Fake Idols – Fake Idols

En 2007, une formation italienne avait surpris pas mal de monde en sortant un excellent album à la croisée du Power mélodique, et du Melodeath, en alliant le meilleur des deux mondes…

Cette formation, c’était Raintime, qui, grâce à Flies & Lies, leur second album, avait conquis le cœur de beaucoup d’entre nous. Remaniement de personnel, et 3 ans plus tard, la formation accouchait d’un troisième et ultime album Psychromatic, qui en surpris et déçut plus d’un …

En effet, le groupe était parti chercher des influences plus modernes, choix audacieux, qui, au lieu de laisser le combo ce reposer sur ses lauriers fraîchement acquis montrait une perspective d’avenir assez intéressante, à la vue de la variété des titres proposés sur cet album. Et quelques mois plus tard, la nouvelle tombe, le groupe splitte, laissant les fans déçus et les autres sur leur faim. C’était sans compter sur l’appétit de Claudio Coassin, vocaliste de la formation de remonter sur les planches avec son nouveau projet dont il est question ici, Fake Idols.

Vous l’aurez remarqué, "Fake Idols" était un titre issu de Psychromatic … Coïncidence ? Pas vraiment, car à y regarder de plus près, cette nouvelle formation compte dans ses rangs en plus de Claudio, Enrico Fabris et Ivan Odorico, respectivement batteur et guitariste de … Raintime ! Tiens donc … Et dans cette nouvelle aventure, les trois comparses se voient accompagnés du guitariste Cristian Tavano (ex Jar Of Bones) et du bassiste Ivo Boscariol (ex Slowmotion Apocalypse).

Et donc, continuité de Raintime cette histoire ? Et bien, oui, le premier album de Fake Idols aurait très bien pu être le quatrième de Raintime tant celui-ci semble être la suite logique de Psychromatic, dans le sens où le combo cherchait à se détacher des influences Metal pour laisser au final un Rock à tendance Metal assez Alternatif. Et puis, force est d’avouer qu’avec le timbre si particulier de Coassin, difficile de ne pas automatiquement penser à son ancienne formation !

Et l’album démarre plutôt bien, le premier single « One Way Trip » est très accrocheur, et pose les bases de la musique du combo : riffs rock’n’roll, rythmique qui font taper du pied, et mélodies chantées avec conviction par un Claudio qui délaisse désormais toutes voix extrêmes, au profit de son chant clair puissant et racé. Et ce début d’album est d’ailleurs assez efficace, et varié lui aussi, entre un My Hero assez Punk avec en featuring Mia Coldheart des Crucified Barbara, un « Switch » qui a des sonorités presque Shakaponk-ienne sur les couplets, un « Push Me Down » très Rock et énergique, et un « When The Curtain Closes » où l’ambiance est plus développée …

C’est la deuxième partie de l’album qui pêche … Car malgré la présence de l’excellent « I Am Wrong », du groovy « No One » et du Heavy «  All My Memories », le groupe propose une ballade pas folichonne sur « The Trap Of A Promise » (qui clôt l’album), un titre Rock au refrain bien lourdingue plus irritant qu’autre chose sur « The Prankster », et une reprise du célèbre "My Favourite Game" des The Cardigans qui en plus d’être totalement inutile s'avère être massacrée …

Quel dommage, car sans être un album exceptionnel, ce premier album montre un certain potentiel, une maitrise technique honorable, le tout supporté par une production aux petits oignons. Fake Idols ne devra donc pas se laisser sur sa prochaine galette, car au vu de ce qui est proposé ici, le faux pas est vite proche. Pour un premier essai, Fake Idols n’est au final qu’un album divertissant, et n’est pas la claque que j’espérais. Le prochain sera le bon, tout du moins, espérons le !   
 

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NOTE DE L'AUTEUR : 6 / 10



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