Gamma Ray / Freedom Call / Secret Sphere (10.02.2010)

Retrouvez les tribulations de Tib et Ju au Trabendo... pour une affiche power metal assez unique et une soirée qui restera mémorable à plus d'un titre !

Tib : Arrivé ce mercredi 10 février 2010 au Trabendo, frigorifié, ayant manqué de peu de me rétamer pour cause de verglas, ajouté à cela la mauvaise indication de la salle, vous trouvez un Tib moitié énervé, moitié congelé. Mais bon, première bonne nouvelle de la soirée, je peux entrer attendre au chaud grâce à LGR et à Ju qui m’a aperçu essayant de faire comprendre au gars de la porte que j’étais attendu à l’intérieur. Bref détails passés, il fait bon d'attendre au chaud et là surprise : Chris Bay n'est pas loin, j'apprendrai plus tard que je l'avais loupé de 10 min (foutu métro), et que Ju avait d'ores et déjà pu lui parler. Bref, on assiste donc à la répétition de Gamma Ray, qui joue son traditionnel "Gardens of the Sinner", ponctué d’arrêt pour dire « plus de son de ça, moins de ci », bref ça répéte quoi ! Les gars de Secret Sphere répètent un peu plus loin, et Freedom Call fera ca en 10 min juste avant l'entrée du public.

Ju : Devant le Trabendo peu avant 17h, je retrouve Romain alias Squallsaga (un ami suisse de longue date) et pénètre ("grillant" la file au passage) dans la salle afin d'espérer y obtenir une interview de Gamma Ray. Là, l'attente s'avère longue, le programme des balances étant quelque peu chamboulé. Longue... oui et non, car dans ce "malheur" relatif, nous avons tout de même l'honneur d'assister aux répétitions de Gamma Ray puis de Freedom Call, les italiens de Secret Sphere ayant visiblement fini la leur. Comble du coup de chance, nous tombons même sur l'ami Chris Bay de Freedom Call. Quelques secondes histoire de lui rappeler mon interview avec lui et le délire Plastic Bertrand, il me reconnait et accepte gentiement de poser avec moi pour une photo souvenir. La suite, vous la connaissez, ou presque... J'obtiens finalement mon interview avec Dan Zimmermann (et Kai Hansen en feat.), quelques secondes avant le début du show !

- SECRET SPHERE -

Tib : Voilà un groupe que je ne connaissais pas mais dont on m’a souvent vanté les mérites, du moins en studio. Je voulais m’en assurer en commandant un album histoire de ne pas être inculte pour le concert. Bah merci Amazon mais je n’ai jamais reçu le-dit cd à temps et c’est donc en inculte que je vais assister à la prestation des italiens ! Et ce n’est pas au chanteur de Secret Sphere que nous aurons affaire mais à celui de Trick or Treat, pour cause de "fucking flu"...

Le noir se fait. Les gars entrent en scène (petite pour l’occasion) sous une acclamation chaleureuse du public. Et ça part sur les chapeaux de roues avec l'intro "Evil or Divine", suivie de près par "Stranger in Black". Les paroles sont connues par une partie du public, le chanteur se défend bien, j'adresserais une mention spéciale au guitariste qui « vit » la musique qu’il joue, et qui nous a bien fait le show. Les italiens ont ensuite continué avec des chansons telles que "Loud and Raw" ou "Dance With The Devil", toutes plus pêchues les unes que les autres dans un unique but de chauffer à blanc la salle !

En règle général j'ai été très agréablement surpris, le chanteur chante haut et juste, et m'a plus d'une fois fait penser à Fabio Lione sur certains profils. La set-list, bien que courte, permettra à des "noobs" du groupe comme moi de se faire une bonne idée de ce qu’ils savent faire : un metal power sympho bien comme il faut.

