Windhand – Grief’s Infernal Flower


Windhand a vu le jour il y a maintenant six ans en Virginie. Dès ses débuts, le groupe a très rapidement été comparé à de grosses formations de type Electric Wizard, The Devil's Blood ou encore Black Sabbath. En effet, le doom de Windhand a toujours été de qualité et ce, dès les premiers pas du combo sur cette scène. Aujourd'hui les Américains présentent leur troisième album, toujours chez Relapse et produit par Jack Endino (Nirvana, High On Fire, Soundgarden) : Grief's Infernal Flower.

Lors de la première écoute, on ne peut que remarquer la voix très androgyne de la frontwoman du combo. Sur "Sparrow" ou "Aition" qui introduit la folk sombre de Windhand. Dorthia Cottrel nous offre une dimension quasi ésotérique, où la douceur de sa voix se mêle à une atmosphère froide et presque menaçante.

Sur d'autres titres, le placement ryhtmique de sa voix est tout aussi intéressant que son timbre. Prenons l'exemple d'"Hyperion", la partie vocale pourrait très bien être dessinée par un autre instrument, la ligne reste très sobre mais crée une harmonie rythmique hypnotique.

Les titres folks de Windhand sont d'ailleurs très intéressants, les américains ont cette habilité à jouer sur une mélancolie où l'on s'y sent bien et à poétiser le tout.

windhand, grief's infernal flower

Au-delà de ces passages plus intime et mélodique, nous retrouvons bien sûr cette saturation dont le groupe nous habitue depuis quelques temps.

Sublimé par une très belle production, on se retrouve très rapidement épris par la redondance de riffs écrasants et de structures faussement nonchalantes.

windhand grief's infernal flower

Les quelques solis remarqués sur l'album écrivent une ballade et s'intègrent parfaitement à l'univers des titres.

La voix est tantôt, fondue dans l'instrumentation, tantôt en avant comme sur "Forest Clouds" où la section rythmique épurée et les guitares sourdes laissent place à des envolées vocales surprenantes.

On pourrait reprocher à Windhand de ne pas trop sortir des sentiers battus, mais les Américains maîtrisent à la perfection ce doom/heavy/sludge et n'en sont, rappelons le, qu'à leur troisième album, ce qui nous laisse présager que du meilleur pour la suite.

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NOTE DE L'AUTEUR : 8 / 10



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