Asylum Pyre, nos sympathiques français!

Le 05/02/2010: Rendez vous à 20h dans le 19ème arrondissement de Paris, avec les membres d’Asylum Pyre, ou du moins trois d’entre eux car c’est à Tony (claviers), Julien (Basse) et Emeric (Batterie) que j’ai eu le privilège de poser mes petites questions, ces derniers  ayant pu libérer un peu de leur précieux temps pour y répondre. Sympathiques et disponibles, c’est une interview en toute décontraction que je m’empresse de vous conter :

Tib : Bonsoir à vous trois, et tout d’abord, on est encore juste dans les temps laissez-moi vous souhaiter une bonne année 2010 de vive voix, pas seulement par mail, pleine de réussite personnelle mais surtout professionnel, une longue carrière avec le groupe !

Tous : Merci, à toi aussi !

Tib : On commence par une question classique, de qui est partie l’idée de former le groupe ?

Julien : Et bien écoute ça va être facile car je suis le seul membre du line up original. C’est parti de Johann (Johann Cadot, chanteur et guitariste absent ce soir-là) et moi, on se connaissait depuis un petit moment, on faisait surtout des bœufs entre amis, on a joué plusieurs fois ensemble et puis on s’est dit : « tiens, pourquoi ne pas essayer de faire un truc un peu plus sérieux ?» et on s’est rendu compte qu’on avait pas mal de choses à dire. Et puis ensuite, Emeric est venu, suivi peu de temps après de Tony.

Tib : Quand a commencé l’aventure ?

Julien : C’était en 2003.

Tib : Ah oui, j’étais au courant qu’un premier ep était sorti avant l’album, mais je n’ai pas eu l’occasion de l’écouter.

Julien : Oui, il y a deux ans, mais il vaut mieux se référer à l’album qui est la référence pour connaitre le groupe !

Tib : Quels sont vos parcours artistiques, car vous jouez donc du clavier, de la batterie et de la basse, avez-vous pris des cours, vous jouez depuis longtemps ?

Emeric : Moi j’ai commencé au lycée, car j’ai toujours aimé la musique et je voulais une activité en rapport. J’ai choisi la batterie, non pas par défaut, mais je n’avais pas d’idées préconçues sur la batterie ou sur un instrument en particulier, ça me parlait bien, et ça m’a plu assez vite.
J’ai commencé les cours directement, ça m’a bien aidé à acquérir les bases, car c’est super important pour avancer vite. Puis après on acquière le feeling de l’instrument, comment le gérer, j’ai quasiment eu des cours de batterie tout le temps, il n’y peut être eu qu’une année où je n’en ai pas eu, mais sinon je suis encore des cours actuellement, car on se rend compte finalement qu’on a jamais fini, qu’il y encore beaucoup à apprendre. Même une fois arrivé à un niveau avancé, on a l’impression qu’il reste une montagne à gravir tellement il existe de possibilités dans un instrument.
Sinon j’ai commencé avec des groupes que l’on a tous étant jeunes, à faire des reprises de groupes de rock standard, style Offspring, Deep Purple. On a même commencé des compos à un moment donné, on a intégré une chanteuse, on s’est orienté rock-métal, à reprendre les standards d’AC-DC, Led Zeppelin ou Deep Purple à nouveau. En parallèle j’ai commencé à intégrer Asylum Pyre car je voulais vraiment un groupe de compo typé métal, qui était vraiment ma musique de prédilection, car avant ce n’était pas super professionnel, et puis le groupe a fini par me prendre beaucoup de temps : j’ai logiquement quitté mon ancienne formation pour me mettre à plein temps avec Asylum Pyre et ainsi jouer efficacement.
Tony : Moi ça va être un peu plus court. –rires-
En fait ça a commencé il y a une quinzaine d’années. Au départ c’est ma petite sœur qui s’est inscrite à des cours pour apprendre à jouer du clavier, et du synthé. Il y avait ses bouquins de cours à la maison, et la curiosité l’a emporté : elle a arrêté au bout de deux ans et moi j’ai continué…

Tib : Pas de piano donc ?

