A l’occasion du deuxième rendez-vous des Crossroads Nights, le très chouette lieu culturel et musical le Pan Piper dans le 11 ème arrondissement de Paris a accueilli en ce lundi 30 janvier le duo rock au son brut Black box Revelation et en première partie Livingstone un trio frenchies boogies men qui va sortir en avril prochain son second album. On est donc très heureux de retrouver sur scène les Belges de Black Box Revelation tant cette formation à effectif très réduit est tout simplement excellente voir plus encore.
Il y a un peu plus de 5 années la Belgique nous avait déjà asséné une claque monumentale lors d’une double affiche purement fantastique. On avait découvert à l’époque et pour la première fois sur scène le trio Triggerfinger et le duo Black box Revelation. Les deux prestations nous avaient mis sur le cul et on était ressorti de la Maroquinerie les yeux remplis d’étoiles. Autant les Triggerfingers, on a fini par très bien les connaître sur ces dernières années tant en live qu’en vrai, autant Black Box Revelation, on n’y avait malheureusement plus regoûté depuis. C’est peu dire qu’on était ravi des retrouvailles et d’être à 20 heures 30 présent dans la salle de concert du Pan Piper qui se trouve en sous-sol et qui peut contenir 300 personnes debout. Bonne nouvelle, la salle est bien remplie et le public à l’air bien motivé.
Livingstone
A 20 heures 30 et des poussières, c’est Livingstone qui fait son apparition devant nous. On ne sait pas grand-chose de cette formation de frenchies sauf qu’ils ont un album, Explore, à leur actif et qu’il est par ailleurs excellent. On sait également qu’ils vont sortir un second album en avril prochain.Pour les présentations, on retrouve sur scène devant nous un chanteur guitariste, un batteur et un bassiste. On ne connait pas leurs noms tant ils tiennent à leur forte unité et celle-ci se nomme Livingstone.
Pendant 40 minutes, on aura le plaisir d’écouter leur musique et d’assister à leur prestation fort plaisante au demeurant. Le chant est en anglais et leur musique ressemble à un mélange de styles tels que le rock avec parfois un côté garage et fortement teinté de bluegrass. On découvre à l’occasion de leur set des morceaux de leur prochain disque qui passent bien l’épreuve de la scène et qui collent parfaitement à leur univers. Anciens titres, nouveaux titres, l’ensemble est très agréable et c’est une véritable et belle surprise que l’on découvre sur scène ce soir. On compte bien les revoir en live dès qu’ils passeront défendre leur nouvel album, à suivre donc.
Black Box Revelation
Après 20 minutes de battements entre les deux shows, c’est le duo belge qui déboule enfin devant nous, il est un peu plus de 21 heures 20. Le grand et le petit, le brun et le blond, le guitariste/chanteur et le batteur, Jan Paternoster et Dries Van Dijck débutent leur set et on est très heureux d’entendre les premières notes du terrible morceau "Madhouse" extrait du précédent album My Perception. C’est que le duo a un son d’enfer et à deux ils sonnent terriblement bien. Waouh, "Madhouse", on tape très vite du pied tant c’est un morceau idéal pour démarrer et nous mettre dans l’ambiance.
Ils enchaînent sur "I Knew All Along" du nouvel album Highway Cruiser que l’on a récemment chroniqué. Jan Paternoster a toujours cette gueule incroyable, une voix légèrement nasillarde et rauque qui fait sa particularité et un jeu à la guitare parfaitement rock, bluesy, gras, croustillant et jouissif au possible. On entendra des titres extraits des quatre albums qu’ils affichent au compteur et la set list est tout simplement parfaite. Le public est de plus en plus chaud bouillant et tout le monde prend du plaisir. Le duo est heureux de l’accueil qui lui est fait et c’est tellement mérité.
Vu leurs talents, ils mériteraient même largement de jouer dans une salle plus grande à Paris. Il faudrait donc se réveiller un peu les rockeurs et rockeuses. "War Horse" et sa cool attitude arrive à nos oreilles au bout du 4ème morceau et on nage en plein trip. On baigne même dans le bonheur tellement on prend son pied. Dries Van Dijck le batteur au visage poupon est très bon pour insuffler une rythmique efficace et remarquable. Il cogne avec intelligence et subtilité. C’est le moteur du rythme, du groove et son grand complice et ami Jan Paternoster envoie lui les riffs, la rythmique guitare avec le talent dont on vous a parlé quelques lignes plus haut.
C’est un régal de les voir jouer et de les entendre surtout. On enchaine un titre fort sur un morceau redoutable et cela jusqu’à la fin. D’ailleurs, on terminera le concert par un rappel et deux titres tout aussi terribles, le fameux "High On A Wire" et un "Set Your Head On Fire d’enfer". Après 70 minutes de feu, les Black Box Revelation nous quittent déjà et grâce à eux, on va disposer d’une pêche d’enfer tout le long de la semaine. La Belgique dispose d’un paquet de bons groupes et sans aucun doute, Black Box Revelation fait partie des meilleurs d’entre eux. Merci les gars, on a eu un immense plaisir à vous retrouver ce soir car vous nous aviez sérieusement manqué.
Remerciements au Pan piper pour son accueil et à Julie Rolland
Crédit photos Jérôme Agier Aka Lebonair
durée du concert 70 minutes
set-list
Madhouse
I Knew All Along
Gravity Blues
War Horse
Crazy White Men
I Don't Want It
Pounding Heart
Never Alone / Always Together
Highway Cruiser
Riverside
I Think I Like You
Do I Know You
My Perception
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High On A Wire
Set Your Head On Fire
