Guillaume Fleury, compositeur-guitariste du groupe Abduction

La musique, une histoire de passion avant tout. Ainsi pourrions-nous résumer l'histoire d'Abduction... Mais laissons son créateur Guillaume Fleury en parler, il le fera mieux que nous, quelques semaines après la sortie de la démo Heights' Shivers.

Ju de Melon : Bonjour Guillaume, comment te sens-tu quelques semaines après la sortie du premier EP démo d'Abduction Heights' Shivers. Comme dans un rêve ?

Guillaume Fleury : Oui, quand même. Ca fait tout de même deux ans qu'on galère sur la conception du disque, avec plusieurs problèmes notamment pour répéter ensemble, pour se trouver, enregistrer, se passer les partitions et travailler dessus... Du coup, lorsque j'ai reçu les CD et que je les ai eus entre les mains, j'ai eu un peu de mal à réaliser qu’on l‘avait terminé. Je me suis dit "Enfin, ça y est c'est fait, nous avons sorti un disque" (rires) !

Ju de Melon : Pour ceux qui veulent découvrir le groupe et sa génèse, peux-tu nous faire un rapide historique, de la formation à ce jour ?

Guillaume Fleury : A ce jour elle n'a pas beaucoup changé par rapport au début. J'ai fondé le groupe en 2006 avec Jean-Jacques Herrera, le premier guitariste du groupe. Cette formation a coïncidé avec mon apprentissage de la guitare, j'ai commencé à bidouiller dessus et j'ai lancé mon groupe. J'avais déjà le nom et un concept en tête, je savais à peu près où je voulais aller. Puis nous avons cherché un chanteur mais ceci un an plus tard. En tout on s'était donné 2-3 ans pour se perfectionner à la guitare et composer des trucs qui tiennent la route, se trouver un style. Au bout d'un an donc j'ai contacté un chanteur, Guillaume Roquette, un ami de longue date avec qui j'avais joué dans mon premier groupe de heavy metal (Crystal Wall) en compagnie d'Olivier d'Ariès qui joue maintenant dans T.A.N.K. ... comme quoi nous venons tous d'univers différents ! Puis au final Jean-Jacques a décidé de quitter le groupe car il manquait de temps, du coup Guillaume a pris la guitare tout en s'occupant du chant... à la base c'était temporaire mais finalement nous sommes restés dans cette configuration. Ensuite, nous avons trouvé un batteur, Morgan Velly, par le biais d'Internet... et comme il venait faire ses études sur Paris, il a accepté de suite. Enfin le bassiste, Matthieu Taverne, est aussi quelqu'un que j'avais rencontré sur le net auparavant, et comme il voulait se mettre à la basse j'en ai profité pour le motiver à rejoindre le groupe car je savais qu'il avait l'état d'esprit pour Abduction.

Abduction

Ju de Melon : D'ailleurs, avant d'enchaîner, Abduction... pourquoi un tel nom ?

Guillaume Fleury : Le nom Abduction m’est venu à l’esprit car je lisais un livre sur l’ufologie, le genre de trucs complètement dingues qui t’expliquent que le monde entier est soumis à un complot fomenté par des reptiliens. J’ai d’abord trouvé que ce mot avait un fort impact, direct et assez mystérieux, et surtout j’en adore tous les sens, que ce soit celui de l’enlèvement extra-terrestre mais surtout celui de l’enlèvement psychique de l’âme par un phénomène surnaturel.

Ju de Melon : Parlons du titre même de cet EP démo, Heights' Shivers... Pourquoi ce choix et qu'est-ce que cela est censé nous évoquer ?

