Entretien avec Jérôme et Samuel de Ad Vitam Infernal

Le Ballet des Anges, deuxième album d'Ad Vitam Infernal a su nous faire forte impression lors de sa sortie en novembre dernier. De quoi vouloir continuer à mettre en lumière le combo, à travers un entretien avec Jérôme (guitare) et Samuel (chant, programmation), les deux têtes pensantes du projet, en abordant aussi bien le sujet des textes apocryphes, de l'intelligence artificielle ou du choix de la langue dans le death metal. Autant de thématiques auxquelles les deux artistes ont répondu avec franchise et sans détour !

Bonjour Jérôme, bonjour Samuel et merci à tous les deux de nous accorder cet entretien pour La Grosse Radio. Le deuxième album d'Ad Vitam Infernal, Le Ballet des Anges, vient de sortir chez Dolorem Records, quatre ans après Infernal Comedy. Ce dernier avait été très bien reçu et avait suscité de belles réactions dans la scène underground. Avez-vous ressenti de la pression au moment de travailler sur Le Ballet des Anges ?

J : Bonjour La Grosse Radio, merci de nous de nous proposer cette interview. Cet album était en partie déjà composé avant la sortie d'Infernal Comedy. Je ne compose pas en pensant à l'avis des gens, mais je suis quelqu’un de perfectionniste et j’aime me donner à fond pour ne rien regretter.

S : Sincèrement, nous n'avons ressenti aucune pression, on est tellement dans notre truc que la seule chose qui compte est d'essayer de créer des morceaux qu'on aimera individuellement puis ensuite de créer un album qu'on aimera du début à la fin et qu’on prendra plaisir à écouter. A la rigueur, la seule pression, c’est celle que l'on s'est donnée, en tentant de faire aussi bien, voire mieux que Infernal Comedy.

 

L’album débute par une belle introduction orchestrale, "The Overture", qui m’a fait penser aux introductions des albums de Spawn of Possession. Jérôme, comment appréhendes-tu la composition pour ce genre de titres, qui diffère bien évidemment d’un morceau purement death metal ?

J : J’ai toujours écouté et aimé la musique classique. J’ai débuté la musique vers l'âge de sept ans avec un clavier et j’ai composé beaucoup d’orchestrations typées violons. Quand je compose pour Ad Vitam Infernal, la musique classique reste une de mes plus grandes influences. Vu le thème abordé sur Le Ballet des Anges, je trouvais intéressant d’incorporer une introduction symphonique.

 

Le Ballet des Anges est direct et puissant, et me rappelle le death metal dans la tradition de la seconde vague de death à la Hate Eternal, Suffocation ou Immolation, tout en gardant un pied dans les groupes pionniers comme Death ou Morbid Angel. Ces influences étaient-elles revendiquées dès le début quand vous avez eu ce projet de duo ou bien sont-elles ressorties inconsciemment ?

J : On ne s’est jamais dit qu’il fallait que ça sonne comme tel ou tel groupe. Le but d’Ad Vitam Infernal est de créer une représentation musicale de l’enfer. Inconsciemment j’ai dû m’inspirer des groupes comme Deicide, Immolation, Hate Eternal, Morbid Angel... que j’ai beaucoup écoutés.

S : Impossible de considérer Suffocation et Immolation comme faisant partie de la seconde vague, vu leur année de formation (1988), ils font indubitablement partie de la première en tant que pionniers du style. Par contre, Hate Eternal fait clairement partie de la seconde et elle a marqué une recrudescence dans l'intensité et la rapidité. Nous nous inscrivons évidemment dans ce processus mais nous avons aussi beaucoup écouté les groupes de death metal de la première vague américaine. C'est pour cela que nous essayons de varier les structures, les ambiances, d'avoir des breaks bien placés pour apporter des contrastes et rendre ainsi les parties rapides encore plus intenses quand elles arrivent. Quand nous nous sommes rencontrés, nous avons discuté de nos groupes favoris et les groupes américains de la première vague étaient nettement en tête. Nous nous inscrivons donc également dans cet héritage mais sans essayer de sonner comme tel ou tel groupe, nous composons le death metal que nous aimons et que nous avons envie d'entendre.

