Sevendust – Truth Killer

Cela fait trois longues années que nous attendons un retour de Sevendust sur les devants de la scène ! C’est maintenant chose faite depuis le 28 juillet dernier avec la sortie dans les bacs de Truth Killer, le quatorzième album des natif d’Atlanta mais aussi leur tout premier chez Napalm Records. Enregistré au Studio Barbossa à Gotha en Floride (tout comme son prédécesseur Blood & Stone) sous la houlette de Michael « Elvis » Baskette (Alter Bridge, Trivium, Slash…), Sevendust souhaite montrer à tous que leur héritage nü n’a rien perdu de sa superbe et va continuer à mobiliser du monde dans les pits du monde entier.

C’est totalement à contre-courant de ce que nous avait auparavant habitués Sevendust que commence ce quatorzième opus. C’est « I Might Le the Devil Win » qui ouvre donc le bal et c’est pour le moins sur une note de douceur que sont joués les premiers accords. Sur les trois premières minutes, c’est un Lajon Witherspoon tout en délicatesse qui pose son clear sur une partie instrumentale inhabituellement calme où le groove de la basse de Vince Honsby donne le la tandis que Morgan Rose effleure à peine ses toms du bout des baguettes.

Dès que le titre de cette première piste nous est susurré à l’oreille, à l'occasion du break, les choses s’emballent quelque peu et c’est un son résolument plus teinté de rock qui résonne. Les riffs et blasts sont plus incisifs et saturés mais surtout, le chant de Lajon devient plus puissant et rocailleux. Tout au long du morceau le refrain « Please Oh No, Don’t Come Around » est martelé, le rendant vraiment entêtant.

Cette première piste est un véritable trompe l’oeil sur le reste de l’oeuvre de Sevendust mais pas totalement. La piste qui prend la suite est « Truth Killer » (le titre éponyme de la galette) et elle en est le plus bel exemple. L’instrumentale est totalement typée nü de la belle époque des 00’s. Un bon groove de la basse, un John Connolly à la rythmique saturé à outrance et des riffs dissonants de Clint Lowery à la lead, toute la palette y passe et ce n’est pas pour nous déplaire.

Si l'on ajoute les samples et beats ouvrant le morceau et enfin la dualité du chant clear mélodique et du scream éraillé de Lajon, on est sur un titre de Sevendust reconnaissable entre mille. Et ce n’est pas le gros breakdown final qui nous fera dire le contraire. Mais « Truth Killer » garde quand même de la douceur et surtout de la mélodie dans sa sonorité tout comme le morceau précédant : un véritable fil conducteur !

Tous les morceaux qui composent ce quatorzième opus restent sur la même structuration. Du très industriel et martelant « Everything » au très brutal « Fence » avec ses blasts appuyés et le chant porté vers le guttural, en passant par « Holy Water » et ses accords au piano laissant rapidement aux riffs tranchants et enfin « Superficial Drug », la plus mélodique de l’opus avec sa ligne de basse puissante et marquante à la fois, tous les singles qui ont déjà été dévoilés avant la sortie officielle du 28 juillet dernier ne dérogent pas à cette règle. En plus d’apporter du poids au chant clair de Larjon, les choeurs de Clint et John donnent ce petit quelque chose de mélodique au chant en rappel de ce que l’on peut constater avec la partie instrumentale de chacune des pistes de ce Truth Killer.

Un morceau supplémentaire aurait véritablement mérité d’être mis en valeur au même titre que ces quatre singles, qui ont chacun bénéficié de très beaux et percutant clips vidéos. « Won’t Stop the Bleeding » est l'un de ces titre qui vous marque à la première écoute : toute l’émotion mais aussi toute la rage de Sevendust se retrouve dans les notes autant que dans les paroles. C’est un morceau réellement taillé pour le live qui saura remuer et faire hurler le pit à tue-tête, nous en tenons le pari !

Empreint d’émotion mais toujours aussi terrible d’efficacité, ce dernier opus de Sevendust était l'une des sortie les plus attendues de cette années 2023 et aura tenue toutes ses promesses. Ce nouvel album nous portera, on le souhaite vraiment, dans quelques fosses de France et de Navarre très prochainement !

Tracklist

I Might Let the Devil Win
Truth Killer
Won’t Stop the Bleeding
Everything
No Revolution
Sick Mouth
Holy Water
Leave Hell Behind
Superficial Drug
Messenger
Love and Hate
Fence

Sevendust
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NOTE DE L'AUTEUR : 8 / 10



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