Guillaume Fleury : Disons que c'est un titre qui colle avec les textes du premier morceau éponyme de l'EP, textes écrits par Matthieu Taverne - il a d'ailleurs aussi signé les paroles de "Spacewalk" que j'ai ensuite remanié avec lui. "Heights' Shivers" en anglais signifie "les frissons des cimes", ce terme évoque parfaitement l'artwork du disque (trois tableaux qui se réunissent), ancré dans une époque qui représente le début du 20ème siècle : le moment où l'homme a perdu son contact privilégié avec la nature. Lorsqu‘on réalise que nos grands-parents étaient presque capable de prédire la météo du lendemain rien qu'en regardant le ciel, on sent que ce contact a été petit a petit détruit par la montée de l'industrialisation. Voilà en gros de quoi parlent les paroles, mais rien d’écolo moralisateur là dedans, plutôt une fascination pour une époque. Et comme la pochette représente la nature qui se fait peu à peu grignoter par une ville industrielle et par l'arrivée du chemin de fer, on s'est dits que "les frissons des cimes" avait une bonne double connotation entre la nature, le vent dans les arbres, mais aussi les frissons de Mère Nature qui se sent menacée... On aurait pu laisser ce titre en français mais nous avons pris le parti de mettre tous nos titres en anglais, et ce même si tous nos textes sont en français (sauf "Banquet for Another Dead World"). Pour une raison simple : laisser les amateurs de black metal à l'étranger se faire une idée du contenu et de la substances des textes. Nous pensons de toute façon par la suite traduire les textes en anglais sur le site...

Ju de Melon : Un EP démo 4 titres pour débuter, pourquoi avoir opté pour ce format et non un album pour commencer ?

Guillaume Fleury : En fait ça s'est fait naturellement, au début il était prévu que ce soit une démo 2 titres puis nous avons eu quelques soucis d'emploi du temps... Au final, nous nous sommes rendus compte que nous avions tout de même 3 titres bien avancés et, vue la durée des morceaux, on s'est dit "autant faire un EP" même si le nom EP est avant tout dicté par la durée de cette démo, car pour nous il s'agit bien de notre "première démo". En tout cas on ne se sentait pas prêts à sortir un album directement en n'ayant pas essayé d'au moins trouver nos marques sur une démo, car nous avons vraiment appris beaucoup de choses. Ne serait-ce que sur le son ou la structure des compositions, puisque pour la plupart il s'agissait là de notre premier enregistrement. En tout cas, depuis 2006 nous avons créé pas mal de matériel, et si tout va bien un nouvel album ne devrait pas tarder...

Ju de Melon : Au niveau composition et paroles, qui s'est occupé de quoi ?

Guillaume Fleury : Personnellement je compose tous les morceaux, sauf sur cette démo puisque "Banquet for Another Dead World" a été composée initialement par Guillaume Roquette pour son projet du nom de Hilde. Lorsqu‘il a rejoint le groupe, il me l'a présenté et j'ai beaucoup aimé ce titre, quelque chose de bien "Abductionnisable" (rires)... Il était d'accord pour qu'on le reprenne et du coup on l'a rebossé ensemble ; j'ai réécrit une fin ainsi que les secondes guitares afin de le faire mieux coller à l'esprit Abduction. Pour le reste, je m'occupe de toutes les structures ainsi que toutes les guitares, mais les autres peuvent proposer des choses. Exemple, sur "Heights' Shivers", le pont un peu heavy est issu d'un jam en répétition avec Morgan à la batterie et moi à la guitare. Au final, tout le monde peut participer, même si en tant que créateur du groupe je garde le dernier mot. Mais bon, si on n'est pas d'accord entre nous, on discute quand même... (rires)

Ju de Melon : Quelles sont les musiques ou choses de la vie qui t'ont inspiré globalement pour les titres de cet EP ?

Guillaume Fleury : Quand j'ai commencé à apprendre la guitare, Jon Nödtveidt de Dissection venait de disparaître. Un très gros choc à l'époque car il s'agit de mon groupe préféré. J'avais envie depuis un moment de faire de la musique moi-même et cet évènement m'a définitivement décidé à me lancer, du coup je me suis dit que j'allais m'acheter une guitare et ainsi me mettre au travail. Alors évidemment au départ j'ai été influencé par ce groupe puisque je travaillais des morceaux de Dissection à la guitare... sans oublier Metallica, un autre de mes groupes préférés, car il est quand même plus facile de commencer sur du Metallica (rires) ! Après, les influences sur nos morceaux sont avant tout inconscientes, j'ai longtemps craint que les titres sonnent un peu trop comme du Dissection du fait de cette influence dans mon apprentissage mais au final pas vraiment, disons que quand je joue et compose je laisse aller spontanément et je ne pense pas à jouer comme tel ou tel groupe. Après, en réécoutant et faisant écouter, on m'a parlé de quelques influences Opeth, mais c'est absolument involontaire. Même chose avec Metallica. Personnellement je ne me rends pas trop compte, je sens surtout cette petite touche Dissection légère mais plutôt bien digérée, donc je suis assez rassuré.