Sur ce deuxième album, vous avez été épaulés par Christophe Helwin à la basse qui n’a pas pu continuer l’aventure avec vous et qui restera donc un musicien de session pour cet album. Pourquoi avoir choisi d’intégrer un troisième membre pour le studio, sachant dès le départ que ce ne serait que temporaire ?

C’est juste que l’occasion s’est présentée. Christophe nous avait contactés à la sortie d’Infernal Comedy. Nous lui avons proposé de jouer pour Ad Vitam Infernal. Il a accepté pour le challenge mais a été clair dès le départ sur le fait qu’il n’aurait pas le temps de s’investir sur du long terme et qu’il ne jouerait que sur cet album. Ça a été une expérience très enrichissante de bosser avec lui, c’est quelqu’un de très carré et très impliqué.

 

Pour le moment, Ad Vitam Infernal ne repose que sur vous deux, puisque les batteries des deux albums sont programmées. Est-ce que vous envisagez tout de même de donner des concerts dans cette configuration ou en l’état ce n’est pas possible pour vous et le projet est voué à rester en studio?

J : AVI restera un projet studio, faire des concerts n’est pas ma priorité. Nous aimerions malgré tout avoir un vrai line up durable, ça apporterait une réelle plus-value à notre musique.

S :De plus, nous sommes plus passionnés par la création musicale et textuelle que par l'interprétation sur scène. Le besoin de créer est plus fort que tout, jouer sur scène, beaucoup moins même si ça me plairait de remonter sur scène pour AthanaTheos.

 

Jérôme compose la majorité de la musique d’Ad Vitam Infernal, alors que Samuel, j’ai cru lire que tu étais également guitariste. Mais j’imagine qu’entre la programmation des batteries et le mixage, tu es déjà bien pris pour proposer quelques riffs ou idées de composition ? Est-ce que le rôle de chacun est aujourd’hui bien défini ou vous autorisez vous des écarts pour le futur ?

S : Je compose et enregistre les guitares, la basse et le chant pour AthanaTheos, mon projet principal, qui sonne différemment d'Ad Vitam Infernal même si ça reste typé death metal. Pour Ad Vitam Infernal, outre la batterie programmée, le chant et les textes, je m'occupe de l'enregistrement, du mixage et du mastering, ça fait déjà beaucoup. Pour le premier album, j'avais apporté des modifications de structures plus ou moins importantes sur cinq des huit morceaux. Mais pour ce second, quasiment aucune hormis une petite sur "Asael" et divers essais avec Jérôme qui ont fini par aboutir à la version définitive de "Enchain them all !". Pour les autres, je trouvais intéressant de sortir de ma zone de confort et de me laisser guider par les structures de Jérôme. Mais il peut m'arriver de proposer des idées par écrit à Jérôme par rapport aux riffs de guitares, lui suggérer d'essayer tel riff en accord ou en tremolo etc., tout comme il peut me demander d'essayer tel placement de chant, effets de voix ou autres doublages de voix. Nous testons et voyons si ça marche ou pas. Les rôles sont définis sur certains plans comme l'attribution de la composition, de l'écriture des textes, de qui enregistre quoi etc. mais tout est possible sur d'autres tant que c'est pour le bien des morceaux.

Vous appartenez tous les deux à d’autres formations (dont SoulSlicer, au sein duquel vous jouez également ensemble). Comment gérez-vous ces différents combos et quelle est votre priorité musicale ? Pourquoi ne pas avoir recruté un batteur parmi vos autres groupes ?

