Volbeat au Hellfest 2022 : Metal Boogie Woogie jusqu’au bout de la nuit !

VOLBEAT - Week-end 1 – Vendredi 17 juin – Mainstage 2 – 00h50

Pour les courageux qui n’étaient pas encore fatigués après les Deftones, le groupe danois Volbeat était bien présent sur les mainstage pour clôturer la première journée caniculaire du festival. Et ça tombe bien car les Danois eux, étaient bien en forme pour nous faire bouger et danser jusqu’au bout de la nuit.

Dès l’intro du morceau, on voit que la production de Volbeat se donne les moyens de ses ambitions. En effet, le groupe utilise la technologie de représentation 3D permise par les scènes du fetival. Ce qui permet de faire croire à la présence d’objets sur scène. C’est par exemple le cas de pseudo-lance flammes qui font également office de compte-à-rebours avant l’arrivée du groupe sur scène. On se demande d’ailleurs s’ils vont lâcher des flammes, mais ce n’est pas le cas. Dommage... On sent d’ailleurs que le show aurait été beaucoup plus impressionnant avec de la pyrotechnie. Mais la chaleur explique sûrement pourquoi ils n’ont pas dû avoir le droit d’en utiliser…

Le groupe danois montre tout de suite qu’il a plein d’énergie à revendre. Et cela dès le premier morceau, le culte « The Devil’s Bleeding Crown ». Le groupe enchaine ensuite avec des morceaux plus récents tirés de ses deux derniers albums Servant Of The Mind (2021) et Rewind, Replay, Rebound (2019). Tirée de ce dernier, le groupe nous propose « Pelvis On Fire », une chanson typique pour illustrer la sonorité des Danois. Un vrai mélange entre des bons riffs metals mélangés à de la musique d’Elvis Presley.

Cette signature est bien permise par la voix très caractéristique du chanteur guitariste, Michael Poulsen. Si ce dernier sait très bien faire le show, sa voix apparait cependant un peu émoussée ce soir. Quelques petites faussetés ce soir-là. Mais pas de quoi nous faire gâcher ce dernier set de la nuit ! En plus de cela, il faut dire que la chaleur est encore très présente. Ce qui n’est pas évident pour les musiciens même si la nuit rafraichit un peu l’atmosphère.

Le groupe retourne d’ailleurs à ses classiques avec « Lola Montez », mais aussi avec sa fameuse reprise metal de Johnny Cash « Sad Man’s Toungue ». Un moment toujours très plaisant dans les concerts de Volbeat.  Johnny Cash est d’ailleurs un artiste vénéré par Michael Poulsen. Mais c’est sûrement aussi le cas pour tous les fans de rock tant ce musicien est une figure emblématique du blues rock et de la musique country US. Et ça nous donne d’ailleurs envie de réécouter le morceau original.

Le show continue avec “Wait A Minute My Girl” tiré du dernier album. Ce qui permet aussi de mettre en avant des parties de piano et de saxo (sous forme de sample pour ce dernier) bien rock et très dansant. Ce sera aussi le cas de l’avant dernier morceau « Die To Live ». L’ambiance est quant à elle dansante très bon enfant dans le public, avec quelques pogos et on peut facilement profiter du concert sans trop être bousculé.

Lorsque le concert touche à sa fin, Michael Poulsen présente les membres de son groupe et rappelle que le guitariste Rob Caggiano (ex-Anthrax) est en fait américain. Il est même New-Yorkais pour être plus précis. Ce dernier, avec son chapeau, a une véritable présence sur scène. Et il a aussi toujours l’air d'être très à l'aise sur son instrument. Sans compter qu’il a l’occasion de faire le show avec le public et de lancer des regards un peu partout.

Le show se termine avec l’hymne explosif du groupe « Still Couting » et son riff blues emblématique. Auquel viennent se mêler un refrain très entêtant et un chant très mélodieux. Et pour finir en beauté, le groupe conclut avec son riff final (une autre petite variation du riff de leur morceau « Slaytan ») qui revient quasiment à chaque concert, mais qu’on adore toujours autant entendre.

En conclusion, Volbeat a délivré un set très carré, et très millimétré comme à son habitude. Pas trop d’improvisation certes. Un bon mix avec des chansons des derniers albums et des grands classiques.  Le show a été très agréable et aura sans aucun doute ravi les fans du genre. Du bon metal Rock ‘n’roll, avant d’aller prendre un peu de repos bien mérité !

Crédits Photos : Florentine Pautet
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