W.I.L.D – Happiness Is Not Allowed (EP)

Pour ceux qui ne connaissent pas cette formation, W.I.L.D est un groupe français de death/thrash qui officie sur le circuit depuis déjà dix ans. C’est d’ailleurs à l’occasion de cet anniversaire que le combo nous fait un cadeau, inversant les règles. En effet, ce Happiness is not allowed est disponible gratuitement en téléchargement sur le site de W.I.L.D. Et surtout, les musiciens ont su s’entourer de la crème de la scène française. Tour à tour, des chanteurs invités viennent partager le micro avec Jérôme (chant), tels que Arno (Black Bomb A), Stephane Buriez (Loudblast), KK (Trepalium), Sam Bourreau (ex-Hacride), Arno Strobl (We all Die (Laughing), ex-Carnival In Coal), Julien Truchan (Benighted) ou encore L. Chuck D. (GhUSa, ex-No Return).

Rien que la liste des guests donne l’eau à la bouche. Mais côté compositions, W.I.L.D nous gâte également puisque les titres sont d’une efficacité bluffante. La production donne un côté un peu moderne au thrash/death des Nordistes, rappelant par exemple les opus récents de No Return. Mais la mélodie n’est jamais oubliée tout au long des six compositions de l’EP (agrémentées d’une reprise du « Davidian » de Machine Head) et un côté rock n’ roll groovy et direct se dégage des titres (« Inside », « Erinyes »). Il faut dire que la section rythmique composée de Thomas (basse) et Eddy (batterie) se distingue particulièrement. Les guitares de Fred et Vincent ne sont pas en reste. Les riffs sont particulièrement accrocheurs (« A Buried Memory ») et servent au mieux les compositions plutôt que de déballer une technique inutile.

WILD, Review, Death, Thrash, Metal,

W.I.L.D l’a très bien compris, c’est l’efficacité qui prime. D’ailleurs chacun des vocalistes présents sur l’EP a su s’intégrer à merveille au projet, quitte à bouleverser ses habitudes (Julien Truchan par exemple officie ici dans un style bien loin de la folie de Benighted et on pourrait en dire autant d’Arno Strobl). Plus qu’un simple argument commercial, la présence de ces guests donne plus l’impression d’une réunion entre potes, venus jammer et s’éclater ensemble pour fêter un anniversaire d’une belle manière.

Même la reprise de "Davidian" de Machine Head fait honneur à l’originale, avec toutefois un côté plus agressif (le chant de Chuck (GhUSa) n’y est certainement pas étranger), qui n’est pas pour nous déplaire.

Au final, la grosse demi-heure que constitue cet EP (on pourrait presque parler d’album, puisque certains LP ont une durée aussi courte) file très vite et un seul sentiment s’empare de l’auditeur : l’envie de relancer immédiatement l’écoute de Happiness is not allowed.  Et en plus, c’est eux même qui nous font un cadeau, que demander de plus ?

Note 4/5
Photo promotionnelle : DR

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NOTE DE L'AUTEUR : 8 / 10



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