Helloween au Hellfest 2022 : des citrouilles en juin, y’a plus de saison !

Jeudi 23 Juin – Mainstage 2 - 21h45

Depuis la reformation d'Helloween avec le line-up Pumpkins United (incluant donc Michael Kiske et Kai Hansen, soit une formation à deux chanteurs et trois guitaristes), le combo allemand de power metal a connu un sacré regain de popularité. Qui plus est, la formation ne s'est pas seulement contentée de faire le job en live, puisque son dernier opus sous ce line-up, l'excellent Helloween, a confirmé les attentes des fans en studio. Cela explique sans doute pourquoi le combo est attendu par beaucoup en ce jeudi soir. Et lorsque le rideau tombe, on peut apprécier la scénographie, où la batterie trône fièrement sur une citrouille géante.

Malgré un début de set où le son ne fait pas honneur à la formation (puisque la basse de Markus Grosskopf et la double pédale de Dani Löble dominent tout), on constate immédiatement un immense sourire sur le visage de tous les musiciens. Dans le public, il en est de même. Il faut dire qu'avec une setlist qui fait la part belle aux débuts du groupe (Wall of Jericho et les deux Keepers sont largement représentés), l'ambiance est au beau fixe.

Avec un set plus condensé qu'en salle, où le groupe jouait presque 3 heures pour la tournée Pumpkins United, Helloween doit réduire ses choix. Il est ainsi dommage de voir que seul "Power" est rescapé de l'ère Andi Deris, d'autant plus que ce dernier est particulièrement en voix, là où Michael Kiske semble parfois un peu plus en peine. Pourtant, les deux vocalistes se renvoient la balle et partagent un vrai moment de complicité. Du côté des guitaristes, il en est de même : Kai Hansen et Michael Weikath cabotinent durant tout le show et avec trois guitares et une basse, la formation apparaît très mobile et le show dynamique.

Après un medley consacré à Wall of JerichoKai Hansen prend le micro pour exhumer de jolies raretés ("Gorgar" ou "Victim of Fate" par exemple), place à l'instant émotion du set puisque Deris et Kiske se lancent dans l'interprétation sans faille de "A Tale That Wasn't Right", superbe ballade qui relance encore le set. C'est d'ailleurs à partir de cet instant que les conditions sonores vont clairement s'améliorer. "Best Time" donne l'occasion d'entendre le seul extrait du dernier album (dommage que "Skyfall" n'ait pas été interprétée, mais étant donné sa durée, ce choix est particulièrement compréhensible pour une date en festival).

Pour conclure son set en beauté, le septuor s'attaque aux classiques « Future World », « How Many Tears » et surtout « I Want Out » qui récoltent l'adhésion générale. Sur ce dernier, Andi Deris et Michael Kiske jouent chacun avec une partie du public, les spectateurs chantant à tue-tête, pendant que des ballons géants sont lâchés puis rapidement emportés en dehors du site par des rafales de vent.

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Avec ce très bon set et une ambiance de feu, Helloween a clairement rempli son objectif, celui de faire passer un excellent moment à ses fans, alors que le combo n'avait plus foulé les planches du Hellfest depuis 2013. Malgré un son inégal en début de set, les Allemands ont construit une setlist intelligente, qui montre avec brio l'évolution du groupe depuis le speed metal dévastateurs des débuts, vers un power metal mélodique et entêtant. De quoi attendre de pied ferme le retour des Citrouilles, en salle cette fois-ci !

 

Setlist :

Eagle Fly Free
Dr. Stein
Save Us
Metal Invaders / Victim of Fate / Gorgar / Ride the Sky
Heavy Metal (is the Law)
A Tale That Wasn't Right
Best Time
Power
Future World
How Many Tears
I Want Out

Photographies : © Child In Time 2022
Toute reproduction interdite sans autorisation du photographe

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