Sinon, beaucoup de choses m’inspirent dans la vie... J'aime beaucoup la période historique de la Belle Epoque du début du siècle, une charnière dans l'histoire de l'humanité."Spacewalk" parle de misanthropie et cela correspont bien à l'état d'esprit de la plupart des membres du groupe (rires). Après globalement, je suis influencé par l'art ayant fait des études dans cette branche, les dessins et les peintures m'inspirent beaucoup. Par exemple, je suis récemment allé visiter un château à Compiègne et j'ai été subjugué par un sublime tableau de Girodet: le genre de chose qui donne envie de prendre la guitare et de composer. Parfois ça vient plus "naturellement", je ne sais pas toujours d'où...

Ju de Melon : Parlons de l'enregistrement... Fait intégralement à la maison, de même que le mix et le mastering. Quels ont été les avantages et inconvénients de cette pratique ?

Guillaume Fleury : Le gros avantage de cette pratique, c'est que c‘est gratuit (rires) ! Quand on commence et qu'on n'a pas d'argent, ça fait plaisir. Le deuxième avantage c'est avant tout le temps, on n'a aucune pression et on peut peaufiner à l'extrême. Mais ça peut aussi devenir un défaut, car dans ces conditions on peut facilement se dire qu'on peut ne pas se presser et rapidement ça traîne... Ainsi, pendant l'été, on s'est fixé quelques limites pour que tout soit terminé fin août. Du coup, on a un peu fini sur le fil, nous aurions peut-être pu retoucher certaines choses. Mais bon, on a bien géré ce facteur, par exemple "Spacewalk" a été réalisée en deux jours et notre chanteur Guillaume a réalisé le tour de force d'enregistrer ses parties chants en une après-midi. Sinon, des inconvénients il y en a forcément : nous sommes obligés de tout apprendre et de tout faire tout seul sans être épaulés par des professionnels, on y va un peu au feeling mais au moins nous gardons la maîtrise de ce que nous voulons faire et gagnons énormément en expérience pour la suite. Ca nous permettra certainement d'avoir un son encore meilleur sur l'album vu que nous sommes partis pour le réaliser dans les mêmes conditions, et ce n'est pas plus mal car nous sommes assez satisfaits du son au final. Il reste encore des efforts à faire au mixage mais je pense que nous sommes sur la bonne voie...

Ju de Melon : Pourquoi avoir choisi de conclure cet opus par une instrumentale au piano ("Modern Times") ? Quelle est son histoire ?

Guillaume Fleury : C'est un morceau que j'ai composé il y a longtemps, c'est une mélodie que j'avais enregistrée avant Abduction. Ca a beaucoup plus à mon guitariste et il m'a presque convaincu à lui tout seul de l'incorporer au groupe. Du coup, j'ai fait un essai, j'ai choisi celle-ci parmi quelques unes comme cela en réserve. Elle a été enregistrée en une prise, en impro, avec quelques imperfections à certains moments ou autres erreurs de rythme... du coup on a hésité, nous nous sommes demandés s'il fallait corriger certaines choses ou pas, mais on a opté pour cette version car elle a d'autant plus de charme avec ses petits défauts, un côté plus sincère. Pour cette idée de conclure l'EP ainsi, on avait tout simplement envie d'essayer et je me suis rendu compte que ça collait bien avec la musique. Je la voyais mal entre deux morceaux plein de riffs etc, donc une conclusion en douceur permet un peu de renforcer l'atmosphère du disque. Et le côté surprenant est un petit plus, je l'avoue !