S : Soulslicer a un batteur, le même que AthanaTheos. Antoine, bien que français, habite à Malaga en Espagne. Il enregistre chez lui dans son sous-sol et il m'envoie les pistes pour que je fasse le mixage. Ad Vitam Infernal est clairement la priorité de Jérôme alors que la mienne est AthanaTheos mais on arrive quand même à mener plusieurs projets de front, c'est juste une question d'organisation au quotidien. Après le premier album, j'avais demandé à Antoine s'il était partant pour Ad Vitam Infernal mais quand il a su pour les vitesses de tempos utilisées, il m'a dit que ça n'allait pas être possible de jouer correctement au-delà de 240-245 bpm et il n'avait pas envie de nous forcer à diminuer les vitesses pour s'adapter à lui. Nous avons beaucoup de tempos dans Ad Vitam Infernal qui sont à 250-255-260 donc trop rapides pour lui.

J : Ma priorité est clairement Ad Vitam Infernal, c’est mon exutoire. Soulslicer est en quelque sorte ma récréation, les morceaux sont beaucoup plus simples, moins violents et plus sinistres. J’ai aussi un projet black metal symphonique et un projet black brutal. Suivant mon humeur et mon inspiration je compose pour tel ou tel projet.

 

Une belle réussite de l’album, outre la musique, repose sur l’artwork que tu as réalisé Jérôme. J’ai pu lire que tu t’étais aidé de l’intelligence artificielle, un choix qui fait aujourd’hui débat dans le milieu musical et artistique. Pourtant, on ne va pas se mentir, le résultat visuel est là. Comment voyez-vous l’avenir de la création artistique et l’utilisation de ces nouvelles technologies à votre échelle ?

S : Pour le premier album, Jérôme avait peint une pochette mais il n'a pas réussi à dessiner exactement ce qu'il avait en tête pour le second. Il a donc testé l'IA et le résultat correspondait exactement à ce qu'il avait en tête. De plus, l'IA est gratuite, c'est une donnée importante tant une très bonne pochette peut coûter cher. Il faut compter entre 500 et 1000€ pour une vraie pochette professionnelle. Nous ne sommes que deux dans Ad Vitam Infernal, nous essayons de contrôler au maximum le processus et de tout faire nous même pour ne pas avoir une épée de Damoclès financière au-dessus de nos têtes. Si suffisamment de gens achetaient l'album au format physique et/ou numérique, cela nous permettrait de financer une pochette pro, de se payer un mixage/mastering dans un studio pro etc. mais ce n'est pas le cas. Beaucoup de personnes l'écouteront sur YouTube ou autres plateformes sans qu'on touche un centime et comme nous ne voulons pas faire de financement participatif car nous détestons mendier, nous utilisons d'autres moyens comme l'IA. Que des groupes pro le fassent, c'est un peu plus embêtant car ils ont logiquement des moyens financiers que nous n'avons pas. Cela dit, Glen Benton de Deicide a récemment poussé une gueulante à ce sujet dû à la polémique de la pochette de son dernier album et je suis d'accord avec lui. Dans le principe, il trouve gonflé que des mecs gueulent parce que c'est une pochette faite par IA alors que ce sont souvent les mêmes qui n'achètent plus d'albums au format physique depuis des années.

J : Merci pour le compliment, c'est exactement ce que je voulais représenter. J’aime beaucoup composer de la musique en contemplant des tableaux et tapisseries du moyen-âge représentant l’enfer. Pour Infernal Comedy, j'avais été particulièrement inspiré par Les représentations des Enfers et du Jugement dernier de Michel Collée et pour Le Ballet des Anges par La chute des anges rebelles de Peter Paul Rubens. C'est d'ailleurs en regardant ce tableau que le titre de l'album m'est venu. J'ai essayé de représenter le chaos et toute l'intensité de ce chef d’œuvre, en musique. Je pensais utiliser cette peinture pour la pochette, mais j’avais une image forte en tête qui me semblait plus pertinente et plus personnelle. J'ai d'abord essayé quelques dessins représentant le diable qui danse avec un ange mais je n'arrivais pas à recréer exactement l'intensité que je souhaitais. J'ai utilisé l'IA par curiosité. Au bout de quelques essais et réajustements j'ai trouvé le résultat exactement comme l'image que j'avais en tête, c'était dingue. Avec Alex [patron du label Dolorem NDLR] nous l'avons légèrement retravaillée et mise en valeur grâce à Photoshop. Au travers de ce ballet, le but est de symboliser la supériorité du mal, illustrée par sa domination et son emprise sur le bien.  Le tout est renforcé par l’abnégation de l'ange résigné à se battre. Je sais que l'utilisation de l'IA n'est pas bien perçue et je le comprends, mais c'était l'outil le plus pertinent pour moi parce que j'avais une image très précise en tête. A titre personnel, je préfère voir l'image que le compositeur imagine en créant sa musique qu'une magnifique pochette sans lien direct avec la musique, faite par un artiste renommé. AVI n'a d'ailleurs pas vocation à flatter l'égo de l'Homme.