Tony : Non vraiment le clavier, je n’ai pas pris de cours de piano à l’origine. En parallèle de ça, j’ai une formation plutôt autodidacte, j’ai des amis autour de moi qui sont dans le milieu de la musique, dont un qui est diplômé du conservatoire, il vit de ça, il est d’ailleurs prof de collège en musicologie et il me donne des petits trucs, mais en terme de cours ça s’arrête là. Sinon dans les formations, comme Emeric, j’ai fait des groupes, dès le lycée tous mes potes étaient dans le style rock métal, allant des Doors à Metalica, en passant par les Gun’s, et après j’ai intégré une formation métal un peu plus speed, c’était mon truc, merci Angra.

Tib : Bon ben ce n’était pas moins court qu’Emeric!

Tous : Rires

Tib : Et toi Julien ?

Julien : Bah moi c’est un peu plus anguleux, j’ai commencé a 20 ans, donc comme tu vois la révélation fut un peu plus tardive. J’ai commencé par la batterie, j’en ai fait pendant 5 ans. J’étais super motivé, j’ai intégré un groupe au bout de six mois, on a fait pas mal de concert, plutôt rock, on faisait même de la compo.
La compo m’a toujours attiré, et c’est justement ce qui m’a fait arrêter la batterie. J’avais aussi une basse, une guitare et pas mal de morceaux que j’avais commencé à écrire, pas mal d’idées, et je me suis aperçu que la batterie véhiculait mal mes idées, le rythme était bien mais pas la mélodie. En gros ce que j’avais en tête ne s’exprimait pas. Donc j’ai changé d’instrument, « pourquoi pas la basse » pour allier le rythme à la mélodie. Et la batterie j’ai dû arrêter à regret car j’aime toujours ça, mais comme on ne peut pas faire les deux à la fois pour progresser correctement dans un instrument, logiquement maintenant c’est la basse.

Tib : Jamais de guitare ?

Julien : Non j’ai fais quelques accords, pareil avec le piano, mais je serais incapable de jouer de ces instruments sur scène.

Tib : Okay ! Alors maintenant, pourquoi Asylum Pyre ? Quelle est l’origine de ce nom ?

Emeric : Alors au départ c’était Heavydance, mais en recherchant sur internet on a vu qu’il y avait déjà un groupe qui s’appelait ainsi, un groupe italien, donc forcément ça allait poser problème si un jour on voulait sortir de l’ombre, et donc on est passé par la phase de beaucoup de groupes : la recherche de nom ! Ça a duré quelques mois, on a sorti des listes entières, chaque semaine qu’on se voyait on avait une nouvelle liste –rires-.
Parmi les listes est ressorti ce nom-là : Asylum Pyre, au début c’était une sonorité plus qu’autre chose, on a retenu celui-là car il pouvait aussi véhiculer des concepts, chose qui nous tenait déjà à cœur, faire passer des messages. Donc on s’est quand même posé la question « est-ce que c’est pas un nom un peu compliqué pour des français ? », surtout au niveau de la prononciation…

Tib : Alors qu’il suffit d’écouter l’album et c’est bon…

Tous : Rires
Emeric : … oui voilà. Mais bon le concept est assez intéressant, il nous tenait à cœur, il n’est pas parti d’une idée particulière, il est sorti d’une longue liste de réflexion.

Tib : Oui un long travail de recherche effectivement. Sinon vos liens entre vous ? Amis ? Fratrie ?

Julien : Non aucun lien de parenté, on s’est rencontré au fil du temps, on est devenu amis au fil du temps, c’est la musique qui nous a relié…
Tony : Moi j’ai répondu à une annonce.
Julien : On a passé des annonces.

