Lord Of The Lost – OPVS NOIR Vol. 1

Dans cette période estivale et alors que les festivals se suivent, les prolifiques Allemands de Lord Of The Lost sortent début août Opus Noir Volume 1, premier album de la nouvelle trilogie du même nom.

Après une pause dans les sorties de titres originaux, Lord Of The Lost revient avec un nouvel album qui marque une toute nouvelle trilogie musicale. Il se caractérise par un retour aux bases qui ont fait la renommée du groupe, avec une touche plus mélancolique, sombre et introspective.

Ce n’est pas tout, c’est également le premier album avec une formation de six personnes, dont une nouvelle recrue : le deuxième guitariste Benjamin "Benji" Mundigler (qui est également bassiste du groupe Scarlet Dorn) et qui prend également en charge le deuxième clavier et le violoncelle.

On peut noter la présence de quelques featurings et chaque titre fonctionne à merveille, pour des raisons différentes.

Cela sert à accentuer la puissance des messages, comme sur l’excellente "Light Can Only Shine In The Darkness", dans laquelle on peut entendre le duo Chris Harms et Sharon den Adel, vocaliste de Within Temptation, qui ont des voix totalement opposées. Ce choix est parfait pour représenter respectivement les ténèbres et la lumière, lesquelles ne peuvent pas exister l’une sans l’autre, comme le Ying et le Yang.

Certains titres sont déjà exploités comme single sur les plateformes, mais aussi en concert : "My Sanctuary", "I Will Die In It", "Moonstruck" et "Ghosts"; en duo avec Tina Guo. Le style global de l’album représente tout ce que les fans aiment, les variations dans le chant de Chris Harms, le clavier de Gared Dirge très présent, la puissance de la batterie de Niklas Kahl, la guitare de Pi Stoffers et la basse Class Grenayde qui augmentent le dynamisme des chansons, sans oublier Benji pour sa polyvalence dans le jeu de plusieurs instruments.

C’est un album bien dans la veine des Lords Of The Lost, à écouter sans modération, et qui laisse présager une trilogie assez sombre, introspective, avec une notion de recherche de soi-même, mais aussi un hymne d’encouragement, pour rappeler que rien n’est jamais perdu dans la vie. La séquence des chansons et les featuring présents sont bien intégrés dans la vision voulue par le groupe porté par Chris Harms.