Rémi Gallego (The Algorithm) commente son Octopus4

C'est en exclusivité nationale que La Grosse Radio vous présente Rémi Gallego alias The Algorithm nous parlant de son dernier album Octopus4. Quoi de mieux pour en apprendre plus sur une oeuvre qui est aussi dense qu'alambiquée ?

- autoRun

C'est l'une des dernières tracks que j'ai écrite pour l'album. Je voulais faire quelque chose de très spacial, abstrait et mélancholique. C'est une introduction mystérieuse, qui sonne un peu comme Daft Punk à la sauce post-rock je suppose.

- Discovery

Très influencé par mon envie intarissable d'expérimenter avec des genres qui à priori n'ont rien à voir entre eux. La basse d'intro est inspiré par Herbie Hancock. J'ai commencé ce morceau en 2012, je l'ai retrouvé dans un vieux disque dur juste avant de commencer Octopus4 et j'ai voulu lui donner un second souffle.

- MOS

Le premier morceau co-écrit par Mike Malyan. Il a tout composé à l'aide d'un vst émulant le son retro de la Commodore 64, puis j'ai rajouté des couches par dessus pour en faire un morceau complet.

- will_smith

C'est ma préférée. La mélodie d'introduction est très influencée par les riffs mathcore, j'ai aussi essayé beaucoup de nouvelles techniques de production qui rendent le morceau assez unique a mon avis.

The Algorithm, Octopus4, commentaire, 2014,

- ピタゴラスPYTHAGORAS

Encore un morceau que j'ai retrouvé au fin fond d'un disque dur. C'est a partir de cette track que l'album rentre dans une atmosphere un peu plus dark. Certains synthés sont chainés avec un ampli de guitare ce qui confère au son une touche metallique de plus.

- synthesiz3r

Le morceau le plus 'dubstep' de l'album. Je crois. Le titre est une référence a la prédominance de sons synthétiques dans l'album, laissant un peu de coté les guitares. Ah oui et c'est aussi un mot super stylé.

- damage points

Encore une track qui met en avant un univers un peu plus dark que ce que j'ai l'habitude de faire. Les vieux morceaux de Noisia ont influencé une partie de l'écriture. J'étais pas très sur où j'allais quand j'ai commencé a l'écrire mais je suis content du résultat. C'est puissant.

- void

Une track ambient qui sonne un peu comme un séjour à Black Mesa. J'écoutais beaucoup Access To Arasaka pendant l'écriture ce qui a influencé quelques sons. J'avais justement besoin de faire le vide lors de la composition de l'album, et void m'a beaucoup aidé pour cela.

The Algorithm, 2014, Octopus4, commentaire,

- loading

Une course dans F-Zero super rapide avec des lumieres partout et des gens qui ont des casques avec des lazers. Quelque chose comme ca.

- un dernier combat feat. Niko

Depuis Kernel Pt. 1, j'ai toujours voulu réessayer d'incorporer des vocals rap sur une track. C'est chose faite avec ce morceau sauf que cette fois ce n'est pas Eminem, mais mon frère Niko. C'est un morceau intéressant, qui va chercher un peu plus loin dans le coté sombre de mes influences.

- recovery fail

J'ai toujours trouvé que je ne faisais pas assez de drum and bass. C'etait important pour moi de m'essayer un peu plus a ce genre qui a beaucoup a offrir. C'est quelque chose de nouveau a la fois pour moi et pour les auditeurs.

- Octopus4

Le morceau le plus metal de l'album je crois. Il ya beaucoup de guitares et la structure est chaotique, signe que l'album devient fou et touche a sa fin. C'est aussi une de mes préférées, j'ai adoré bosser sur l'outro. 🙂

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