Epica (+ Stream of Passion) au Bataclan (09.12.2012)

Pour la seconde fois cette année nous retrouvons Epica au Bataclan, toujours accompagnés de Stream of Passion.

C'est dans une salle ma foi bien remplie que cette dernière formation va prendre place sur scène, et délivrer un set assez satisfaisant d'une quarantaine de minutes qui nous a permis d'entrevoir la justesse du chant de Marcela Bovio et la fougue des musiciens qui l'accompagnent. Le public est assez fébrile à première vue ; pour applaudir à la fin des morceaux il y a foule mais pendant la prestation du groupe tout le monde semble être «ailleurs». Dommage, il faudrait que le (jeune) public comprenne que ce n'est jamais facile d'ouvrir pour un autre groupe et qu'encourager des artistes n'est pas passible de prison.. Le groupe semble néanmoins heureux de participer à l'aventure, et cette joie semble être bien communicative entre les différents membres qui font le show et occupent de manière intelligente l'espace scénique qui leur est mis à disposition. Le lightshow est quant à lui très «épuré» ; pas de gros jeu de lumières, le groupe se contente d'une lumière plutôt monochrome et de deux spots de lumière blanche de part et d'autre de la scène qui seront utilisés plutôt intelligemment.

Notons enfin une reprise assez originale de «Street Spirit» de Radiohead, et un final assez épique et plutôt fort sympathique sur «This Endless Night», titre préféré de Marcela apprend-on alors !

 


 

EPICA


Une bonne vingtaine de minutes se passe et c'est au tour d'Epica de prendre place sur cette belle scène du Bataclan, mais pas avant que la basse de «Karma» ne résonne dans les enceintes, dans la pénombre la plus complète. Le groupe fait son apparition sur «Monopoly On Truth» l'occasion de procéder à quelques premiers rêglages sur le son qui paraît un peu confus en ce début de show. Simone, élégante (comme toujours) semble contente d'être là et a le sourire ; le groupe le ressent visiblement et échange nombre de regards complices peut-être histoire de se mettre en confiance.

 

La machine Epica semble se mettre en place avec le désormais indémodable «Sensorium» sur lequel Simone semble avoir quelques petits problèmes de justesse qu'elle ne tardera pas à corriger. S'en suit «Unleashed» sur lequel le groupe fait participer le public qui se met ainsi à chanter notamment sur les refrains sous l'oeil amusé de Mark Jansen qui annoncera la chanson suivante «Martyr Of The Free World» qui semble avoir du succès auprès du public.

 

S'en suit «Internal Warfare» (tirée du dernier album «Requiem For The Indifferent») sur laquelle Coen Janssen va étrangement délaisser ses claviers l'espace de quelques minutes avant de réapparaître sur scène l'air de rien, alors que Isaac Delahaye excelle dans ses parties de guitare. Le groupe enchaîne avec «Serenade Of Self-Destruction» (elle aussi issue du dernier album) que Simone va dédier à un (ou des) ami(s), avant de continuer avec «Quietus» pour laquelle Mark va réquisitionner l'aide du public en le faisant rugir pour introduire la chanson.

 

Le public va trouver en ces deux dernières chansons l'occasion de souffler un peu, avant de se lâcher à nouveau sur «The Obessive Devotion» à l'occasion de laquelle Simone demande au public de headbanguer comme jamais ! Cohen quand à lui  profite du jeu de lumières qui le met en valeur sur ce morceau pour grimacer à tout va, marrant mais – il faut le dire – un peu inutile tout de même. On retourne dans les «oldies» avec la très belle «Cry For The Moon» sur laquelle Simone va quelque peu se louper sur ses vocalises dès le début du morceau. L'orchestration est quand à elle bien menée et permet de bien mettre en valeur l'intensité de ce morceau en live. Après un bref solo de batterie le groupe nous sort «Sancta Terra» de l'album «The Divine Conspiracy» et après un petit speech de Simone enchaîne sur la tant attendue et épique «The Phantom Agony» (sur laquelle des samples électroniques ont été bien malheureusement greffés).

 

Le groupe quitte alors les planches sous les applaudissements et Cohen finit par revenir seul sur scène au bout de quelques minutes afin d'intéragir avec le public. Le groupe le rejoint pour interpréter «Fools Of Damnation» sur laquelle un fan tiré au sort dans le public aura le privilège de venir tenir compagnie à Simone sur scène et de headbanguer avec la belle (c'est mieux que rien après tout !). On revient une dernière fois sur le dernier album avec «Storm The Sorrow» puis le groupe termine définitivement son set ce soir avec le gros «Consign To Oblivion» sur lequel le groupe (principalement Cohen et Ariën le batteur) joue avec le public qui finira de s'époumonner avec ce qu'il lui reste de voix !

 

En définitive, une prestation fort sympathique malgré les quelques problèmes de justesse au niveau vocal, mais un groupe visiblement en forme et content d'être là ce soir (en témoigneront les innombrables interventions de Simone «We love you Paris» etc...).

Setlist :

Karma
Monopoly on Truth
Sensorium
Unleashed
Martyr of the Free Word
Internal Warfare
Serenade of Self-Destruction
Quietus
The Obsessive Devotion
Cry for the Moon
Sancta Terra
The Phantom Agony

Rappel :

Fools of Damnation
Storm the Sorrow
Consign to Oblivion

Pour visiter le site de notre photographe, un seul lien :
http://www.yog-photography.com

Photos : © 2012 Nidhal Marzouk  / Yog Photography
Toute reproduction interdite sans autorisation écrite du photographe.
 

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