Alors je me laisse convaincre, et après 4h de téléchargement (je vous déconseille définitivement la clé 3G+ pour l’internet permanent), je met en marche ce The Advent Melody (sorti fin 2009)! Le groupe n’en est qu’à son premier album, après un ep sorti en 2006, First Contact.
Ne bénéficiant que de très peu, voir pas, de publicités en France, et ayant toutes les peines du monde à trouver une page leur étant consacré sur internet, on peut néanmoins finir par savoir que le groupe se compose d’une formation somme toute très classique : un chant, une batterie, une guitare, une basse et un clavier.
Mais là où résidera la différence, que l’on peut entendre dès les premières notes de la chanson éponyme, c’est dans l’utilisation de ces instruments.
On déduit très vite que Skywings est un groupe de speed mélodique, pouvant aller par moment titiller carrément le symphonique.
Pour les aficionados du speed, vous êtes au bon endroit, la batterie et les guitares vont vous emmener à 200 à l’heure dans leur univers, nappé de vagues de claviers enchanteresses qui raviront les fans de symphonique.
De repos vous n’en aurez guère sur ce brûlot des jeunes japonais qui sont décidément très inspirés, de la grandiose The Advent Melody, qui frôle les 9min20, avec une intro au piano de toute beauté et une accélération qui vous décoifferait la mise en pli du dimanche de mamie, aux classiques Brightness, In Bloom et Death Element (et ses guitares heavy).
Il est difficile d’en sortir une du tas, car elles sont toutes du même calibre, avec chacune ses particularités, mais gardant globalement un schéma de heavy que le clavier vient à chaque fois réhaussé de ses notes, car c’est réellement là le point fort de ce groupe : ses arrangements mélodiques, que pourront confirmer The Advent Melody et Thousand Force.
On peut trouver tout de même une chanson à éliminer, et qui fait un peu tâche, Sleeping Beauty, au rythme très agaçant, au refrain loin de l’efficacité d’un Brightness, et un chanteur trop énervant pour le coup, on se prend à regarder quand est-ce que la chanson se terminera.
Un mot de la production, qui n’est pas non plus totalement exempte de défauts, on a parfois du mal à entendre les guitares ou la basse, le clavier et la batterie étant les plus avantagés. Cette dernière reste parfois trop mécanique, un brin de folie en plus sera le bienvenue pour un prochain album, qui je l’espère arrivera plus vite que cet album faisant suite à l’ep de ……2006.
En conclusion, une bien belle découverte, un groupe qui en veut et qui donne tout ce qu’il a, et ayant de très bonnes bases, et dont je prédis un bel avenir s’il continue dans cette voie. Reste à résoudre ces petits problèmes de prod’, éliminer l'impression de linéarité des pistes, et le monde n’aura plus qu’à s’incliner devant ces petits japonais qui insufflent un bon coup d’air frais à la scène speed métal saturée !
Ma note : 8/10