Ju de Melon : Des 4 morceaux présents sur cet album, quel est ton préféré et pour quelles raisons ?

Guillaume Fleury : Je pense que celui dont je suis vraiment le plus fier est "Spacewalk" car il s’agit de mon tout premier morceau écrit après quelques semaines de guitare, et considérablement réarrangé ensuite bien sûr, mais lorsqu’on a commencé à travailler dessus on se disait vraiment qu’il risquerait d’être trop alambiqué et structurellement bancal. Le résultat final est vraiment satisfaisant car le morceau est solide et la progression plus logique qu’on ne le craignait, et les ambiances que l’on voulait sont bien retranscrites même si nous avons souffert d’un petit souci de son des guitares lors de l’enregistrement.

Abduction

Ju de Melon : Au niveau du visuel, que ce soit le logo ou l'artwork, a qui as-tu fait appel ?

Guillaume Fleury : Le logo vient de notre premier guitariste, Jean-Jacques Herrera. Au départ j'ai tenté des trucs typiquement black metal totalement illisibles et pas terribles, alors que lui a eu une inspiration de génie car je trouve ce logo vraiment magnifique. Il représente exactement la musique, l'ambiance, avec quelques traces de gommage de crayon, des détails faisant de ce logo quelque chose de stylisé et presque "crade". Puis bon, la musique de notre groupe c'est quelque chose de... pas d'esthétique mais disons de travaillé, peaufiné, et il fallait un visuel qui colle à l'identité du groupe ! Et en plus, comme tout bon logo de black metal, il est quasiment illisible donc ça colle à merveille au style. Quand aux tableaux de l'artwork et de la pochette, ils sont l'oeuvre de Florie Geffroy, une amie peintre à qui j'avais promis un coup de main car elle avait écouté notre musique avec plaisir. J'avais une idée arrêtée de ce que je voulais : un arbre, une ville et une locomotive, pour bien illustrer les débuts de l'industrialisation. Je l'ai laissée développer autour de ce thème-là, en la poussant à faire des trucs plus sombres ou des choses qu'elle n'avait pas l'habitude de peindre. Elle était un peu inquiète au départ mais au final elle a fait quelque chose de superbe, et je crois même qu'elle veut un peu continuer dans cette thématique suite à cette expérience. En ce qui concerne les visuels à venir, Abduction étant quelque chose auquel je pense tout le temps, tout est déjà bien arrêté... Je pense par exemple à une oeuvre de Van Gogh, remaniée au niveau des couleurs. J'aime bien l'idée de chefs d'oeuvre de la peinture ainsi utilisés, en plus c'est libre de droit donc c'est parfait.

Ju de Melon : Avez-vous prévu de jouer en live prochainement pour défendre cette première sortie ?

Guillaume Fleury : Pour l'EP non car on a à peine une demi-heure de morceaux dont une instru au piano. On pourrait faire de petits live mais je ne suis pas certain que ce soit optimal de démarrer ainsi. De plus, cela fait un moment que je travaille sur les morceaux de l'album et ils s'avèrent totalement différents, plus aboutis et plus maîtrisés que sur l'EP. Il vaut mieux donc attendre d'avoir du matériel plus varié avant de se mettre à faire des concerts. En live, on priviligiera avant tout les morceaux de l'album, car nous sommes déjà plus dans cet état d'esprit. En plus, on n'a pas encore trop répété, vu que nous avons du mal à nous réunir ou à trouver un local, il vaut mieux attendre d'être bien en place avant de se lancer dans une telle aventure... En tout cas pour moi, même si ce n'est pas très courant, mon but principal est d'avant tout faire de la musique avant même de vouloir jouer sur scène. Ce qui me stimule c'est de composer et d'inventer des choses. La majorité du groupe est un peu dans le même cas, nous ne sommes pas vraiment pressés même si évidemment on a quand même très envie de connaître cette expérience live.

Ju de Melon : Que devons-nous attendre désormais d'Abduction ? Un premier album en 2011 ?

