Le groupe français Polaris

     Comme vous êtes des fidèles de La Grosse, vous venez certainement de lire la chronique de The Va’Adian Chronicles et, comme vous êtes curieux, vous vous êtes dit : j’aimerais beaucoup en savoir plus sur ce groupe qui m’a l’air fantastique »… Et bien vous en avez rêvé et La Grosse Radio l’a fait ! Tel l’objet trouvé créé de Winnicott, vous avez à peine le temps de désiré l’interview qu’elle est là sous vos yeux.
     Et en plus ils ont de quoi dire ces spécialiste du heavt progressif ! Un échange riche qui vous en apprendra plus un concept album à écouter d’urgence.

Salut, commençons par le  commencement : pouvez-vous nous faire une bio rapide de Polaris ?

Douchan : j’ai fondé Polaris en 1996 aux côtés notamment du bassiste Vincent Danhier (Ommatidia, ex The Old Dead Tree). Le groupe a enregistré une première démo 7 titres en 1997, fait quelques concerts importants comme la première partie de    Kickback    avec   Oversoul  et Watcha en 1997, ou ju ste avant Vulcain lors de leur concert d’adieu en 2000. Ceci dit, le line-up changeait souvent et cette insta bilité a conduit le groupe à splitter. J’ai remis pas mal de choses en question, et j’ai commencé un long travail de composition et d’arrangements en orientant mes créations autour d’un space opera que j’ai imaginé puis écrit. Je me suis alors mis en quête de nouveaux musiciens dès 2001, et c’est ainsi que Sly est arrivé en 2003. On a enregistré une deuxième démo, Lost, en 2004. Fabio est arrivé aux claviers en 2005 puis Onov en 2007. On a enregistré l’album The Va’adian Chronicles avec Symheris qui poursuit aujourd’hui sa carrière dans S-Project et T.A.N.K. C’est Lino qui occupe depuis peu le poste de guitariste.

Venons-en au gros du sujet avec une présentation de Va'adian Chronicles : quel en est le thème et l'histoire ? Y'a-t-il une allégorie, une image dans ce récit ?

Douchan : Eh bien le thème est bien entendu la science-fiction, le space opera plus exactement. L’histoire, racontée du premier au dernier morceau de l’album, se déroule au 26e siècle, sur fond de guerre entre les Humains et les Va’adiens, une race extra-terrestre intelligente et met en scène plusieurs personnages, tantôt les membres d’un commando humain, un mystérieux scientifique, des soldats réguliers et même des Va’adiens. Pour résumer la thématique abordée, on traite pas mal du contrôle de la pensée, dans cet album cela se fait par l’implantation de puces sur des prisonniers humains afin de les contrôler, mais cela peut bien entendu être transposé pour évoquer le contrôle des masses par la propagande, l’endoctrinement religieux ou politique, ces personnes qui obéissent totalement à une autre volonté évoquent ainsi les fanatiques de tous bords. Et en se penchant un peu plus dans les textes, notamment en prenant un morceau séparé, on peut y trouver pas mal de doubles sens, et il s’agit souvent d’expériences, de ressentis personnels.

Lino: Il est clair que la nature humaine est bien représentée, toujours en train de croire inférieur une espèce différente. C'est très bien décrit, l'homme crée souvent une amitié afin d'analyser l'autre pour mieux le bouffer. On en a de très bons exemples dans la réalité.

Sly : Moi je vous dis qu’il y a des connotations sexuelles à tous les étages mais Douchan se refuse à toute interprétation psychanalytique sur le sujet. Eh eh.

Le choix de l'Anglais m'interpelle : pourquoi avoir boudé la langue de Molière ?

