Nachtmystium – The World We Left Behind

Le groupe de l’Illinois n’existe plus depuis novembre dernier et c’est un album posthume que l’on reçoit durant cet été.

Quand on voit le tallent des américains encore gravé sur ce disque, on espère que le groupe saura se reformer et trouver un terrain d’entente afin de continuer leur carrière. Eux qui avaient commencé leur carrière il y a 13 ans avec un Black Metal des plus primaires ont su évoluer en sortant 7 albums à intervalles réguliers tous les deux ans et ce depuis 2002 pour arriver à leur couleur musicale propre d’un Black Metal expérimental et psychédélique perdu dans les vapeurs de drogues ingurgitées de toutes les manières possibles par Black Judd, leader incontesté d’un groupe hors norme ; mais qui par ses addictions a mené le groupe à splitter. C’est donc lui, tout seul qui s’était lancé, l’été dernier, à la composition de l’album, s’occupant des guitares, du fameux synthé, bruitiste accompagné par John Porada à la basse et Sam Shroyer à la batterie.

Quelle introduction… avec « Intrusion », instrumentale restant dans la norme de ce que Nachtmystium nous avait habitués depuis ces dernières années, mélodie entêtante bourré d’échos, rythme spartiate montant en puissance et accélérant sur la fin. « Voyager » aura le même traitement sur notre métabolisme tant les riffs sont percutants à la limite de l’électro, suivi d’un assommant « Into the Endless Abyss » doté d’un des breaks les plus percutant que le groupe nous ai envoyé.
 

Nachtmystium


Sur The World We Left Behind, titre évocateur, Judd veut parler du testament musical que les américains laissent derrière eux : mélodies accrocheuses et sentimentale avec « In The Absence of Existence », le titre éponyme navigant sur un rythme effréné ou encore « Epitaph for a Dying Star » qui peut vous faire couler une petite larme tant l’ambiance y est profonde sur plus de 7 minutes de rêve où des chœurs viennent nous emporter vers des contrées encore plus profondes.

Les solos splendides vous feront voler dans les stratosphères embrumées et vous feront regretter la disparition de ce groupe unique comme sur « In the Abscense of Existence » qui vole à 20 000 pieds ou l’embrumé « Tear You Down ».

La voix de Judd est encore plus écorchée comme sur « Fireheart » et son riff syncopé où les rythmes ne feront que changer tout au long du morceau.

Nachtmystium ne peut s’arrêter là… Je ne sais pas, mais moi je pense qu’on aura des nouvelles d’une reformation…d’ici deux ans…

 

Lionel / Born 666

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NOTE DE L'AUTEUR : 8 / 10



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