Je suis plutôt pessimiste sur l’avenir de l’art. Bien qu’il y ait toujours des fous furieux passionnés pour créer des trucs dingues, l’utilisation de cette technologie ouvre une porte qui ne pourra plus jamais se refermer. Il faut apprendre à vivre avec. L'IA évolue à vitesse grand V, les progrès sont énormes. J’ai même entendu de la musique créée intégralement avec l'IA. Dans les années à venir, on ne saura plus qui fait quoi. Elle fait maintenant partie intégrante de notre société qu’on le veuille ou non, elle est partout et ce n’est que le début.

Les paroles du Ballet des Anges sont principalement basées sur le Livre d’Hénoch, un texte apocryphe qui traite en partie de l’origine des démons. On imagine sans peine la source intarissable de thématiques que cela constitue pour un groupe de death metal. Pouvez-vous nous en dire plus ? Comment cette idée a germé ?

S : Le livre d'Hénoch parle entre autres de la chute des anges rebelles et, par extension, des esprits errants qui deviendront plus tard les fameux démons. Quand j'ai commencé à construire le concept global pour AthanaTheos, entre 2001 et 2007, j'ai lu tout ce qu'il était possible de trouver sur les écrits apocryphes, gnostique et intertestamentaires. Et cela faisait au moins dix ou quinze ans que je voulais écrire des textes basés sur deux écrits intertestamentaires, le livre d'Hénoch et le livre des Jubilés mais je savais que ça ne pouvait pas coller avec AthanaTheos. Quand Jérôme m'a envoyé les morceaux du Ballet des anges en 2022, et qu'il avait déjà ce titre d'album en tête, ça m'a tout de suite inspiré pour écrire des textes surtout en lien avec le livre d'Hénoch et partiellement avec celui des Jubilés. Tout le passage sur la chute des anges est particulièrement intéressant. J'ai donc suivi la trame tout en changeant l'histoire raconté dans ces deux livres. Les dix morceaux racontent donc une histoire complète.

 

Certains titres comportent des paroles en français (qui sont par ailleurs compréhensibles à l’écoute de l’album, ce qui est suffisamment rare dans le style pour être souligné). Samuel, comment choisis-tu la langue dans laquelle tu écris tes textes ?

S : merci pour ton écoute attentive. J'accorde une importance capitale à la diction, même si c'est du chant extrême, j'essaye le plus possible de prononcer les mots pour donner plus de caractère au chant. A mon goût, depuis au moins dix ou quinze ans, beaucoup trop de chanteurs en metal extrême ne font plus l'effort de prononcer correctement les mots et les phrases, ce qui est sans doute dû aux techniques de chant moderne qui incitent à moins prononcer les voyelles et les consonnes pour limiter les risques de fatigue des cordes vocales. Mais le problème est que cela nivelle tout et tous les chanteurs finissent par se ressembler. Concernant le fait de choisir la langue, j'ai eu la chance de participer à des projets menés par Jérôme Guibert, le leader de Unfragment. Il a créé plusieurs projets qui gravitent autour de ce groupe principal notamment par les thèmes abordés dans les paroles. J'ai participé notamment aux trois maxi de Al Jannal, au dernier maxi de Echo[rchure] et au mini album de Cornu, dont tous les textes sont écrits en français par Jérôme Guibert. En 2020, comme il sentait qu'il n'arrivait plus à chanter aussi bien qu'avant, il m'a proposé d'assurer le chant pour ses différents projets et cela m'a permis de travailler du chant extrême en français ce qui n'était pas du tout évident pour moi car je l'avais toujours fait en anglais. Au fur et à mesure, j'ai pris confiance dans mes capacités à pouvoir chanter correctement en français et quand Jérôme de Ad Vitam Infernal m'a demandé si je pouvais en mettre dans le Ballet des Anges, j'étais totalement partant. Je me suis laissé porter par les morceaux, les passages en français sont venus spontanément suivant la dynamique des morceaux. Pour le troisième album, les textes sont déjà presque tous écrit et ils sont tous en français pour l'instant.

