trouver les bons axes, les bons outils qui permettent d’exister artistiquement dans ce grand bordel !  

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