Scorpions à  Dijon pour sa tournée d’adieu (21.11.2012)

Intemporel. Si l'on devait retenir un seul mot du show que nous a proposé ce soir le groupe germanique Scorpions ce serait celui-ci. Car ils ont gardé la pêche les papys du rock-metal allemand : les guitares crachent toujours autant, la batterie s'est perfectionnée avec l’expérience, quant à la voix même si l'on ressent les années passées, elle transporte encore et toujours le public dans une douce transe. Bien sûr le temps de spectacle a diminué avec les années, les pauses sont plus longues et plus fréquentes et il n'y a eu qu'un semblant de rappel mais l'énergie était au rendez-vous, n'est ce pas là le plus important ?

Un seul regret : il semblerait que le public ait vieilli plus vite que ses idoles. En effet, même au milieu de la fosse l'ambiance n'était pas survoltée. Attention ! Les salves d'applaudissements n'ont pas manqué, tout comme les reprises en cœur avec Klaus Meine. «Forever young» comme ils le clament dans un de leurs morceaux.

Scorpions, Zenith de Dijon, 21/11/12


Intemporel mais pas éternel. Ainsi un vent de nostalgie a soufflé sur le Zénith lorsque Klaus Meine sur l’îlot central a annoncé que Scorpions aperçoit le bout de la route, suivi des premier accords lancés par le talentueux Rudolf Schenker sur son habituelle Gibson Flying V du slow planétaire «Still loving you». Puis à la lueur des smartphones, qui désormais remplacent les briquets, c'est le célèbre sifflement d'un certain morceau écrit un soir de 1990 à Moscou en l'honneur du Moscow Music Peace Festival, j'ai nommé «Wind of change», qui a achevé cette parenthèse sentimentale pour revenir au hard rock avec «Rock you like a hurricane».
 

Rudolf Schenker, leader du groupe

Mention spéciale à James Kottack le batteur pour son énergique performance qui a enflammé la salle, allant jusqu'à rester seul sur scène pendant que ses camarades descendaient des bières en coulisse. L’apothéose de ce moment de gloire reste quand dans un jet de bière, debout sur sa batterie, sous les hourras du public, il a enlevé son T-shirt pour pouvoir montrer le «Rock'n Roll Forever» ancré dans sa peau.


James Kottack, le batteur

Autres points forts les images illustrant certaines chansons sur écrans géants, montrant le groupe en concert étant jeune ou divers clips. D'accord ça ne valait pas le graphisme des Shaka Ponk mais ça a le mérite d'être vintage ! 

Par contre en discutant avec quelques fans à la sortie le constat est unanime : c'est le même concert qu'il y a deux ans, à la chanson près...Enfin, après tout c'est une tournée d'adieu et pas la promo d'un nouvel album, et puis après 40 ans de carrière et plus de 100 millions d'albums vendus ils pouvaient se permettre de faire un bilan de leurs plus grands classiques, non ? Surtout qu'à l'avenir, on risque de ne plus pouvoir compter que sur quelques rares apparitions en festival au mieux, alors...


Ah ! Et on ne peut pas ne pas parler de leur fantastique première partie, j'ai nommé The Electric Ducks. Un groupe heavy métal déjanté, dont le chanteur avait pour unique vêtement une paire d'ailes d'ange ! Un groupe qui gagne à se faire connaître en somme.

Setlist

Sting in the Tail
Make it Real
Is There Anybody There ?
The Zoo
Coast to Coast
Loving You Sunday Morning
The Best Is Yet to Come
Send Me an Angel
Holiday
Raised on Rock
Tease Me Please Me
Hit Between the Eyes
Kottak Attack
Blackout
Six String Sting
Big City Nights

Rappels

Still Loving You
Wind of Change
Rock You Like a Hurricane

 


 

Crédit photos : Marinette CHEVAUX, infos-dijon : www.infos-dijon.com

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