Tib : Pourtant tout est parti de toi (Julien) et Johann.

Julien : Oui, on se connaissait, on n’était pas encore amis mais on se connaissait bien.
Tony (à Julien) : Oui je crois que c’est toi qui m’as répondu, en me disant que vous étiez à la recherche, que vous étiez en plein casting.
Julien : Oui sans doute (rires).

Tib : D’accord, donc un lien autour de musique et d’une même idée : Asylum Pyre. Qui compose dans le groupe ? Est-ce que tout le monde s’y met ou est-ce le fait d’une seule personne ?

Julien : Globalement, c’est un processus de groupe on va dire. Après souvent quelqu’un amène un morceau déjà suffisamment travaillé, avec des idées dedans, un bout de structure, des mélodies, une atmosphère etc…
Et après on travaille ça tous ensemble, on se voit, on essaye de discuter, ce qui nous semble bien, pertinent. Ça peut être assez long.
Emeric : Ca part souvent d’une base assez dense.

Tib : Et vous commencez d’abord par les paroles puis la musique ? Ou bien l’inverse ? Ou tout vient en même temps ?

Julien : Tous les cas se sont présentés jusqu’à présent.
Emeric : Il y a des textes qui sont arrivés et qui ont donné naissance à des musiques.
Julien : Quoiqu’il arrive les textes ont été affinés après avec la musique pour que le tout soit bien cohérent.
Tony : Pour les textes, jusqu’à présent, c’est vraiment Johann qui a écrit. Après il demande l’avis du groupe, on en discute tous, mais c’est lui qui a écrit toutes les paroles du premier album.
Julien : Par contre il nous demande au niveau des textes s’il y a des thèmes qu’on veut traiter, des sujets qui nous tiennent à cœur

Tib : Donc j’imagine qu’il y a déjà quelques textes qui attendent.

Julien : Il y en a déjà des prêts pour le deuxième album.

Tib : Aahh, d’accord ! On va y revenir ! Votre particularité à vous dans le groupe, c’est de mettre deux voix, masculine-féminine, Johann et Carole. Comment cela s’est décidé ce fait de mettre deux chanteurs, puisqu’avant il n’y avait que Johann, puis vous avez recruté Carole. Donc pourquoi ?

Julien : Bien c’est assez simple, au début on a commencé avec Johann au chant, c’était assez naturel, c’était ses morceaux. Et puis on a sorti une pré-démo, dans laquelle il n’y avait donc que Johann qui chantait. On a essayé d’avoir les avis extérieurs, car on était dans notre truc, sans vraiment de recul. Visiblement ça n’a pas plu à tout le monde. Donc on s’est dit « qu’est-ce qu’on fait ? ». Vocalement il y a un truc qui passe mais d’autres qui ne passent pas, donc on s’est dit que peut être nos morceaux devaient être interprétés par une chanteuse. Donc on a fait des essais avec une chanteuse, et finalement Johann voulait garder quand même des idées.
Chanter pour lui est quelque chose d’assez nouveau, qu’il adore faire, c’est vraiment en lui ça c’est sûr, mais n’était pas forcément en confiance. Et nous on le poussait car on avait ressenti qu’il avait quelque chose à donner, à exprimer.
Au fur et à mesure, on s’est aperçu au final que le mariage d’une voix masculine et d’une voix féminine passait très bien, et que cela rajoutait une dimension supplémentaire à notre musique. Donc on a continué à travailler, ça fait un moment que l’on est sûr que c’est notre bonne direction, qui plus est avec Carole maintenant qui est au chant, leurs voix se marient vraiment très bien.

Tib : Oui, on l’entend, il n’y en a pas un plus que l’autre, c’est une belle symbiose.

Emeric : Ce qui nous a convaincu vraiment, c’est quand on a commencé à jouer des harmonies, c’était évident que c’était un exercice supplémentaire, qui dit voix en plus, dit possibilités d’harmoniser encore plus.

