Dagoba au Hellfest 2014

Samedi 21 Juin - 17h50 - Mainstage 2
 

Sortez le pastis, les cigales et les cacahuètes, sans oublier un bob R*card sur la trogne, des Marseillais sont en approche ! Passage très attendu en ce second jour de festival, il fait chaud et la température va encore augmenter. Le public s’amasse devant la Mainstage 2 et commence même à s'enflammer dès les balances. Notre cher Francky teste à peine sa batterie pour les dernières balances que le public joue à qui gueulera le plus fort. Un court aller-retour en backstage et la petite musique d'intro indique le départ imminent vers un autre monde. La planète Dagoba(h) est en approche capitaine !

Décor simple aux couleurs du dernier album Post Mortem Nihil Est, les musiciens arrivent sur scène, visiblement heureux de voir la large foule venue se délecter de leurs douces mélopées. "I, Reptile" résonne déjà que la fosse est en feu, et la poussière ne retombera pas pendant l'heure de set consacrée aux Français (dommage pour ceux au fond...). Tout le groupe se donne à bloc, parcourant la scène en long et en large. Les échanges avec le public sont nombreux, les headbangs violents, autant sur scène que dans les pogos. Le son est correct, il ne manque qu'un peu de relief sur le chant pour parfaire le tableau.

Waaaaii y a du mooondeuh !
 

Pendant que "When Winter" finit de convaincre les derniers indécis, attardons nous sur les musiciens. Le dernier venu, Z, assure comme une bête derrière ses cordes. Son son de guitare s'intègre parfaitement dans la logique du groupe. Francky le bûcheron s'éclate derrière les fûts, Werther martèle ses cordes de basse en sautillant, on en attendait pas moins à vrai dire... Le dernier album, représenté par 3 titres, passe comme une lettre à la poste au milieu des grands classiques. Même "The Great Wonder", au chant clair dominant, démonte les cervicales d'une foule en furie.

Les tubes s'enchaînent, la tension ne retombe pas et le public est conquis. Shawter parle à son public comme à un copain, et ce copain là exécute les moindres envies du chanteur. Un putain de circle pit ? Pas de problème. Un wall of death ? Pas de soucis. Un méga-fuck*ng wall of death jusqu'à la grande roue ? Si c'est demandé si gentiment... Sur plus de 200 mètres la fosse s'écarte, et une avenue se forme devant la scène, pour créer le plus gros mur de la mort du Hellfest 2014 ! "It's all about time" démarre et les métalleux s'élancent fougueusement dans la joie et la poussière. Un carnage d'amour et de paix se dégage de cette rencontre fortuite entre bâbord et tribord. Shawter, aux faux airs de Moïse admire le spectacle, l'air heureux, et il a bien raison.

Le concert se termine sur "The White Guy (and the Black Ceremony)", agrémenté de dizaines de remerciements de la part du groupe. La fosse est en ruine, mais les festivaliers s'attardent encore pour applaudir le groupe sur le départ. Dagoba grandit, et après leur première tournée aux USA, on ne peut que leur souhaiter tout le succès qu'ils espèrent. A la manière de Gojira, le métal Français a encore pas mal de choses à dire...
 

Arte vous propose de revoir le live gratuitement: http://concert.arte.tv/fr/dagoba(...)

Setlist:

I, Reptile
The Man You're Not
The Nightfall and All Its Mistakes
Black Smokers (752° Fahrenheit)
When Winter...
The Great Wonder
It's All About Time
The White Guy (and The Black Ceremony)

© 2014 Nidhal Marzouk  / Yog Photography
Toute reproduction interdite sans autorisation écrite du photographe.
 

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