Guillaume Fleury : Oui, nous nous sommes un peu fixés quelques deadlines, par exemple je me donne jusqu'à fin 2010 pour achever la structure des morceaux. Là ça avance bien, je pense que le premier album est terminé à 80% au niveau des idées. Après il restera encore beaucoup de boulot avec les arrangements et aussi l'apport de la batterie... Morgan arrivera avec ses idées et une certaine liberté sur ce point. Je garde le contrôle sur les guitares, les structures et le concept, mais les autres viennent ensuite par dessus apporter leurs retouches ou autres inspirations. Au niveau des textes, c'est surtout Matthieu Taverne qui s'en occupe avec mon aide, on les écrira en fonction des lignes de chant pour éviter d'avoir du mal à poser des textes trop littéraires déjà pré-écrits. Si tout va bien, à partir de janvier on mettra les morceaux en place, et en mars-avril on fera les versions démo ensemble en essayant de trouver un endroit pour répéter. Entre mai et août on prendra une large période pour l'enregistrement et ainsi prévoir une sortie pour l'automne 2011.

Ju de Melon : Qu'écoutes-tu comme musique au quotidien ? Uniquement du metal ou un peu de tout ?

Guillaume Fleury : Essentiellement du metal ainsi que du hard rock à la Led Zeppelin que j'écoutais déjà quand j'étais plus jeune. Au départ j'écoutais pas mal de musique classique car j'ai un père qui n'écoute que ça, j'étais donc un peu obligé de m'y mettre (rires). Mais j'en écoute encore aujourd'hui, par exemple du baroque allemand... français aussi mais un peu moins. D'ailleurs beaucoup de gens ressentent une influence baroque notamment dans "Heights' Shivers" et franchement ça me fait plaisir (rires) ! J'écoute avant tout du metal quand même, un peu de musiques de film.

Ju de Melon : 2010 touche tout doucement mais sûrement à sa fin, que retiens-tu de cette année au niveau de l'actualité musicale ?

Guillaume Fleury : En évènement triste, le décès de Ronnie James Dio m'a vraiment beaucoup marqué, car Black Sabbath c'est avant tout la base et l'un des premiers groupes que nous avons tous plus ou moins écouté niveau hard rock/metal. C'est la première fois que le décès de quelqu'un que je ne connaissais pas personnellement m'a autant ému. Du côté plus joyeux, je suis impatient et heureux à l'idée que Primordial prépare actuellement son nouvel album, j'ai très hâte... La plus grosse claque que j’ai reçu cette année ne vient pas d’un album mais d’une performance live, celle qui a marqué le premier passage d’Ulver en France, c’est quelque chose d’indescriptible tant ça a dépassé tout ce que j’ai pu voir auparavant au niveau de l’intensité et surtout de la mise en scène, l’atmosphère dégagée.

Ju de Melon : Et pour 2011, que peut-on souhaiter à Abduction hormis le nouvel album ? Un label peut-être ?

Guillaume Fleury : Nous espérons trouver un label qui pourrait nous permettre de sortir notre premier album dans les meilleures conditions possible, en effet. Nous avons déjà reçu une aide vraiment précieuse du label Ancestrale Production (http://ancestraleproduction.free.fr), qui nous a fait une très bonne promo et que nous remercions chaleureusement pour un tel coup de pouce !

Abduction Guillaume Fleury

Ju de Melon : Merci beaucoup Guillaume, as-tu quelques mots à rajouter pour les auditeurs et lecteurs de La Grosse Radio Metal ?

Guillaume Fleury : Et bien si vous aimez la musique influencée par la branche black/death du metal, si vous aimez les ambiances mélancoliques et la mélodie mesurée, et si vous préférez comme moi le black metal sans incursion de claviers, je pense qu'Abduction peut vous plaire. En tout cas nous mettons chacun de notre personne dans ce groupe, en essayant de toujours privilégier l'émotion et la sincérité à la technique... Bref, nous avons essayé de ne pas tomber dans le piège de l’obsession liée au son, au matériel, qui sévit beaucoup dans  notre pays, et d'avant tout faire ce qui nous correspond et nous plaît.

Chronique de l'EP démo Heights' Shivers
Abduction sur La Grosse Radio

Site officiel du groupe Abduction
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