Secret Sphere – Archetype

Et revoilà enfin nos italiens de Secret Sphere, qui reviennent en cette fin d’été 2010 avec leur nouvel opus Archetype, qui a la lourde tâche de succéder au très bon Sweet Blood Theory.

Pour les avoir vu en concert l’hiver dernier, j’avais été conquis et m’étais procuré leur deux derniers albums (Heart and Anger et Sweet Blood Theory) pour me faire une opinion plus aboutie. Verdict ? Un très bon groupe de speed power métal (le fameux touch’bite) italien, qui n’a pas à rougir face aux ténors du genre. La bande à Aldo Lonobile a en effet su se faire une place depuis leur débuts et jusqu’à aujourd’hui sur cette scène saturée du métal. Ils sont même allé plus loin dans l’expérience, puisque cette fois-ci ce sont eux qui ont mixé et enregistré l’album, une musique plus personnelle en quelque sorte.

Cet Archetype est-il l’album de l’année 2010 ?

On commence par une introduction très hollywoodienne, majestueuse et désormais typique des albums de Secret Sphere, elle nous introduit directement dans leur univers, juste avant de nous prendre de plein fouet la première vraie chanson de l’album, Line On Fire. Un morceau plein d’adrénaline, aux riffs lourds et efficaces, la batterie complètant le tout, des chœurs guerriers sur un refrain entêtant, et la voix du chanteur poussé à son maximum ! Un titre puissant, peut-être trop vis-à-vis de l’introduction, qui n’aura donc eu aucune autre utilité que de nous bercer un peu.

La très grande majorité de cette galette se résume en quelques mots : du speed, à l’image de l’excellent Death From Above (qui rappellera Bring On), mais aussi pas mal de heavy, des morceaux lourds et carrés tels que Line On Fire ou même le titre éponyme, qui possèdent tous à chaque fois un refrain convaincant qui reste en tête, les chœurs enrobant le tout comme il se doit ! On oubliera vite fait bien fait la ballade All In A Moment, aérienne, mièvre, pas franchement indispensable au sein de ce condensé de brut (sauf peut être à reposé les oreilles de certains).

Mais on n'a pas que des guitares et de la batterie dans cette galette, le clavier a une place prépondérante sur certains morceaux (comme The Scars That You Can't See), donnant ainsi un ton plus léger et contrastant à merveille avec les gros riffs!

Ma mention spéciale ira à Archetype, le titre éponyme, qui possède de très bons passages, alternant heavy sur les couplets et speed et légèreté sur un refrain fabuleux! Le clavier magnifie ce morceau et en fait une pièce maîtresse de l'album (bien qu'étant à la fin).

L'ensemble de l’album sera de cet acabit, les titres heavy côtoient les speed 100% pur Secret Sphere (Into The Void), un mélange que l’on risque de ressentir comme un peu indigeste, voir flou et sans relief. L’explication vient du fait que l’on a un problème de production, avec l’impression constante d’écouter cet album en étant immergé dans une cuve remplie d’eau. La voix du chanteur, si elle est juste et pleine de bonne volonté, est régulièrement noyée dans une soupe instrumentale. Mais pourquoi, avec le potentiel qu’il a, le groupe a-t-il permit cela ? Carton rouge à Secret Sphere, car la qualité des compositions est très ternie par cette production bien moyenne. Et ma note s’en ressentira, ne pouvant laisser passer cela en tant que chroniqueur, et pourtant j’aime beaucoup ces transalpins.

En clair, un album qui possède de solides morceaux rondement menés par l'équipe d'Aldo, ne demandant qu’à passer l’épreuve du live, mais qui souffre d’un réel problème de production. Faudra faire mieux au prochain Messires!

Tib


Ma note: 7.5/10

PS : La version européenne qui sort ce mois-ci chez Scarlet Records contient deux titres bonus par rapport à la version japonaise, qui n'apportent pas grand chose de plus à cet album, ce sont des chansons très quelconques, à conseiller aux vrais fans!

La Grosse Page de Secret Sphere

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