Douchan : J’ai souvent du mal à trouver mes mots en français. Il se trouve que depuis que je suis gamin, je lis plus de livres en anglais qu’en français. J’ai eu mon premier ordinateur très tôt et j’adorais jouer, notamment aux jeux de rôle et d’aventure, qui comportaient beaucoup de textes. Mais c’était à la fin des années 80 et à l’époque, il n’y avait quasiment aucun jeu en français, donc j’ai très rapidement appris l’anglais sans m’en rendre compte, jusqu’au jour où j’ai joué à un jeu inspiré d’un roman de Raymond E. Feist

Sly : il parle de Betrayal at Krondor

Douchan : … et dont la traduction n’existait pas en français. Je l’ai donc lu en anglais et depuis, 9 livres sur 10 que je lis sont en anglais. Il me semblait donc beaucoup plus naturel d’écrire en anglais. Parmi les autres raisons vient aussi l’universalité de cette langue. Il ne faut pas se leurrer, même si je défends bec et ongles cette langue française que j’aime tant, l’anglais reste la langue du metal. Le metal est né en Angleterre, et dans tous les pays même non anglophones, l’anglais s’est imposé sur la scène metal, je pense notamment à quasiment tous les groupes allemands, hollandais et scandinaves. Le chant en anglais offre à un groupe de plus grandes possibilités de franchir les frontières de son pays.

Qui est l'auteur de la pochette ? Comment a-t-elle été pensée ?

Douchan : L’auteur de la pochette s’appelle Christian Jeanjean, et je l’ai rencontré en 2003, dans l’ascenseur de mon immeuble car nous sommes voisins ! Christian est un ancien élève du Cours Estienne, et s’il n’est pas artiste-peintre de profession, Christian consacre beaucoup de temps à ses peintures et illustrations, qui ont toujours été clairement orientées vers la science-fiction, dont il est fan. C’est donc naturellement qu’il s’est proposé de réaliser la pochette de The Va’adian Chronicles. Je lui ai raconté l’histoire que j’avais en tête, et griffonné une première esquisse de ce que j’imaginais pour la pochette, à savoir un condensé de plusieurs éléments qui illustrent des passages clés de l’histoire. La version originale de la pochette est un tableau format A3 entièrement peint à la gouache, le recto et le verso du CD sont une seule et même illustration.

Sly : Christian a un site internet qui vaut vraiment le détour : www.christianjeanjean.com. Par ailleurs, il exposera début octobre au centre Arras, dans le 5e arrondissement de Paris, et tout Polaris sera présent au vernissage.

Fabio : Que ce soit Christian ou Fernando, notre ingé son, ce sont les 6ème et 7ème membres du groupe. On a une relation très familiale tous ensemble et c’est peut-être ça qui fait la force du groupe aujourd’hui.

Est-ce que je peux en conclure que ces collaborations seront reconduites par la suite ?

Sly : A vrai dire, ils sont volontaires de force et coopèrent toujours de bon gré après administration d’éthanol par voies intraveineuse. En outre, on connaît très bien leur femme et nous accompagnons tous, régulièrement, en armure, leurs enfants à l’école. Donc vous voyez, y a pas de quoi s’en faire !

Quel est le processus de création de vos titres ?

Douchan : En règle générale, je trouve des riffs ou bien des enchaînements d’accords, en expérimentant à la guitare ou aux claviers, puis vient les mélodies vocales, la structure générale du morceau et parfois des arrangements plus orchestraux. J’ai des vagues idées pour les lignes de basse et de batterie, mais n’étant ni bassiste, ni batteur, je préfère que Sly et Onov trouvent leurs lignes, à condition que l’esprit du morceau soit respecté et en général, c’est le cas ! Pour les arrangements de claviers, j’en ai composé une bonne partie, mais je tiens aussi à laisser Fabio apporter ses propres lignes. Et pour les soli, c’est chaque musicien qui compose. Je trouve ça beaucoup plus intéressant lorsque chacun peut apporter sa pierre à l’édifice.

Créer à plusieurs n’est pas simple, j’imagine que des conflits peuvent exister. Comment gérez-vous les joies de ce gros travail d’équipe?

Sly : Quand y a un conflit, on sort la partition ! Eh eh. C’est vrai ! Dans Polaris, on écrit toutes les parties, même les solos de guitare et de clavier. Ainsi, lorsqu’on s’est mis d’accord sur une partie, elle ne bouge plus. Procéder ainsi a tous les avantages : ça permet de vraiment avancer, de vérifier que tous les instruments fonctionnent en cohérence, cela facilite l’intégration de nouveaux membres, et bien entendu, c’est une preuve irréfutable qu’on peut joyeusement se jeter à la gueule quand y en a un qui feint de jouer en dehors des clous. Eh eh. Revoyons la scène au ralenti :
M. Polaris : Hep, connard ! Tu jouerais pas un truc qu’est pas écrit sur la partoche ?
Novice : Euh, non, non Monsieur Polaris !
M. Polaris (brandissant la partition) : Et ça, c’est du cassoulet ?!!

