Walls of Jericho au Hellfest 2022 : No One Can Save You From Candace

Walls Of Jericho - Week-end 1 - Dimanche 19 juin -  Warzone - 20h40

Walls Of Jericho est un groupe habitué du Hellfest et de la Warzone, ayant déjà joué en 2016, 2014, 2012, 2010, 2007 et même au Fury Fest en 2005 et 2004 ! C'est toujours un immense plaisir de retrouver Candace Kusculain et compagnie, surtout à quelques heures de la fin de ce premier week-end !

En 2016 lors de son dernier passage, Walls Of Jericho nous présentait à l'époque le tout dernier opus en date : No One Can Save You From Yourself. Depuis, le groupe n’a rien sorti de nouveau, donc le public sait qu'il doit s'attendre à des grands classiques et une heure de best-of de la carrière du combo de Detroit.

La Warzone est bien remplie alors que le concert se déroule en même que la fin de Judas Priest et le début de Gojira sur les Mainstages. Les passages du combo sont très rares en dehors des festivals, donc le public ne s'y trompe pas. En effet le Hellfest est, avec le Graspop, la seule date européenne de Walls Of Jericho pour le moment.

Candace Kusculain et ses compères prennent possession de la scène et on reconnaît un petit nouveau sur scène. On sait que Chris Rawson est toujours dans le groupe mais qu'il ne tourne presque plus aux côtés de Walls of Jericho puisqu'il est occupé par Stick To Your Guns, mais là c'est aussi le toujours fidèle au poste Mike Hasty qui manque au poste. On retrouve à sa place Christopher Towning de Bury Your Dead pour l'occasion.

Le set commence avec "Relentless" puis " All Hail The Dead" et c'est un véritable mur de son que l'on se prend en pleine poire. Le groupe sonne comme jamais, sans doute le son le plus fort du week-end sur la Warzone et pourtant tout reste audible. Candace Kusculain n'est pas noyée dans le mix et fait entendre sa rage, tandis que la base rythmique basse - batterie nous chatouille les cages à miels tout en violence.

Walls Of Jericho a toujours su naviguer entre les courants musicaux, tout prend sa source dans le punk hardcore mais il est indéniable que le metalcore n'est jamais très loin. Et ce ne sont pas les années du groupe sur le label Trustkill qui vont faire renier ces racines.

Le concert se continue au son des brûlots les plus abrasifs de la carrière du combo, "The American Dream" et "Feeding Frenzy" de The American Dream ou "Illusion Of Safety" et "Forever Militant" de No One Can Save You From Yourself, pour le plus grand bonheur du public de la Warzone qui répond à chaque invective de la frontwoman par l'affirmative. Circle-pit, crowdsurf et moshpit, tous les grands classiques du style y passent.

Comme à chaque prestation du groupe les frissons se mêlent au plaisir de voir devant nous un groupe qui tourne beaucoup moins qu'il y a une décennie, mais qui semble en profiter encore plus. L'énergie est communicative, le groupe se nourrissant du public et inversement. Walls Of Jericho sur la Warzone tous les ans ne serait pas de refus au final !

Après un peu moins d'une heure de présence sur scène, il est temps pour les musiciens de tirer leur révérence après nous avoir offert leur meilleur concert du Hellfest, rien de moins. Une tournée en salle en 2023 est maintenant le petit rêve de tous les festivaliers qui quittent la pelouse de la Warzone le sourire aux lèvres.

Photos : Florentine Pautet.

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