Dimanche 9 juin, en clôture du fest....
Déjà ! Le dernier concert de ce fabuleux Week-end en Moselle arrive à sa fin. On sent de la tension dans le public qui vient de quitter la scène Appolo où Maiden vient de terminer son set afin de venir au plus près de la scène où les australiens vont venir jouer. Back drop à l’image de la pochette Black Dog Barking. Ça pousse fort, ça se serre ça trouve les petites interstices pour se faufiler au plus proche de la scène, et puis…
Ça déboule à fond la caisse, « Ready to Rock » atomise le public, qui saute, bouge, headbang, tape du mollet…. Joel, torse nu les sparadraps blancs sur la colonne vertébrale pour se protéger de sa lanière guitare, arpente la scène comme un chien de garde prêt à mordre… le solo d’entrée… bon son, tout est en place, ça peut commencer…
Les musiciens sont heureux, Ryan derrière ses futs suit son frère du regard. Le titre a pris en puissance depuis qu’il est passé entre les mains de Brian Howes… entre chaque morceau, Joel est volubile, regarde le public, le montrant du doigt, scandant à tout va un « Vive la France ! »… Il boit même du vin sur scène, mais en provenance d’Australie et parle de mauvais vin (le notre ?) avant de lancer un « Cheap Wine & Cheaper Women » puis sur « Live It Up » du dernier album il saute dans la fosse en forme de « T » face à la scène et court vers le centre afin d’être au plus près du public. Les gens deviennent dingues se ruant sur les barrières de sécurité en criant son nom. Ça fonctionne à merveille, musique, light, setlist, rien à dire, ce n’est que du bonheur…on a même des ballons noirs qui rebondissent dans les premiers rangs.
Et puis cette manière qu’il a pour donner le tempo, de lever le genou et de donner un grand coup dans les planches pour lancer un morceau ou pour le conclure. « Too Much, Too Young, Too Fast » tout en s’éclatant des canettes de bières sur la tête.
Sur ce dernier titre on voit Joel nous pondre de nombreux solos tous plus ravageurs les uns que les autres, transpirant à grosse goutte. David Roads et Justin Street ne sont pas en reste headbangant sur tous les tmorceaux et se déplaçant sur scène sans gêner la pile électrique qu’est le guitariste/chanteur.
Sur « Runnin' Wild », on a le droit aux riffs de « Paranoid » de Black Sabbath et de « Dirty Deeds Done Dirt Cheap » d’un autre groupe australien dont le nom m’échappe… 😉 permettant au morceau de se rallonger pour notre plus grand plaisir. Dommage que l’on n’ait pas eu un petit « Blonde, Bad And Beautiful » ce soir.
Et comme Joel le dit à la fin de cette prestation des plus énergisantes… « France, I’ll see You until Rock n’ Roll will never die »…. alors « Stand Up for Rock n’ Roll ».
Le festival est terminé, les festivaliers rejoignent voitures, tentes, maisons ou Hôtel. Au bar VIP, la musique diffuse le dernier Daft Punk dont le refrain est « We’re Up all Night to Get Lucky, We’re Up all Night to Get Lucky,… ». Finalement je crois que c’est ça aussi un festival où l’on reste tard pour apprécier la prestation d'Airbourne n’hésitant pas à braver la nuit, debout et chanceux…
Lionel / Born 666
Setlist:
Ready to Rock
Chewin' the Fat
Diamond in the Rough
Back in the Game
Raise the Flag
Cheap Wine & Cheaper Women
Black Dog Barking
Live It Up
Too Much, Too Young, Too Fast
Runnin' Wild (avec les riffs de Paranoid et de Dirty Deeds Done Dirt Cheap)
Rappel:
Stand Up for Rock 'N' Roll
Photos : © 2013 Nidhal Marzouk / Yog Photography
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