Tib : Ont-ils une formation de chant ?

Emeric : Carole surtout !
Julien : Johann prend des cours de chant depuis quelques années. Il a commencé plus ou moins avec le groupe.
Emeric : Pour une chanteuse de lyrique, elle a commencé tard, à 16 ans. C’est tard car pour ce type de chant il les prenne tôt pour pas que la voix prenne de « mauvais plis ». Elle a eu au départ un bon professeur, donc ça allait !
Elle a arrêté pendant quelques années, elle a vécu sur ses acquis qui heureusement sont restés !

Tib : Ok ! J’ai cru comprendre que vous étiez pas mal éloignés les uns des autres. Donc quel est le rythme des répétitions ?

Julien : Une répèt’ par semaine, mais on communique énormément par téléphone et par mail, donc on travaille tous les jours en échangeant, que ce soit de la musique ou même tout ce qu’il y autour du groupe, la logistique, on essaie d’avancer sans se voir sinon c’est impossible.
Emeric : Pour les compos, il y a un logiciel par internet et on s’envoie nos partis sinon on n’avancerait pas. Ça demande des sacrifices mais sinon on devrait faire des trajets de fou pour se voir.

Tib : Toujours aux studios Ste Marthe ?

Julien : Non, on ne répète pas là-bas, c’était juste le studio pour l’album. Sinon on répète dans l’Essonne, sur Paris, on varie…

Tib : D’accord. Passons à l’album : comment s’est déroulé l’enregistrement ? Y-avait-il une bonne ambiance ? Étiez-vous toujours d’accord ? Est-ce qu’il y a eu des doutes ?

Julien : Le postulat de base c’est que notre album est autofinancé. A partir de là, on avait une durée réduite et on ne pouvait pas rajouter de jours, on avait trois semaines de studio pas un jour de plus. Donc il fallait qu’à cette issue ce soit ça, qu’il y ait quelque chose.
Du coup, on s’est énormément préparé avant, on avait enregistré tous nos morceaux à la maison, on avait travaillé tous nos arrangements, et à priori le jour J du studio, chacun savait ce qu’il avait à faire. Après il n’y avait plus qu’à jauger l’interprétation. Et là effectivement, il y a eu des doutes pour certains d’entre nous.
La pression du studio, le temps réduit, on était seuls, à la fin de la journée il fallait que tel ou tel truc soit fait, on avait tous la pression.

Tib : Oui je me doute, ce n’était pas simple tous les jours. Donc c’est principalement Johann qui compose, savez-vous qu’est-ce qui l’inspire ?

Tony : Il y a beaucoup d’univers.

Tib : C’est un peu heroic-fantasy, on le voit à la pochette qui est très coloré.

Julien : Oui il y en a un peu, mais ce n’est pas ça à la base. Je pense qu’il s’inspire pas mal de son ressenti, plutôt que de ses expériences personnelles. Il prend les choses vraiment à cœur, il s’implique, il vit les choses fortement, c’est quelqu’un de très sensible. Tout ce qu’il ressent, tout ce qu’il voit, tout ce qu’il peut constater dans le monde moderne ou dans son cercle d’amis, etc… Je pense que sa vraie source d’inspiration c’est son ressenti vis-à-vis du monde, il essaye d’interpréter ça à sa manière, de ce que lui pense être une bonne chose à faire, il va le véhiculer dans les paroles qu’il écrit.
Emeric : Il y a des gens qui l’ont ou pas, mais la musique est presque inné pour certains. Pour Johann, il se lève ou se couche avec des idées dans la tête, à tel point que ça va l’empêcher de dormir tant qu’il n’aura pas écrit ses idées sur papier.

Tib : Car vraiment dans cet album, il y a autant de moments calmes, aériens, où l’on se sent proche de la nature, que de moments dynamiques avec par exemple WWAW, vous vous êtes bien amusés d’ailleurs dessus non ?