On devine une influence heavy importante mais de nombreuses couleurs sont au rendez-vous. Qu'est-ce qui vous inspire à ce point ?

Douchan : C’est vrai que je puise surtout mon inspiration dans le metal old school : le heavy, le thrash et le speed, notamment les bons vieux Metallica (ceux des années 80), Iron Maiden, Helloween (période Kai Hansen) ou Judas Priest (surtout l’album Painkiller). D’autres groupes m’inspirent également comme Dream Theater, Pink Floyd, Pantera ou encore Machine Head, mais mes goûts sont assez éclectiques et j’écoute aussi bien du classique (le violon était mon premier instrument avant la guitare) que du death metal, du rock, des  musiques du monde, du jazz, du blues, de la funk, bref pas mal de choses, ce qui peut expliquer la diversité des couleurs musicales de cet album. 

Fabio : On a tous un background différent, mais le heavy est le style qui nous lie tous. Personnellement j’ai commencé avec des groupes tels que Stratovarius et Angra, mais actuellement je suis fan du travail de Arjen Anthony Lucassen avec Ayreon ou Star One, ou encore des groupes comme Kalisia, Opeth, Pain of Salvation

Avec ce bagage musical vous pourriez aller encore plus loin dans les mélanges. C’est envisageable ?

Sly : Notre idée, c’est d’affiner nos qualités et nos points faibles pour que le second album confirme notre identité et ce qu’on sait faire. Après, les mélanges se font naturellement. Du moment qu’ils passent dans le filtre Polaris et qu’ils sortent à notre sauce, pas de souci.

Votre musique est très théâtrale, est-ce que cet aspect prend forme sur scène?

Douchan : Afin de garder l’esprit du concept album, nous avons tous une tenue de scène bien spécifique qui évoque un commando du futur ! C’est un aspect que nous travaillons encore et toujours, et c’est notamment lié au fait que j’interprète différents personnages de l’histoire, et comme je change de voix selon les personnages que j’interprète, un changement de tenue de scène en conséquence devrait bientôt suivre.

Sly : Ce n’est pas tout. Au fil du temps, on a appris à être plus rock’n’roll, plus à l’écoute du public. Si les gens se font chier sur une ballade, on peut très bien leur jouer "Ace of Spades". Cet état d’esprit a modifié notre perception de la scène. Il est devenu évident qu’on devait faire autre chose que de se pointer comme des couillarauds, jouer nos morceaux et se barrer. On tente donc d’apporter une dimension plus visuelle à nos shows. Si on pouvait avoir des minettes habillées en Barbarella à tous nos shows et de la pyrotechnie, on adorerait. Mais bon, on est qu’un groupe amat’. D’ailleurs, on compte beaucoup sur l’aide des gens. On nous propose parfois des choses pour rire mais nous on est plutôt du genre à dire: « chiche ! ». Imagine que la personne nous dise « eh ! j’peux faire de la pyrotechnie avec mon cul ! » Hop, on te sort 5 briquets et on lui crame le trou de balle jusqu’à obtenir l’effet voulu ! Lol. Et j’te dis pas comme Douchan est exigeant !

Fabio : Sly…

Vous avez pas trouvé de puce pour contrôler Sly ?!

Onov : Son bouchon d’entrave est désactivé. On n’a jamais réussi à le remettre en marche.

Il y a de nombreux intervenants sur l'album. Comment chacun a-t-il été amené à participer à l'aventure ?

Douchan : Tous les intervenants sont des personnes que j’ai rencontrées en dehors du cadre de cet album et que je connaissais donc avant de leur proposer d’y participer. J’avais rencontré Ayin Aleph en l’interviewant pour Heavy Nation, le collectif que Sly et moi avions cofondé. On a très vite sympathisé, et elle a enregistré pour nous le piano sur 3 titres ainsi que les chœurs sur "Heading For The Crystal Dome". Et dans l’esprit d’un échange de bons procédés, j’ai joué dans son clip Greed et j’ai également participé à la réalisation de son site web. Pour le violoncelle, Marie était violoncelliste dans Niflheim, un groupe avec lequel on a souvent joué et tissé des liens.