Secret Sphere

Ju : Une entrée en matière que peu de personnes attendaient véritablement avec impatience, manquant d'info sur le combo transalpain. Ce n'était pas mon cas, connaissant Secret Sphere depuis leurs premiers albums et ayant adoré les deux précédents opus, en particulier le fabuleux "Heart & Anger" qui reste à ce jour l'un des meilleurs opus power metal sorti dans les années 2000. Ceci tombant plutôt bien, car le groupe s'efforcera à jouer des morceaux extraits de ces deux CD, avec un focus et une entrée en matière sur "Sweet Blood Theory" - album qui leur a valu une certaine reconnaissance en 2008.

Une performance de choix des 6 italiens qui lâchent leur énergie sans compter sur scène. L'absence regrettée du chanteur Roberto Messina se verra vite compensée par la performance vocale d'un Alessandro Conti visiblement en grande forme, même si surjouant (visiblement volontairement) la plupart de ses postures et mimiques. Hommage à la suggestion du Melon ? Le bonhomme viendra même se "toucher la bite" devant nous en terminant une longue note aigue, se prenant ici au passage pour un Michele Luppi (ex-Vision Divine) des grandes heures !

Une setlist bien trop brève cependant, mais difficile de s'attendre à plus sachant les deux groupes venant ensuite et donc une limitation certaine dans le temps. La bande à Aldo Lonobile s'en est toutefois sortie avec brio, tant et si bien qu'on espère les revoir bientôt pour une durée plus conséquente.

Secret Sphere
Setlist de Secret Sphere :

1. Evil or Divine / Stranger in Black
2. Welcome to the Circus
3. Bring On
4. Loud & Raw
5. Dance With the Devil

- FREEDOM CALL -

Tib : Aaaah les voilà, enfin, mes petits allemands de Freedom Call. Depuis le temps que je voulais les voir en concert, je devrais me contenter d’une première partie ce soir, et qui dit première partie dit malheureusement petite setlist ! Qu'à cela ne tienne le public est chaud pour recevoir Chris Bay et le reste de la troupe (sans Dan Zimmermann qui jouait juste après ndlr).

Mini intro, et c’est parti avec "We Are One", au refrain fédérateur, qui finit de contenter le public, plus que jamais réceptif au son happy metal de Chris & co.

Leur nouvel album est mis à l'honneur en cette soirée hivernale, et c'est donc avec 3 chansons sur 9 au total que l'on pourra voir ce que valent ces nouvelles pistes en live ! C’est "Thunder God" qui ouvre la marche, et le moins que l'on puisse dire c'est que l’on suit tous le sens de la marche imposée par Chris. Ce type a le don de faire bouger et participer le public. Puis vient le tour de "Tears of Babylon", un peu plus puissant en live que sur album, il faut l'avouer, le refrain est tout simplement énorme ! Et enfin ce sera au très bon "Merlin - Legend of the Past" de passer l’épreuve du live, remportée haut la main, bien que les voix du début ne fassent pas tout à fait le même effet que les voix sur l’album.

On aura également droit aux classiques "Warriors" et "Freedom Call" avant que Chris et le reste du groupe ne saluent une dernière fois le public pour laisser la place à la « grande scène » et à Gamma Ray.

Je retiendrais de Freedom Call une setlist trop courte (oui je sais que c'est normal mais je ne m'y fais pas...), et un groupe qui aime ce qu'il fait en faisant participer le public. Je n'attends plus qu'une chose : qu'ils repassent en France cette fois ci en tête d'affiche !

Freedom Call

Ju : Difficile d'être plus exhaustif que l'ami Tib sur le sujet, mais il faut bien le reconnaître, Chris Bay est tout un showman. L'homme a l'expérience du live et cela se voit : communication avec le public, gestes fédérateurs au rythme de la musique, la foule ne peut que mordre à l'hameçon et se laisser transporter.

Une setlist correcte bien que... trop courte (comment ça "on va finir par le savoir" ?). Peu de déchets, une organisation scénique classique mais convaincante et un enchaînement de titres plutôt bien pensé.

L'ouverture sur "We Are One" (extrait du premier album) constitue une légère surprise mais a le don de démarrer le show dans la joie et la bonne humeur. S'en suit l'hymne fédérateur de l'album "Dimensions", "United Alliance", un de ces titres qui prennent toute leur ampleur en conditions live alors qu'il est à peine remarqué sur CD. De quoi chauffer la foule à blanc et enchaîner deux des nouveaux titres de l'album.