Tous : Oui.

Tib : Ok, c’était vraiment voulu cette imbrication de plusieurs univers.

Julien : On n’avait pas de limites en fait, on ne s’est pas dit « on va faire un album comme ça ». Non, on a envie de faire ses morceaux, de les faire évoluer de telle manière. On ne s’est pas dit « tiens celui-là n’est pas assez métal on le met de côté, etc… ».
Emeric : On s’est demandé une fois : « est-ce que les gens vont pas se dire là ils partent trop dans tous les sens », et en fait on a vite balayé l’idée en disant c’est notre univers, on sait ce qu’on fait, on a plein de choses à dire, on a plein d’univers.
Julien : L’essentiel c’est vraiment d’avoir un univers cohérent, et c’est vrai que sur tous les retours qu’on a jusqu’à présent sur l’album, on nous félicite principalement là-dessus, sur notre monde propre. De ce côté-là, on est heureux d’avoir réussi à avoir un premier album logique avec beaucoup d’ambiances et d’idées différentes.

Tib : Oui ça se sent. La production finale d’ailleurs est bonne pour un premier album, c’est de la qualité ce qui n’est pas le cas de tous les premiers albums. On sent une expérience derrière.

Julien : C’est vrai que c’est un premier album, mais certains d’entre nous ont déjà de l’expérience en ayant déjà eu pas mal de groupes, on a déjà fait du studio, ce n’était pas complètement nouveau. Même si l’expérience en commun est nouvelle, chacun a su puiser dans sa propre expérience passée pour faire en sorte que l’on puisse se baser sur une expérience commune et faire un bon album.
Ce n’est pas toujours facile de s’entendre à six mais c’est inhérent à tous groupes.

Tib : J’aimerais adresser une mention spéciale à Different Sides, Same Thoughts. Comment avez-vous fait pour avoir autant de trucs à dire, sans qu’on s’ennuie à un moment de la piste ?

Julien : Merci déjà ! –rires-
C’est un de nos premiers morceaux et c’est le premier sur lequel on a vraiment travaillé. Au début il était très court (proche de 4min), et en fait les paroles appelaient à devoir développer le morceau. Pour cela, il a fallu créer différentes ambiances, différentes parties et ça s’est fait naturellement. On avait une idée, on l’a développé et le morceau s’est très vite étoffé. Le tout étant d’arriver à garder une certaine cohérence. Je crois même qu’à un moment il a été plus long qu’actuellement, et on en a retiré pour que cela soit cohérent.

Tib : Questions à chacun : laquelle préférez-vous ?

Tous : Ah la question piège ! –Rires-
Tony : Moi je change d’avis comme de chemises, c’est selon les périodes. Je crois que je vais dire Coral’s Riff actuellement, le speed quoi. J’aime bien, il y a du rythme.

Tib : Pas Jester of the Power ?

Tony: Oui j’hésitais avec celle-là donc voilà -rires- !
C’est vraiment selon les périodes, l’état d’humeur, les chansons on ne les ressent pas de la même façon. A jouer une petite préférence pour Jester Of The Power, peut-être parce qu’on termine à chaque fois avec celle-là sur scène.
Emeric : Moi je vais rester sur Different Sides, Same Thoughts. Pareil, j’ai des frissons quand je l’écoute, la richesse du morceau, il y a toujours un petit truc nouveau à découvrir.

Tib : Oui, à force de les écouter, de les jouer sur scène, vous ne vous en lassez pas ?

Emeric : L’album je l’écoute encore.
Tony : C’est l’album que j’ai le plus écouté pour l’instant.
Julien : Pour moi ce sera Laughing With The Stars. A écouter d’une part mais surtout à jouer. Je trouve qu’on a réussi à synthétiser ce qu’on arrivait à dire en 3min50. Il y a beaucoup de choses dedans, cela pourrait être notre single.

