1349 au Hellfest 2011

Rock Hard Tent – Samedi 18 Juin 2011 – 19h00

Après les avoir aperçu en plein jour dans 30 centimètres de boue lors de l’édition 2007, je me faisais une joie de retrouver les norvégiens d’Oslo.

Etant donné que 1349 a râlé en 2007 de jouer en plein jour sur la grande scène, cette fois-ci le festival leur a accordé le chapiteau où l’atmosphère est plus propice aux groupes Black Metal. Ainsi, ils peuvent y exprimer leur côté sombre de manière optimale. Même à 19h00 quand la lumière du jour arrive encore à filtrer au travers de la toile.

Rappelons que le groupe 1349 s'est fait connaître grâce à la scène, d'abord en jouant avec Celtic Frost, qui constitue une de ses plus grandes influences et, après la sortie de son album « Hellfire » dont il a largement fait la promotion, notamment à Paris lors d'un concert mémorable au Nouveau Casino. Les black metalleux ont également eu l'honneur de jouer avec Carcass et Suffocation. Et oui, ça en impose du respect !

 

1349


Alors en 2011, après un Revelations of the Black Flame largement plébiscité par le public et la presse, et le nettement moins encensé double album Demonoir de 2010, on s'attendait à voir quelque chose de démoniaque sur la petite scène du Hellfest.

Mais on a vite déchanté devant la monotonie du set et la programmation plus que surprenante.

Si 1349 est célèbre pour son batteur, Frost qui joue aussi dans Satyricon, et dont la frappe est légendaire, on y trouve aussi d’anciens membres d’Alvheim. Le nom 1349 a été choisi par le groupe en 1997 car c'est l'année de l'arrivée de la peste en Norvège. Le 14 février de cette même année à Strasbourg : 900 Juifs accusés d’avoir propagé la peste, sont exécutés.

 

1349


Alors amis qui aiment le Corpse Paint dégoulinant, les gros clous, le cuir, les blast beat, du alternate picking et les growls… Welcome in Hell my Friends !!!

Sur la scène, Seidemann (Tor Stavenes) a revêtu un habit de moine et exécute les notes de basse de manière presque désinvolte. Les autres musiciens ont revêtu un peu de cuir pour l'occasion et arborent le corpse paint.

 

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La batterie de Frost donne le tempo, mais reste perdue sous un épais nuage de fumigènes. Les guitares résonnent aux quatre vents au lieu de s'incorporer dans ces blasts. Elles auraient mérité un son un peu plus soigné. C'est dommage parce que la guitare customisée d’Archaon (Idar Burheim) est juste sublime…une guitare Dimebag Darell of course ! A vue de nez ce serait la DCR Razorback de Dean Guitars.

 

1349


Ravn au Chant n’est pas assez « rentre dedans » à mon goût. Il est un peu trop statique, et malgré ses déplacements le long de la scène, il ne communique pas assez avec les furieux qui se trouvent sous la tente. Il n'est visiblement pas à fond dedans, n'arrive pas à captiver son public et donc visiblement, à ce concert là, il ne possède que la moitié d'un charisme.

 

1349


La programmation aussi surprend...
Seront joués ce soir essentiellement des titres des deux précédents albums, en omettant, erreur impardonnable, l'hymne « Hellfire ».

Une prestation en demi-teinte donc au vu de mon ressenti, en espérant revoir ce groupe monumental lors d'une prochaine édition du Hellfest pour me faire une autre idée !

 

Katarzyna & Lionel / Born 666

Setlist :

1.Riders of the Apocalypse
2.Psalm 7:77
3.Maggot Fetus... Teeth Like Thorns
4.I Am Abomination
5.Chasing Dragons
6.Serpentine Sibilance
7.When I Was Flesh
8.Sculptor of Flesh
9.Atomic Chapel

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