Sly : Yes, et ils viennent de signer au Japon !!! Allez voir sur leur site, ça tue.

Douchan : Et pour les voix féminines, j’avais rencontré Eugény et Nemeya (qui assure la voix parlée au tout début de l’album) en soirée, et quant à Delphine, c’est ma meilleure amie depuis 8 ans, elle avait déjà participé avec Polaris à un album tribute à Arjen Anthony Lucassen en 2005.

J’imagine que tous ne rappliquent pas à chaque fois que vous cramez les planches, comment gérez-vous ces manques ?

Onov : Comme les fondations des chansons sont solides, même s’il manque quelques briques, l’édifice ne s’écroulera pas. Et sur scène, ça envoie le parpaing !

Comment The Va'adian Chronicles a-t-il été enregistré ? Avez-vous rencontré des difficultés particulières ?

Douchan : L’enregistrement a été fastidieux et a duré très longtemps. Les prises ont été faites aux studios Halphas, en Seine-et-Marne. Onov a enregistré ses parties de batterie, puis Sly la basse, Symheris et moi nos guitares rythmiques et additionnelles, en doublant chaque partie. Puis l’ingé son qui nous avait enregistrés a quitté le studio. On a donc dû enregistrer tout le chant avec le gérant et ça s’est étalé sur des mois pour des raisons de planning. Le violoncelle a été également enregistré pendant cette période.

Sly : Ensuite, Symheris et Douchan ont enregistré leurs soli et leurs parties de guitare at home.

Fabio : Idem de mon côté pour les claviers avec l’aide de Douchan pour les recherches de son.

Douchan : Ayin Aleph a pour sa part enregistré le piano chez elle avec Fernando Pereira, ingénieur son au studio Davout, qui venait de boucler ses deux albums solo et qui a également réalisé l'enregistrement et le mix de beaucoup de groupes de metal, dont notamment Misanthrope, Orakle ou encore De Profundis. Assez naturellement, c’est avec lui que nous avons mixé à Davout. Une fois de plus, ça a pris du temps, avec parfois plusieurs mois entre deux journées de mix, le studio étant très demandé.

Sly : Enfin, le mastering a été effectué au studio Elektra par Bruno Gruel.

Wahoo… on peut dire que vous en voulez ! Ca pourrait vous avoir vaccinés… Y aura-t-il un deuxième album de Polaris ?

Onov : En tout cas, ça nous a apporté une immense expérience sur le processus d’enregistrement d’un album. Ce qui nous permettra d’aborder un deuxième album d’une manière différente.

Avec un peu de recul, quel regard portez-vous sur ce premier album ?

Douchan : C’est un album dont je suis fier et que je prends plaisir à écouter et à faire partager, d’autant plus qu’il représente la concrétisation de pas mal d’années de labeur, sans compter toutes les difficultés rencontrées. Il est riche, intense, diversifié, un peu à la manière d’un film dont les différents passages font ressortir différentes émotions. Certes, on peut toujours trouver des choses à redire, il y a parfois des choses qu’on aimerait refaire, peaufiner, mais il faut savoir dire : c’est dans la boîte.

La scène hexagonale est en pleine forme... Qu'en pensez-vous et comment vous situez vous dans ce réseau ?

Douchan : Oh oui, c’est vrai que la scène hexagonale est en forme. Dans les années 90 je suivais avec beaucoup d’intérêt des groupes comme Dream Child, Loudblast, Supuration. Aujourd’hui, je prends plaisir à écouter Kalisia, Gorod ou Nightmare, sans oublier Ultra Vomit ! Mais selon moi, la grande force des groupes français n’est pas de révolutionner le genre, mais de mélanger avec goût différentes composantes déjà établies du metal, avec souvent pas mal d’influences extérieures intéressantes.

Fabio : La scène française possède beaucoup de groupes de talent qui méritent une plus grosse reconnaissance internationale comme Syrens Call, Interria, Ommatidia, Niflheim, Hevius

Sly : Encouragez la scène locale et s’il y a des concerts près de chez-vous, lâchez Facebook deux secondes pour aller partager une bière avec vos frères de metal.

Quels arguments pourriez-vous mettre en avant pour convaincre les lecteurs de la Grosse Radio d'écouter votre album ?