Tib : Quelles sont vos influences extérieures ? Vous étiez fan de groupes plus jeunes forcément, qu’est-ce que vous écoutez en dehors ?

Julien : On n’a pas d’influences communes majeures je pense.

Tib : Vous avez tous vos groupes qui vous ont bercé, qui vous ont donné envie de faire de la musique, notamment en regardant votre myspace on peut y lire Stratovarius.

Julien : Oui, il y a plusieurs personnes qui aiment dans le groupe, pas moi –rires-
Tony : Oui, Stratovarius, mais surtout Angra pour moi, période Matos.
Emeric : Je suis entré dans ce monde avec les Gun’s and Roses, que j’écoute encore avec plaisir aujourd’hui. Il y a toujours un souvenir précis avec ces musiques. Sinon il y a eu les groupes que j’écoutais pendant des mois non-stop : Metallica, Iron Maiden, Angra, Stratovarius, pour ne citer qu’eux.
Julien : Je suis un peu moins métal qu’eux, plus Pink Floyd, Dream Theater et Pain of Salvation.

Tib : Êtes-vous en discussion avec un label ? Vous êtes encore en autoproduction.

Julien : Oui on commence le démarchage, on a monté notre dossier, on est en train de les envoyer. On n’a pas de préférences majeures, parce qu’en France il faut le reconnaitre, pour être exposer il faut un label étranger.

Tib : Êtes-vous en projet d’un second album pour faire suite à Natural Instinct?

Julien : Oui. L’écriture a commencé, il est bien lancé. On est en bonne voie.
Emeric : Nous sommes ralentit par le temps qu’on passe à la promo, vu qu’on n’a ni label ni manager : on fait tout nous-mêmes.
Julien : Il y a une heure de musique en chantier déjà. Notre objectif est de faire deux heures de musique, et en fonction du label, on en prend une partie, on met des titres en promo sur le myspace. On a plein d’idées au niveau composition.

Tib : Et y-a-t-il des concerts de prévus dans un futur proche ? On a le 12 mars à Rennes, bientôt un retour sur Paris ?

Julien : Et bien le 5 juin à l’Élysée-Montmartre. C’est en pleine organisation, l’affiche n’est pas à 100% constitué mais la date est là, on est sur la liste et fier !

Tib : On connaît les autres groupes ? Vous avez déjà joué avec eux ?

Julien : On ne dira rien de plus. –Rires-
Sinon on a aussi des concerts en province, pas trop loin de Paris pour le moment, et puis si ça s’enclenche bien on est prêt à bouger !

Tib : Que pensez-vous du téléchargement illégal ? (cf Ju de Melon).

Julien : Je suis assez mitigé, en tant que grand amateur de musique et amateur de découvertes. Je télécharge les groupes que je ne connais pas, je les écoute, je lis beaucoup de chroniques, si ça me plaît j’essaie d’acheter. Les groupes que j’aime vraiment j’achète pour soutenir les artistes.
Je suis pour la découverte, je suis pour qu’on puisse diffuser notre musique.
La nôtre est téléchargée, on le sait, mais si derrière on achète notre album il n’y a pas de problème.
Le problème c’est que la jeune génération ne connait que le mp3. Donc acheter un cd n’est pas utile pour eux, ça demande un effort pour le mettre sur l’ordinateur puis sur le lecteur –rires-.

Tib : Bon et bien on arrive à la fin de l’interview, dernière question vite fait : votre dernier film vu au cinéma ?

Emeric et Tony : Avatar.
Julien : Gainsbourg.

Tib : D’accord. Si vous voulez rajouter quelque chose, pour les auditeurs de La Grosse Radio Metal, et pour les lecteurs ?

Julien : Merci à tous ceux qui nous ont soutenus, n’hésitez pas à nous dire que vous aimez, ça nous encourage après ces années d’effort. Venez nous voir en concert si vous aimez, pour nous soutenir et pour qu’on partage de bons moments ensemble !

Tib
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