 

Aujourd’hui, la scène extrême française est florissante et d’une qualité qui force le respect. Quelles sont vos dernières découvertes (notamment les albums qui vous ont marqués en 2024) et comment expliquez-vous ce bouillonnement artistique dans un pays qui longtemps n’était pas considéré comme un terreau de rock ou de metal ?

S : Il y a plein d'excellents groupes français dans le death metal, des vieux comme des jeunes groupes, Slaveone, Mercyless, Benighted, Impureza, Gorod, Kronos, Exocrine, Dawohl, Bliss Of Flesh, ACOD, Catalyst, Fractal Universe, Creeping Fear, Dysmorphic… Je suis un plus gros consommateur de la scène black metal qui est pour moi l'une des meilleures au monde en matière de créativité et de diversité.

Concernant le bouillonnement artistique, je n'ai aucune idée précise. L'envie de rivaliser en qualité et quantité avec les autres pays (Pologne, Etats-Unis, Royaume-Uni, Suède, Allemagne) ? Le besoin impérieux de créer sans doute ? Plus de gens en France qui écoutent du metal donc potentiellement plus de musiciens pour en faire ? Ou peut-être tout cela à la fois.

J : Je ne suis pas vraiment l'actualité du metal. Les groupes français que j’écoute sont Massacra, Loudblast, Mercyless, Undead Prophecies, Amethyste, Drowning, AthanaTheos, Bloody Sign, Misgivings, Skelethal, Nephren Ka, Cryptic Grave, Belenos, Anorexia Nervosa, Antaeus, Nemeton, Celestia, Haemoth, Nehema, Merrimack...

On imagine que la sortie d’un deuxième album vous a drainé beaucoup de temps et d’énergie et vous a donné beaucoup de boulot. Quelle est la prochaine étape pour vous ? Repartir directement sur de la composition pour AVI ou s’octroyer du temps pour un autre projet ?

S : Nous sommes déjà en train de travailler sur le deuxième album de Soulslicer, les morceaux sont déjà tous composé depuis 2020-2021. Nous sommes en train de tout repasser en revue pour améliorer les détails et on va enregistrer très bientôt. Nous avons aussi le troisième album de AVI que nous allons sans doute recommencer à travailler dans la foulée. Pour ma part, j'attends la sortie du quatrième album de AthanaTheos, toujours chez Lavadome productions, d'ici mars ou avril 2025 puis je vais finir le cinquième album, mon soliste doit encore composer et enregistrer ses solos et il me restera le mixage/mastering. Enfin, j'ai le premier album de OceanRise, death technique et mélodique, qui est en cours de finition niveau mixage/mastering, on cherche un label. Plusieurs projets sont donc en cours.

J : En effet, composer et enregistrer un album demande beaucoup de temps et de patience. Je vais enregistrer le deuxième album de Souslicer, deux démos black metal puis le troisième album d’AVI. J’ai vraiment hâte de m’y remettre, il est entièrement composé et les textes sont écrits. Entretemps je compose en permanence.

Interview réalisée par mail en décembre 2024.
Le Ballet des Anges est disponible depuis le 8 novembre 2024 chez Dolorem Records.
Photographie promotionnelle fournie par Ad Vitam Infernal / Dolorem Records.



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