Dawn of Destiny – F.E.A.R.

Après 7 ans d’activités, des changements de line-up et 4 albums plus ou moins convaincants, 2014 est l’heure de la continuité et de la confirmation pour les allemands de Dawn Of Destiny avec la sortie du 5ème album : F.E.A.R.


2 ans après un Praying To The World plus accrocheur, plus vivant et moins cafouillis, Dawn Of Destiny nous revient avec son subtil mélange entre du metal « gothique », quelques éléments thrash et encore quelques frémissements death mais bien moins prononcés qu’auparavant et une bonne grosse pincée de power. En résumé, dans cet opus, vous allez trouver un peu de tout ce qui fait de ce F.E.A.R., un album auquel un grand nombre peut s’identifier et y trouver du plaisir. F.E.A.R ou (Forgotten Enslaved Admired Released) est un disque qui nous transporte pendant ses 13 chansons pour une durée d’un peu plus d’une heure et cinq minutes. Ce CD est un « concept-album » dont les paroles s’inspirent de l’histoire d’une petite fille en fauteuil roulant suite à un accident de voiture causé par sa mère (Ô JOIE).
 


Tout d’abord, le principal atout de cet album, c’est l’organe vocal de la frontwoman, Jeannette Scherff. Elle est capable d’être présente sur plusieurs registres que ce soit la puissance, du mid-tempo ou encore des envolées plus lyriques ("One Last Time" et surtout "Finally"). Contrairement aux efforts précédents où l’accent était plutôt mis sur des duos avec une voix death, cette fois-ci, ils ont laissés toute latitude à la demoiselle d’exprimer son talent. Les duos sont toujours présents mais pour ce F.E.A.R. ils se sont associés avec des grands noms du Metal : Mats Leven (Therion, Candlemass) et surtout l’immense Jon Olivia (Savatage). Ils apparaissent tous les deux sur le même morceau "Waiting For A Sign" – mon préféré de l’album – et viennent apporter leurs voix en support de celle de Jeannette Scherff. Cette chanson, justement, regroupe en moins de 3min30 tous les aspects de la musique de Dawn Of Destiny. Une voix cristaline et puissante, un solo court mais pas inintéressant, des éléments power et gothic qui s’entrelancent pour nous offrir un morceau diablement intéressant. Jon Olivia apparait aussi sur un 2ème morceau, "No Hope For The Healing", ou cette fois-ci sa voix est fortement mise à contribution. Il a d’ailleurs dit lors d’une interview que « cette chanson était la meilleure auquel on m’a donné l’occasion de poser ma voix en tant qu’invité. » Plutôt flatteur pour nous allemands, n’est-ce pas.
 


Un morceau a particulièrement attiré mon attention  lors de mes premières écoutes, "Finally" en effet nous offre un duo un peu particulier puisque la chanteuse commence une phrase qui est finit par l’autre chanteur et inversement. Je ne me souviens pas avoir été déjà confronté à cela et j’ai été séduit par la mise en forme qui du coup offre un coup de boost à l’album.

En résumé, ce disque est une bonne surprise de 2014 et je vous invite tous à aller y jeter vos deux oreilles. Vous allez forcément trouver un morceau (ou plusieurs) qui va vous plaire d’autant plus que les collaborations sont un gage de qualité même si le groupe n’a pas foncièrement besoin d’eux pour nous offrir une galette de qualité.
 

close

Ne perdez pas un instant

Soyez le premier à être au courant des actus de La Grosse Radio

Nous ne spammons pas ! Consultez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

NOTE DE L'AUTEUR : 7 / 10



Partagez cet article sur vos réseaux sociaux :

Ces articles en relation peuvent aussi vous intéresser...

Ces artistes en relation peuvent aussi vous intéresser...