Freedom Call

Tib l'a déjà mieux mentionné que moi, ceux-ci passent fort bien en live. "Thunder God" s'affirme en tant que "Warriors" des temps modernes alors que "Tears of Babylon" permet un beau jump collectif rondement mené par le maître Chris et auquel la foule s'adonne sans se faire prier. Une véritable réussite sachant qu'une minorité avait pu se procurer "Legend of the Shadowking" avant le live. Après un interlude surprenant avec "The Eternal Flame", un morceau du tant décrié "The Circle of Life", Freedom Call nous offre le 3ème volet de sa découverte "nouvel album" avec le très hymnesque "Merlin - Legend of the Past". Très bien là aussi même si les choeurs passent un peu moins bien que sur la version studio, chose qu'on ne peut trop reprocher à un groupe à effectif limité sur scène.

Le show se conclut brillamment sur trois classiques du groupe, imparables en live, dont le désormais mythique "Warriors" qui ne cessera probablement jamais de faire bouger un public avide de happy metal. Un concert plutôt court donc... Mais réussi, ceci est une certitude ! Certains émettront quelques critiques sur l'attitude un peu "poseur" de Chris Bay, d'autres maudiront certains de ses passages en aigus, mais personnellement j'ai apprécié le show sans véritablement me prendre la tête. Un peu comme la musique de Freedom Call nous le permet, d'ailleurs...

Freedom Call

Set list de Freedom Call :

1. We Are One
2. United Alliance
3. Thunder God
4. Tears of Babylon
5. The Eternal Flame
6. Merlin - Legend of the Past
7. Warriors
8. Land of Light
9. Freedom Call

GAMMA RAY

Tib : Mesdames et Messieurs, voici le groupe que vous attendiez tous, la troupe de Kai Hansen, qui revient en ce début d’année avec un nouvel album "To the Metal", et donc une tournée qui va avec !

Il faut savoir que je connais Gamma Ray sans être fan, et c’est donc en tant que tel que je vous ferais ce report, laissant à Ju le soin de donner toute la mesure de son talent pour vous narrer de fond en comble la prestation des germains !

Gamma Ray

Tout commence par l’entrée de Dan à sa batterie, quelques salut chaleureux, et le groupe entier entre pour entamer avec le très bon "Gardens of the Sinner".  Le public s’est encore plus rapproché de la scène... Rien à dire, c’est bien Gamma Ray qui est tête d’affiche ici ! On continue sur deux autres chansons du dernier album, que je n’avais entendu que deux fois d’une oreille distraite avant de venir au concert, autrement dit pas assez pour chanter en même temps que le public.

On passera par beaucoup de classiques du groupe tels que "Armageddon", "Rebellion in Dreamland" ou "Send Me a Sign", très peu de temps mort, Kai joue sans en faire trop, le public est déchaîné (trop ? vous le demanderez à ceux qui ont slammé sur le public avant de se ramasser tête la première au sol...) et c'est finalement 1h30 de concert qui passe à la vitesse de la lumière ! On aura eu bien évidemment le titre single "To The Metal", qui donne toute sa puissance en live justement, c’est bien simple Kai n’avait plus besoin de chanter au refrain !

Un très bon show, une setlist plus qu’acceptable compte tenu de la grande carrière du groupe, et depuis j'ai écouté les albums qui me manquaient donc au prochain concert je suis prêt ! Les points négatifs iront à la guitare d'Henjo Richter qui a refusé de marcher sans fil, et aux personnes qui ont slammé !!

Gamma Ray

Ju : Ils étaient tous venus pour eux, les voici entrant sur scène (après une mise en place et une attente un peu longue) : Gamma Ray, et leur leader le mythique "Mr. Power Metal" Kai Hansen en tête. L'ambiance est à son paroxysme avant même que les premières notes ne soient jouées, la foule (en grande forme ce soir, parfois "trop" - certains slammeurs fous finissant sur la scène ou assommés au sol) se masse vers les premiers rangs pour goûter pleinement au spectacle, et nous voici ainsi prêts pour 90mn environ de folie. Henjo Richter, pile en face de nous, arbore un grand sourire, de quoi augurer du très bon...