Douchan : Eh bien je dirais déjà que c’est un album intègre, qui a sa propre personnalité, une couleur bien spécifique. C’est un album qui vous fera voyager. Polaris est le nom latin de l’étoile polaire, cette étoile qui guide les voyageurs, je vois et j’ai toujours vu la musique comme un moyen d’évasion, une part de rêve, mais non sans réalisme. Cet album est pour moi une invitation au voyage, une immersion dans un univers à découvrir.

Fabio : Je rajouterais que notre musique est évolutive et entraînante.

Lino : Pour ma part, c'est un ascenseur émotionnel entre colère et compassion, avec beaucoup d'impulsions et d'élan.

Sly : Quand j’ai vu Anvil jouer à Wacken, j’étais au premier rang et mon regard a croisé celui de Lips. J’ai immédiatement ressenti toute la puissance de ce type, tout l’amour, sa passion infinie pour le metal. Mais je suis désolé, ses mots « this is fair, this is justice », je ne veux pas nous voir les prononcer dans 20 ans ! Si on a mis autant de temps pour proposer cet album, c’est aussi parce que nous avions conscience que nous devions convaincre immédiatement. Cet album est riche, varié, sans concession, intéressant, tu peux l’écouter 20 fois et à chaque fois y découvrir de nouvelles choses. Voilà ce qu’on propose aux labels. On a pour l’instant grandement besoin du soutien des gens. Le simple fait d’adhérer à notre page Facebook nous donne plus de poids et nous, ça nous permet d’avoir un contact direct avec notre public, de les informer de nos concerts, etc.

Et enfin, avez-vous des projets immédiats et des objectifs précis avec The Va'adian Chronicles ?

Douchan : Nous sommes en train de préparer un clip actuellement, que l’on tournera afin d’apporter une dimension visuelle supplémentaire à notre musique et pour encore mieux défendre cet album. Nous avons deux concerts de prévus, un organisé par les Acteurs de l’Ombre le 31 juillet au Klub, à Paris, avec Surtr, Fallen Joy et Red Night et un autre organisé par nous-mêmes au Covent Garden à Eragny-sur-Oise le 3 septembre. Et surtout nous cherchons actuellement un contrat qui nous permettrait de distribuer au mieux et le plus largement possible cet album, voire un contrat pour exploiter au maximum notre potentiel, des dates supplémentaires, on ne demande que ça !

Sly : En fait, on aimerait bien conquérir le monde, mais Justin Bieber nous a jusque là volé la vedette… Attend un peu qu’on bénisse Séléna Gomez avec notre Saint Metal. On lui dira : slip de cuir à clou ou tafiole boutonneuse ?

Est-ce que certains d'entre vous ont des groupes où activités artistiques en dehors de Polaris ? Pouvez-vous nous en parler ?

Douchan : mis à part un peu de webdesign, non pas vraiment, je compose aussi en dehors de Polaris, mais plus à titre personnel et dans un registre purement acoustique, pas vraiment metal.

Onov : Je fais également parti d’un groupe de black metal.

Fabio : En ce qui me concerne, j’ai fait partie du groupe de metal Hevius jusqu’en 2009.

Sly : L’air de rien, on passe plus de temps ensemble qu’avec nos femmes alors si tu veux pas que ça tourne au drame, faut parfois penser à autre chose que Polaris. Pour ma part, j’ai bossé sur un album solo style rock / metal / gothique. Histoire que ça reste en famille, c’est Fernando qui m’a mixé tout ça. S’il y a des gens qui veulent m’aider à concrétiser ce projet, je cherche quelques zicos doués. Je donne aussi quelques cours de basse. Dans les deux cas, contactez-moi via Facebook.

Merci pour vos réponses ; je vous laisse le soin de conclure.

Douchan : Merci beaucoup à toute l’équipe de La Grosse Radio, spécialement Arnonours, Mallis et Nastia, et à toi aussi pour ton interview, et on espère que cela va titiller la curiosité des lecteurs qui voudront par ce biais nous découvrir et surtout découvrir notre musique. D’ailleurs, n’hésitez pas à nous rendre visite sur www.polaris-metal.com pour nous découvrir encore un peu plus et vous tenir au courant de notre actualité !
 

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