Sick of It All – Based on a True Story

Le groupe new-yorkais ascène un hard-core sans fioriture, et ce depuis la fin des années 80.
C'est avec une énergie peu commune qu'ils se feront une solide réputation, et qu'ils deviendront un peu le symbole, du moins l'un des piliers fondateurs de la NYHC, scène hard-core new-yorkaise.
Celà faisait 4 ans que SOIA n'avait pas sorti d'album.
"Death to Tyrants" était sorti en 2006 et avait remis les pendules à l'heure, pour ceux qui pensaient que le groupe prenait l'eau.

Dès les premiers morceaux, on est rassuré. Les lotions solaires californiennes ont définitivement rejoint la benne à ordures - on ne leur reprochera pas d'avoir essayé quelques trucs par ci par là même si...
C'est bel et bien un bain de goudron en fusion qui se déverse sur nous.
Attention, ne nous y trompons pas, c'est d'énergie punk dont nous parlons. Celle qui donne envie de s'arracher le cou à force de le faire valser dans tous les sens, ou de se décrocher la machoire à force de serrer les dents.
Car ça défile, ça s'enchaîne à merveille, ça varie les tons sans perdre de vue l'enthousiasme à haute crête.

Comme dans le meilleur de Sick Of It All, et c'est aussi ce qui les poussa au devant de la scène, la basse cartonne, les riffs sont impec, la batterie groove au marteau, et la voix est rageuse comme jamais ("nobody rules", parfait exemple).
C'est vrai qu'il y a un côté old-school dans cette scène new-yorkaise qui la rend attachante, vraiment. Le son est actuel, mais on pourrait presque rêver d'un Minor Threat des années 2000.
Bon, j'exagère, mais c'est tellement bon le Punk-core, quand c'est bien fait...

D'ailleurs, à bien y réfléchir, là où ce groupe fait la différence, c'est aussi dans cette mixture parfaite de vieille et nouvelle écoles.
"Lifeline" et "watch it burn" en sont les parfaits exemples ; ça tombe bien, ces deux morceaux s'enchaînent...

Le seul reproche que je leur ferai, c'est de parfois abuser ("waiting for the day") sur les hymnes punk, vous savez, ces refrains où tous les gars acoudés au comptoir chantent/gueulent ensemble. C'est sympa mais c'est parfois un peu systématique, du moins sur deux ou trois morceaux...

ma note : 8/10

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