Bukowski, power trio français

L'album est sorti ce lundi 14 février. The Midnight Sons semble déjà être une totale réussite au vu des première réactions... et ce n'est que le début ! Retrouvez ici l'entrevue qu'a obtenu l'ami Goeth avec les 3 membres du groupe, histoire de découvrir un peu ce trio power rock qu'est Bukowski...

Goeth : Comment vous sentez-vous, au moment où sort ce nouvel album ? Sereins, anxieux ? Pensez-vous que le succès sera une nouvelle fois au rendez-vous ?

Mathieu : Nous sommes légèrement anxieux comme pour toute sortie d'album où tu remets tes tripes sur la table, mais nous sommes seriens sur l'accueil qui lui sera réservé et sur la suite des événements.

Niko : Sans manquer d'humilité, on espère que le succès soit au rendez-vous. Les échos et les bons retours du premier album furent bons, il fallait alors être à la hauteur.

Bukowski

Goeth : Question un peu « facile » mais pensez-vous avoir progressé, évolué depuis Amazing Grace ? Et si oui dans quelle mesure ?

Niko : On a gardé la même ligne directrice en laissant d'avantage place aux influences de chacun.

Julien : Nous avons gardé la même équipe pour l'enregistrement de The Midnight Sons avec Francis Caste. Aussi, avec la signature chez Ankama Music, nous avons eu des moyens plus importants en temps car nous avons passé 6 semaines en studio pour The Midnight Sons alors que pour le premier album, nous avions eu un « petit » mois ! C'est un véritable confort !

Mat :  Nous avons tous les trois des goûts et influences communes et à la fois très variées. Je pense que c'est ce qui fait la richesse d'un groupe : laisser la place aux goûts de chacun et les mettre au service des compositions des morceaux pour les retrouver dans une unité.

Goeth : Pouvez-vous expliquer un peu la signification du visuel de l’album ? La pochette de The Midnight Sons, énigmatique et plutôt glauque, est radicalement différente de la précédente !

Mat : L'artwork de The Midnight Sons est né d'une formidable rencontre avec une graphiste : Mamzelle Mamath, grâce à notre manager (Lionel Paris). Elle est venue nous voir en concert. Elle a pu capter l'intensité des lives et nos trois personnalités.

Julien : Mamzelle Mamath a su déceler ce qu'est Bukowski, ce qui n'est pas une mince affaire ! On s'est tout de suite compris et elle a su retranscrire sur le papier, l'univers de « The Midnight Sons ».

Niko : Il n'y a pas de signification particulière, il y a 3 personnages sur la pochette, comme au sein de Bukowski... après je te laisse le soin de trouver qui est qui ! (rires)

Goeth : Le rock stoner a un statut quelque peu hybride, entre rock, grunge, hard rock et metal. Pour votre part, comment vous situez-vous par rapport à la scène metal ? Le public metal est-il votre « cible », ou cherchez-vous à vous faire connaître en dehors de ce milieu ?

Niko : Nous ne sommes pas un groupe de stoner, nous faisons du rock... du Power Rock ! Une fusion entre le death metal, la scène '90 de Seattle et le hard rock.

Mat : Notre public est très large de 7 à 77 ans... ça va du fan de Motörhead au fan de Muse sans clivage d'âge ou de cible préconçue. Tout le monde peut se retrouver et aimer Bukowski.

Goeth : Y a-t-il un ou plusieurs morceaux que vous préférez sur cet album et pour quelles raisons ?

Mat : L'album est varié et riche. On avait enregistré 16 titres et il a fallu en choisir 14 ! un véritable essorage de cerveau (rires). Donc, nous aimons tous les morceaux car ils ont tous leur particularité et leur singularité.

Goeth : Est-ce que certaines anecdotes ou « histoires vraies » accompagnent les textes présents sur ce nouvel opus ?

Niko : Les deux : fiction et réalité.

Julien : Je compose l'ensemble des textes qui sont basés, soit sur des fictions, soit sur des histoires vraies qui nous sont arrivées. Je vous laisse le soin de lire les textes et de vous faire une opinion sur ce qui est vrai ou ce qui est inventé , histoire d'entretenir la « légende » ! (rires)

Goeth : Le succès a-t-il changé votre état d’esprit ?

Niko : Non, au contraire. Grâce à Ankama Music, notre maison de disque, nous avons pu travailler dans de biens meilleures conditions. Nous nous bonifions avec le temps comme le bon vin.

Mat : Aussi, étant entouré d'une solide équipe tant au niveau de la route (la Buko Road Crew), le label (Ankama Music) et notre tourneur (New Track Productions) nous sommes plus serein et nous gardons la tête froide !

Bukowski

Goeth : Quel regard portez-vous aujourd’hui sur la scène metal française ?

Mat : Nous trouvons que c'est de mieux en mieux, nous n'avons plus à rougir d'être français. Avant, je trouve que la France et le rock étaient, dans la tête des gens, antinomiques ! Une abbération !!!

Julien : Les productions des groupes français peuvent rivaliser avec ce qui se fait de mieux outre atlantique, en Angleterre et aussi en Europe du nord. La scène métal française est bel et bien là !

Niko : Le meilleur exemple actuel est Gojira, qui à joué avec Metallica ! Bukowski, qui a joué avec Gojira ! Donc, Bukowski jouera avec Metallica ! (rires)

Goeth : Et la scène metal en général, êtes vous « confiants » quant à son évolution ?

Mat : Oui, quand on voit des groupes comme Henker, Vera Cruz ou Loading Data... Nous pouvons avoir confiance !

Goeth : Quels sont les groupes ou artistes qui mettent « tout le monde d'accord » au sein de Bukowski ?

Ensemble : Mike Patton, Dave Mustaine, Jeff Buckley, Behemoth, le « Grand » Thin Lizzy, Crowed House, Queen, la BOF de Rocky, Phantom of the Paradise, Swinkles, Rod Stewart, Serge Gainsbourg, Peter Frampton, Mötley Crüe, Urban Dance Squad...

Goeth : Jouer à trois, est-ce un choix délibéré ou est-ce que cela s’est fait « comme ça » ? Vous n’avez jamais pensé à prendre, par exemple, un deuxième guitariste ?

Niko : Bukowski est une fratrie donc oui c'est un choix délibéré !

Goeth : Que pensez-vous du public français, avec l’expérience à l’étranger que vous avez maintenant ?

Mat : Nous sommes à l'ère de la mondialisation du public, Internet et tous les réseaux sociaux ont permis de toucher beaucoup plus de monde, sans se soucier de savoir de quel continent est la personne qui apprécie ta musique...

Niko : Il n'y a pas « des publics » mais « un public »

Julien : Le public français est le premier qui a pu connaître Bukowski mais nous avons, suite à des tournées en Allemagne, Belgique et Argentine, des fans dans tous ces pays avec qui nous sommes restés en contacts.

Bukowski

Goeth : Avez-vous quelques derniers mots à dire à vos fans et aux auditeurs de La Grosse Radio ?

Ensemble : Soyez au rendez-vous et à très vite sur La Grosse Radio !

Goeth : Merci de vos réponses, et bonne chance pour cette nouvelle étape !

Il ne reste plus qu'à se ruer sur ce second opus de leur jeune carrière. Et se rendre le 25 février prochain à Vauréal (95) où Bukowski aura Carte Blanche sur scène, un rendez-vous à ne pas manquer pour les franciliens...

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