Mercenary – Through Our Darkest Days

Officiant désormais sous forme de quatuor dont le seul le guitariste rythmique Jakob Moljberg est un membre originel du combo, les danois de Mercenary nous livrent leur second album sous cette forme, faisant suite à un Metamorphosis convaincant, bien que perfectible … C’est donc tout naturellement que deux ans plus tard, Through Our Darkest Days débarque dans nos cages à miel, via NoiseArt Records.

Vous allez donc vous demandez ce que la formation peut encore offrir, si Metamorphosis n’était qu’un pétard mouillé … Et bien que nenni. Cette nouvelle offrande est tout à fait bonne, voir même très bonne à certains instants, bien que sensiblement différente de sa prédécesseur . La musique de Mercenary se veut encore plus directe. Exit l’aspect progressif et aventureux du précédent album, ici le tout se veut très moderne, et l’on est très souvent proche de leurs compatriotes Raunchy, (de part ses nappes de synthés, ou cette production made in Jacob Hansen) ou encore des incontournables Soilwork (l’introduction, et le riff principal de « Dreamstate Emergency » ; ou la rythmique de « Beyond This Night », pompée sur celle de « Nerve » des suédois).

           

On a donc droit a un Metal moderne mélodique, regroupant les codes du genre, à savoir, gros riffs puissants, rythmiques pachydermiques, alternance de vocaux extrêmes/clairs, et on peut dire que René Pedersen est tout à fait à son aise, et démontre qu’il a tout à fait sa place en tant que vocaliste en plus d’être un bassiste confirmé. Il est également à noter que, malgré l’aspect très moderne de leur musique, les danois n’oublient pas solos de guitare, et vu le talent  de Martin Buus Pedersen, il serait dommage de s’en priver.

Through Our Darkest Days est un album homogène, bien plus que Metamorphosis, dont les compos sont basées, très souvent sur les mêmes constructions. Alors oui, ce n’est pas un mal vu les tubes proposés sur cette galette (l’opener « A New Dawn », « Starving Eyes », ou le plus pêchu « Generation Hate »), cependant, c’est les titres aux ambiances plus Power Metal, pouvant presque rappeler les glorieuses heures du combo qui vont marquer l’auditeur, et à ce titre, « Through Our Darkest Dayes » donnant son titre à l’album, et le final « Forever The Unknown » s’en tirent à merveille.

Un petit mot sur la production, qui, comme dit plus haut est l’œuvre de Jacob Hansen (pourquoi changer une équipe qui gagne) sied totalement à la nouvelle direction prise par le groupe. On peut également noter un léger (comparé aux précédents …) changement de line-up. En effet, Morten Lowe Sorensen (Amaranthe, Dragonland et j’en passe), laisse sa place à Peter Michael Mathiesen (ex Nembience), et que le bougre s’en tire avec les honneurs.

Force est de l’avouer, la formation qui a pondu des brulots excellents tels que 11 Dreams, et The Hours That Remains n’est plus … Cependant, il serait dommage de passer à côté d’un album d’une telle qualité. Si Mercenary continue sur cette voie, un bel avenir se présente à nouveau devant lui …

P.S : Je me permets de vous conseiller la version limitée de l'album, comprenant un bonus track, l'excellent "Holding On To Sanity".

                                                                                                                                                                         Axel
 

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NOTE DE L'AUTEUR : 8 / 10



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