Catfish et KO KO MO au Point Ephémère à  Paris (28/05/19)


En cette belle soirée de mai, le Point Ephémère reçoit deux groupes de rock français, en co-affiche. C’est Catfish, groupe de blues électrique emmené par sa chanteuse Amandine et son guitariste Damien qui ouvre le bal. Puis, le duo le plus seventies des groupes de rock français KO KO MO clôturent la soirée avec la release party de leur dernier album, Lemon Twins.

 

CATFISH

Assez connus dans la scène rock française, le duo Catfish entre sur scène sous les applaudissements du public. La salle n’est pas pleine pour les premiers titres du groupe, mais se remplira au fur et à mesure. Catfish est maintenant un trio sur scène, avec l’arrivée du jeune Mathis au clavier.

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Ils commencent plutôt fort et on est de suite attentif à la voix si spéciale d’Amandine. Très grave, bien maîtrisée et qui contraste avec le blues rock des morceaux. C’est d’ailleurs ce son original qui fait le succès du groupe. La foule apprécie, et même si elle se montre timide au début, avec des morceaux comme «Mama Got The Devil», les claquements de mains y vont de plus belle.

Catfish ont d’ailleurs sorti en février leur EP Morning Room, dont la plupart des titres sont joués ce soir. C’est le cas de la très groovy «King Of Monkeys» qui surprend de part sa précision. L’électrique et le synthé apportent vraiment de la plus-value aux compositions du groupe, et en live, tout est exécuté avec perfection.

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Les musiciens s’amusent et cela fait plaisir à voir, on regrettera tout de même le peu de place sur cette petite scène, qu’ils auraient pu exploiter encore mieux si elle avait été plus grande. Même si l’on reste un peu de marbre devant le choix d’un tel groupe pour jouer aux côtés de KO KO MO, il faut dire que certains ont apprécié et c’est le principal. A part quelques titres qui sortent vraiment du lot, l’univers de Catfish est assez loin de celui de leur co-headliners.
 

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KO KO MO

Pour la seconde partie de soirée, place à K20 et Warren, les deux rockers déjantés venus promouvoir Lemon Twins, leur dernier disque. La fosse est désormais très compacte, on peine à se frayer un petit bout de chemin pour voir correctement. Après un petit peu de retard, aux alentours de 21 heures et des tambours, KO KO MO sortent de leur nid. Amis, famille et entourage nantais sont venus soutenir leur groupe local, et cela s’entend.

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Dès les premiers morceaux, le ton est donné : Warren se trémousse avec sa guitare et K20 est déjà tout transpirant. La fameuse intro «The Lemon Twins» commence et l’assemblée se déchaîne. Puis, c’est au tour de «Self Love Age» de résonner, le tout avec une ambiance bien rock and roll.

 

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Le petit bémol de la soirée viendra du son : malgré une performance brute de décoffrage et une voix bien réglée, K20 nous averti qu’ils n’ont pas de retour. Un problème qui malheureusement pour eux, ne se réglera pas. Au début, on sent le batteur un peu agacé, mais cela ne gâchera en rien leur prestation.

Nos frenchies n’ont vraiment rien à envier aux grosses pointures du rock, tant leur set est complet et plein d’entrain. K20 n’hésite pas à discuter avec son public entre les morceaux -toujours en rappelant qu’il n’a pas de retour son- et à remercier tout le monde. Les titres emblématiques comme «So Down» ou encore «White House Blues» sont évacués avec brio, avant que le groupe ne calme l’atmosphère avec une ballade.

 

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La petite surprise et exclusivité du soir, c’est la présence de Leila Bounous, venue chanter sur scène le titre «25 again», comme sur l’album. Cette touche féminine rajoute du piment à cette soirée déjà bien remplie. Ensuite, KO KO MO entament leur reprise de «Personal Jesus» de Depeche Mode, le tout est encore plus excitant. L’ambiance ne faiblit pas, et le groupe non plus. Les aléas du direct donnent donc toute sa splendeur à ce concert frénétique.

Avec leur son rock teinté d’influences electro et seventies, KO KO MO ont clairement été les rois de cette soirée. En espérant les revoir très vite dans une salle plus grande, qui serait à la hauteur de leur talent. 

Crédits photos : David Poulain & Yann Landry

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