Soilwork au Hellfest 2014

Dimanche 22 Juin – 22h55 : The Altar

Alors que Black Sabbath va faire son entrée sur la MS1, les suédois de Soilwork font eux leur apparition sous l’Altar, bien rempli malgré la présence d’Ozzy & Cie. Il faut dire que dans le genre death mélodique, Soilwork fait (avec In Flames et Dark Tranquillity) parti des mastodontes du genre pour lequel chaque sortie d’album est un petit évènement en soi.

Et justement, ils sont ici pour nous présenter ce soir à Clisson, The Living Infinite. Ce double album ayant été une très bonne surprise. Le groupe suédois mais francophone dans l’âme avec la présence de deux membres de Scarve est heureux de jouer et cela se voit. 3 mois après son concert au Divan du Monde, les voilà prêts à en découdre avec un public de fidèle et ce fut la grande satisfaction pour tout le monde si on excepte la frayeur subie par le groupe et le public. En effet, pendant "Spectrum of Eternity", Ola Flink est passé au travers de la scène puisque celle-ci s’est effondrée. Finalement plus de peur que de mal et après quelques minutes, le problème est réglé par les techniciens et le concert peut redémarrer. Cet arrêt n’aura en aucun cas altéré l’envie du public et le groupe semble en être conscient puisqu’ils nous offrent ensuite encore un peu plus de sa capacité.
 


6 albums auront au moins un extrait de joué avec bien sûr en chef de file, The Living Infinite. "This Momentary Bliss" entamera les hostilités avant d’être suivi par les tueries que sont "Overload" ou encore "Bastard Chain". Ayant découvert le groupe avec Natural Born Chaos, j’aurais aimé avoir plus que le seul "Follow The Hollow" mais je ne bouderai pas mon plaisir de retrouver les classiques anciens et nouveaux du combo.
 

Dirk Verbeuren démontre tout son talent et sa réputation dans le monde du Metal avec son jeu technique et mélodique derrière les fûts. La doublette de gratteux, Sylvain Coudret et David Andersson sont précis et concis dans ce qu’ils nous offrent. Il faut signaler qu’ils sont bien aidés par le son, à l’inverse du bassiste qui d’où je suis posté ne bénéficie par du meilleur rendu, dommage. Bjorn Strid est impeccable en chant growlé, manipulant à perfection sa voix lors de ces moments. C’est en revanche plus bancal pour le chant clair, on sent qu’il a du mal et ne va pas au bout de certaines intonations. Enfin, il est difficile de lui en tenir rigueur tant sa prestation scénique et vocale en growl est de haute volée.

Malgré le petit raté scénique, Soilwork nous a proposé une très bonne prestation et le public ne s’y est pas trompé en accueillant avec plaisir les suédois. A charge de les revoir au plus vite en salle, sans nous faire attendre plus de 6 ans comme auparavant. N’est-ce pas messieurs ?

Setlist

1. This Momentary Bliss
2. Like the Average Stalker
3. Overload
4. Nerve
5. Spectrum of Eternity
6. The Living Infinite I
7. Bastard Chain
8. Let This River Flow
9. Tongue
10. Follow the Hollow
11. Stabbing the Drama
12. Owls Predict, Oracles Stand Guard
 

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