Et franchement, que dire à part que Gamma Ray nous a tout simplement offert une setlist royale ? Les meilleures moments de la discographie du groupe sont ainsi passés en revue, de classiques en immenses surprises, en passant bien évidemment par une ardente défense du nouvel album.

Parlons-en justement, de ces nouvelles moutures extraites de "To the Metal". Tib vous l'a déjà conté, elles passent très bien en live et s'avèrent même plus convaicantes que sur l'album. J'en veux pour preuve le titre éponyme, hymne parfois un peu bancal sur le CD mais qui prend tout son sens ainsi clamé devant un public totalement acquis à la cause du metal. Une VRAIE belle surprise, comme ce "Mother Angel" et surtout le surprenant "Empathy", titre assez étrange mais totalement "in your face" et d'une efficacité rare sur scène. Nul doute que la bande à Kai a tout compris (ils doivent avoir Free... hahaha hum), incorporant ainsi le superbe "Deadlands" à la fête et une ballade ("No Need to Cry") qui fait malgré tout mouche si on excepte quelques longueurs. On pourra cependant quelque peu regretter l'absence de "Rise", pour moi la meilleure chanson de la nouvelle galette...

Gamma Ray

Ne soyons donc pas trop ronchon et parlons du reste qui, en tout point, s'avère parfait. Ce n'est pas difficile, tous mes titres phares du combo germanique y passent, si on excepte "Dethrone Tyranny", "Anywhere in the Galaxy" ou "Land of the Free". Un melting pot de 20 ans de carrière nous est ainsi offert en quelques minutes, avec la traditionnelle ouverture "Gardens of the Sinner" ou encore la survitaminée "Fight" pour entourer les nouveaux titres en début de prestation.

Puis vient... la surprise principale ! "Abyss of the Void", titre tellement rare en live et coup de coeur personnel, clairement l'un des meilleurs moments de la soirée en ce qui me concerne. Le suite est un classique, un exemple d'école, avec un solo batterie "Rondo alla Turca / French Cancan" d'un Dan Zimmermann décidément toujours en forme... Puis on démarre la seconde partie avec l'éqique et corrosive "Armageddon", culte et imparable !

La fin du concert, enchaînée au rappel, est juste d'une rare merveille. Le combo "Rebellion in Dreamland" (jouée en entier, fait exceptionnel) / "Man on a Mission" nous achève, pense-t-on... faut dire qu'il s'agit ici du début du mythique "Land of the Free" (premier album avec Kai Hansen au chant)... Mais évidemment la suite et fin sera juste une délicate cerise sur un gâteau très riche en calories metal ! "Send Me a Sign, for too long you kept me waiting"... Ok, guys, your sign has been sent and received, it was worth the wait... Thanks, Gamma Ray !

Gamma Ray

Set list de Gamma Ray :

1. Welcome / Gardens of the Sinner
2. Empathy
3. Deadlands
4. Fight
5. Mother Angel
6. The Saviour / Abyss of the Void
7. Drum Solo
8. Armageddon
9. To the Metal
10. No Need to Cry
11. Rebellion in Dreamland
12. Man on a Mission

13. New World Order
14. Send Me a Sign

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Tib : En résumé, une soirée excellente, en compagnie de Ju, de bons concerts, et en prime des rencontres intéressantes : le chanteur de Trick or Treat (Carla B. is a b.... !) et la photo avec Chris Bay !!

Ju : Ah oui, ce sacré Alessandro, visiblement passionné par la première dame de France (lol). Le temps de discuter un peu avec Aldo Lonobile qui me confirme que le nouvel album de Secret Sphere, "Archetype", sortira en mars ou avril et nos chemins se séparent... il est désormais temps d'affronter froid et verglas, mais avec le coeur amplement réchauffé !

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